Trajet Amérique du Sud


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samedi 5 juin 2010

Sucre


Capitale constitutionnelle du pays, fondée en 1559. Cette ville mérite plus qu'un détour pour le nombre d'église baroque qu'elle recèle.


Nous arrivons sous un ciel gris, altitude 2700 m. Le panorama de la place de la Recolleta n'est de ce fait pas des plus beaux, mais qu'importe, nous avons une vision globale sur cette cité entourée de collines...de plus de 3000 m.
Nous trouvons en la place San Rocca un endroit calme pour stationner et passer une nuit. Certes, ce n'est pas un bivouac comme on les recherche, mais pour visiter une ville, il faut en passer par là. Nous sommes dans un quartier plutôt chicos, calme, sécurisé de ce fait, et nous dormirons tranquille si ce n'est des bandes de chiens qui trainent.
Bref, il fait bon flganer dans cette ville, se reposer sur un banc de la place centrale, 25 de Mayo, lever le nez en l'air pour regarder les façades avec balcons et les clochers des églises, manger des rognons dans le marché central (j'aime les rognons), regarder une manifestation politique et la concentration de CRS boliviens.


Nous visitons le musée du textile, très interessant, qui nous en apprend beaucoup sur cet art ancestral. Nous découvrons les tapis de Tarabuco, ceux de Jalq'a, et beaucoup d'autres. C'est très  complexe, et c'est un moyen pour ces populations indigènes de s'exprimer. Pour réaliser un tapis de 30 cm x 50 cm, il faut plus d'un mois de travail.
Cette mise en valeur de savoirs ancestraux se fait via une association AZUR. Normalement, un pourcentage du prix est versé à l'artisan, mais vu les prix pratiqués (1165 bol) et les conditions de vie des indiens, il doit y avoir quelques intermédiaires. Nous irons donc directement dans les villages acheter à l'artisan en direct.
A Sucre, là aussi, le niveau de vie moyen n'a rien á voir avec le reste de la Bolivie, à quelques mètres de là, les indiens font le ménage, les indiennes font le cantonnier, mais il y a une richesse indéniable dans cette ville. En cherchant toujours ma résine epoxy - que je trouverai grace à l'aide de Roberto qui va m'emmener dans son vieux BJ jaune en faisant je ne sais combien de boutiques, j'apprendrai que le rôle de Morales vise à réduire les inégalités, que son action est axée sur les campagnes pour faire des routes, ammener l'électricité, développer la santé, l'éducation, et de ce fait, les villes sont délaissées. Sucre, avec Santa Cruz, est le fief des opposants de Morales.
Nous nous dirigeons maintenant vers Potosi, la ville de la montagne d'argent, située à 4100 m. Les choses deviennent sérieuses. Ce soir, nous dormirons à 3 300 m dans un cadre admirable. Il fera -°4 degrés au matin.



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