Trajet Amérique du Sud


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vendredi 29 octobre 2010

Chile - Ce n'est qu'un au revoir



















Aujourd ‘hui, j’ai décidé de faire le tour du salar et de repasser par la ville voisine de Calama, là où il y a toutes les comodités avant de partir pour un moment en montagne. Sur la carte, j’ai repéré une piste qui fait cala.
Manque de bol, la piste n’existe que sur la carte et je me retrouve à faire un grand tour par la route. C’est comme ça. Je sors du super marché avec la nuit tombante. Heureusement je suis au milieu du désert et les endroits accessibles ne manquent pas. Encore faut il faire attention où on met ses roues car le territoire est miné pour cause de proximité de la Bolivie, ennemi depuis la fameuse guerre du Pacifique.
Ensortant de Calama, je prend un stoppeur chilien qui veut aller à un congrès d’anthropologie qui se tient à San Pedro. On fera escale dans le désert et je passerai une bonne soirée avec Ricardo étudiant de son état.
Le lendemain, nous irons ensemble visiter le site de la valle de la luna (vous avez tous compris). Des rochers érodés par le temps, avec des formes diverses, une grande dune de sable gris. C’est assez surprenant et beau à voir. Ricardo est heureux car il n’a pas trop l’occasion de faire du tourisme. Nous cheminerons dans un cañon très très étroit, à tel point que nous serons obligés de faire demi tour car on n’y voit rien du tout.
C’est bizarre ; la roche, qui n’est pas de la roche, mais un amalgame que je ne saurai préciser, craque. Elle craque comme une ossature bois. Coincé dans cet étroit cañon, on se dit qu’il ne faut pas qu’un bloc se détache sinon… Et pourtant il y en a qui se sont détachés par le passé.
Maintenant, je file vers l’Argentine. Vous allez me dire « déjà » ? Oui car le Chili étant très étroit et il y a plein de choses à voir du côté argentin à la même latitude, je serai maintenant obligé de faire régulièrement la navette entre les 2 pays afin d’optimiser mon trajet.
Donc je file en Argentine par le paso de Jama. La route est belle, avec des lagunes, des flamands roses, et j’y passe une nuit par…moins 11 !! Puis passage en Argentine par le paso de Jama qui soit dit en passant, est moins joli que le paso sico mais il a l’avantage d’être parfaitement asphalté.
Du côté argentin, le paysage est un degré en dessous de celui du Chili (les gens n’y sont pour rien). Le plus grand salar d’Argentine, salinas grandes, ne présente aucun intérêt quand on a vu Uyuni. Il n’est pas d’un blanc immaculé, il ne saute pas aux yeux comme Uyuni.
C’est un pays dans l’Argentine. Ici, c’est le royaume des Indiens, natifs d’ici. Ce n’est pas comme le reste de l’Argentine avec une prédominance de blancs ou de métis. C’est parrallèlement la région la plus pauvre du pays.
Un site méconnu mérite le détour : le cañon del rio de las Barrancas.  Ce n’est pas un cañon des plus profonds, des plus larges, des plus ce que vous voulez. Mais il est joli et est original dans sa « fabrication ». J’y ai d’ailleurs fait un bivouac des plus agréables et des plus tranquilles. «  voitures en 12 heures ; ça va.
En passant ensuite par la « Siberia argentina » en la ville de Abra Pampa (aucun intérêt), je descend vers la fameuse Quebrada de Huamamarca, 3 routards au Routard. J’attend la merveille qui va me faire sauter au plafond du Toy. Je l’attends toujours. Certes, c’est joli, avec des roches de différentes couleurs comme à Purmamarca, mais c’est du déjà vu. La Garganta del Diablo à Tilcara, pareil, beau mais un peu du déjà vu. Comme quoi, les avis divergent selon ce qu’on a vu précédemment.
J’y prend 2 stoppeurs, un Suisse Diego (bizarre pour un Suisse) et une colombienne (Leivi) et on fera un bout de chemin ensemble. Direction la grande ville du nord, Salta.

NB  je remettrai de l ordre dans les photos

dimanche 24 octobre 2010

Chile - El desierto d'Atacama

Maintenant, direction le sud de San Pedro, vers le fameux désert d’Atacama  réputé pour être le plus aride au monde, et aussi vers les montagnes qui le longent, le long de la frontière Chile Argentina.
Dans le désert, il y a le salar d’Atacama, avec ses lagunes d’eaux salées, ses flamands roses, sa croute de sel.    
Il faut pour les voir prendre des pistes où la poussière s’immisce partout dans la bagnole. Je suis parfois obligé d’ouvrir les 2 fenêtres car je suffoque ! Qu’est ce que vous êtes bien dans votre canapé cuir !
Ce sera les lagunas Cejar, de las Piedras où j’en profiterai pour faire trempette, histoire de voir ce que cela fait de flotter dans une eau hyper salée. Ce que je verrai surtout, c’est qu’après, les godasses et le maillot de bain sont raides de sel. Et comme ici il faut économiser l’eau, le rinçage attendra.
A 13 km de piste, la laguna Tebenquiche. Personne. Nadie. La laguna pour moi tout seul. Il faut faire gaffe quand on y va, car la piste arrive sur 2 « petits » trous d’eau, comme ça, au milieu de rien, d’une profondeur insondable. Un peu de vitesse, et plouf.
Ce sera ensuite la laguna Chaxa et ses flamands roses. Ce qu’il faut remarquer, c’est que le salar est un véritable champ de labour. L’effet de l’évaporation sur la terre imbibée d’eau salée donne ces monticules  qui craquent sous les pieds, qui peuvent se dérober à tout moment pour vous mettre les panards dans une boue innommable. On est loin du salar d’Uyuni et de sa platitude immaculée.




Il y a de la vie dans ce milieu ; des oiseaux, des flamands de 3 espèces (impossible à différencier pour le néophyte que je suis, même avec un prospectus explicatif- Flamand andin, de James et Chilien), des lézards…
Ensuite, ce sera la montagne, avec la piste qui mène à l’Argentine par le paso (col) sico. Vous allez dire que je radote, mais que dire d’autres, je n’ai pas mon dictionnaire des synonymes pour trouver d’autres qualificatifs. C’est beau. Des lagunes à vous couper le sifflet (à 4500m). Les lagunas Miscanti, Miñiques, Tuyajto. Des trucs d’enfer qui valent ou égalent les coins dits super touristiques comme le sud Lipez en Bolivie. Là, il n’y a personne.

  


Au salar d’Aguas calientes, je ferai un bivouac génial, avec vue le salar, dont les eaux au petit matin sont á la fois bleues et vert laiteux. A l’abri du vent et orienté plein est. Que demander de mieux ? Un peu plus de degrés mister.
C’est aussi un festival de couleurs. Monsieur le peintre du grand Univers, où avez-vous trouvé toutes ces teintes ? Où avez-vous trouvé toutes ces formes ? En tout cas, vous ne manquez ni de goût, ni de palettes de couleurs. Cessons de parler. Regardez.
Et au milieu de tout ça, 2 zorros (renards), un vieux comme moi au poil tout décati, et un jeune, qui doit encore apprendre ce qu’est la vie car il s’approche bien près des voitures.




 










Chile - La pìste aux étoiles


Vous n’êtes pas sans savoir que le désert d’Atacvama est le lieu au monde où il y a le plus de télescopes d’observation de notre univers. Et ceci pour une raison fort simple ; c’est que l’atmosphère y est le plus propice à l’observation pour cause d’absence d’humidité et donc de limpidité de l’air, l’altitude s’ajoutant à cela.
Ainsi, pour 2012, est prévu le lancement du projet ALMA qui sera le plus grand centre d’observation au monde, avec 66 télescopes à…5000 m d’altitude. Je m’y suis arrêté mais ce n’est pas encore ouvert et ai eu droit à regarder une vidéo de promo.
De toutes façons, nombre de ces centres ne sont ouverts au public que dans la journée, pour voir…les télescopes. La nuit, là où ce serait le plus intéressant, ils sont réservés aux astronomes.
Aussi, à San Pedro, un astronome français a ouvert une petite agence où il emmène les touristes de 22h 3o à 1h du mat (il faut se couvrir car les nuits sont fraiches) observer les étoiles dans sa ferme de télescopes et surtout les initier à la découverte du ciel. Dans le groupe, nous étions tous des ignares.
Mais ce qui compte, c’est de nous intéresser au sujet. Ensuite, c’est à chacun de faire le nécessaire.
Nous avons bien sur observé la lune, puis Jupiter, puis des galaxies à des milliards d’année lumière.
Tous ce chiffres donnent le vertige. L’infiniment petit ; c’est nous. L’infiniment grand ; c’est l’univers. D’où vient-il ? D’où venons-nous ? Autant de questions qui apparaissent mais qui restent sans réponse.
Tiens. J’ai appris qu’il y a avait une 4e dimension : l’espace temps. David Vincent, vite, à mon secours. On ne peut pas parler de « big bang » sans aborder cette notion.
A vos bouquins messieurs dames. Et à mon retour, on en rediscutera.