Nouakchott

Salut à tous

Nous avons quitté la capitale économique de la Mauritanie, à savoir Nouadhibou, pour rejoindre la capitale administrative Nouakchott.
Non sans avoir fait un tour au cap Blanc pour "admirer" les épaves des nombreux chalutiers financés par la CEE et qui rouillent au milieu de la baie.Nous n'avons pas vu le dernier phoque moine qui survit dans les parages.
Départ pour Nouakchott. TOujours les sempiternels contrôles de police, douane, gendarmerie, qui ne servent à rien et qui nous emm... profondément.
Au km 140, nous quittons la route pour 130 km de hors piste pour rejoindre Arkeis village en bord de mer dans le PNBA, Parc National du Banc d'Arguin. Nous avons eu l'occasion de tester nos plaques de désensablage après s'être plantés dans du sable très mou.
Nous y rencontrons des expats français, des gens charmants avec qui nous passons une soirée très agréable.
Nous y rencontrons également l'équipe de l'Ecole mobile qui s'occupe d'enfants en difficulté au cours d'un voyage d'apprentissage de la vie qui va durer 8 mois. Une équipe de baroudeurs encadre une dizaine de jeunes. Des gens charmants, Jean Michel le boss, Pierrot un octogénaire alerte dont les aventures nous font pâlir d'envie.
Nous restons finalement 2 nuits en bord de mer; baignade, repas de poissons frais (dorades et truites de mer) rendent le séjour des plus agréables.
PNBA: 1200 Um par personne et par jour sans compter le camping "obligatoire". 1€ = 310 Um.
Retour sur la route via une piste très sablonneuse où la 2cv passe sans difficulté majeure.Lentement mais surement.
Arrivée à Nouakchott à l'auberge Menata où nous rertouvons la ravissante Olivia. Toujours la même ambiance baroud avec des rencontres très sympas et pleines de renseignements sur notre futur chemin. Demande des visas maliens pour 6500 UM chaque, délivrés très rapidement. Et nous optons pour la transformation de notre visa mauritanien de 15 jours obtenu à la frontière en un visa de 1 an à entrées multiples pour 15 000 Um, moins cher que si nous demandions un autre visa simple au retour à Dakar ou Bamako.
Un petit tour au port de pêche, avec achat de poissons à la clé; filet de lottes à 400 Um le kg (1€), de la sole au même prix, et des gambas fraiches à 1600 UM (5 €) le kg. On croit rêver.
Demain, départ vers le Mali; nous comptons quelques jours de voyage via les pistes le long du fleuve Sénégal.
Nous avons obtenu des infos fraîches sur Tombouctou où il n'y a a priori pas de problème de sécurité pour s'y rendre et y séjourner. Jacquot jubile!!!

A bientôt pour d'autres news.

Nouadhibou

Après 12 jours de route, nous voici enfin en Mauritanie. Le voyage va débuter. Jusqu’ici, nous n’étions qu’en transit. Le passage de la frontière a plutôt été long, surtout du côté marocain, mais bon, c’est l’Afrique. Côté mauritanien, la Gendarmerie nous a demandé si on n’avait pas un cadeau !! Et la douane voulait nous taxer de 10€ même si nous avions un carnet ATA pour la voiture. Après quelques minutes de palabres, ils nous ont foutu dehors car d’autres pigeons arrivaient et il ne fallait pas qu’ils entendent que c’était possible de ne pas payer. Michet et Cécile – 2 français vivant au Sénégal - qui nous suivaient n’ont pas payé. Jacques a payé car ils lui ont dit qu’il n’avait pas procuration pour son fils !!! Et il a payé. Jacques n’est pas encore très à l’aise en Afrique.

Le visa de 15 jours à la frontière : 20€ par personne.

Nous voici maintenant chez Ali, camping de la Baie du Lévrier, conseillé par Bircrand et Martinache. Le moment de faire du change – le samedi – 1€ pour 310 Um. Pour dormir dans sa bagnole, 2000 Um par personne, Camille gratuit. Pas donné quand même.

Demain, on part pour Nouakchott à l’auberge Menata pour demander notre visa Malien, en attendant de prendre les pistes qui longent le fleuve Sénégal..

Que s’est il passé depuis notre départ ? Une descente piano piano, avec cours de Camille le matin. Traversée Tarifa Tanger 166€. Par Ceuta, on n’aurait payé moins cher car ils faisaient voiture gratuite, mais encore fallait il le savoir ! Température des plus agréable. Nous sommes tombés en panne de clim, mais bon, nous n’en n’avons pas besoin.

Au Maroc, retour sur certains bivouacs que nous avions pratiqué cet été avec les enfants, notamment une fructueuse pêche aux moules et une dorade de 2kg achetée à un pêcheur 100 DH : excellente à la braise. La température est plus agréable qu’n été car l’hydrométrie est plus faible. A Essaouira, déjeuner « chez Jeannot », un « copain » de Jacques qui fait une très bonne cuisine à des prix de marocains aisés.

Peu avant Tan Tan (3000 km depuis le départ), une rencontre exceptionnelle sur la route avec José, un brésilien qui va de Paris en Afrique du Sud en… voiture à pédales. Il y a plus fou que nous, mais nous le savions déjà. Voici ses coordonnées ; allez y faire un tour…

http://zedopedal.skyrock.com/

Souvenirs, souvenirs

Il y en a qui font des réunions de famille, d'autres d'amis d'enfance. D'autres encore de copains de régiment.
Nous, ce sont les retrouvailles des potes de voyages, des potes de poussettes dans le sable, de bivouacs enchanteurs, de galères, de trouilles, de séances de pelletage.

Et une semaine avant le grand départ, cela a d'autant plus de signification.
C'est l'occasion de se remémorer les moments passés ensemble, histoire d'oublier les bourrasques de vent et la grisaille quotidienne d'un mois d'octobre.
Mais c'est aussi l'occasion de penser à l'avenir, aux futures escapades, proches ou lointaines.C'est en un mot surtout l'occasion de rêver, de redevenir un gosse et de faire plein de projets.