Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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lundi 26 janvier 2009

Retrouvailles

Après avoir remis Céline et Alexandre à l'avion le 1er janvier, nous avions 11 jours devant nous afin d'attendre Jacques (le retour II) et Bernard qui était parti de France en Méhari vers le 22 décembre.
Nous en vons profité pour avancer dans les leçons de Camille.
Comme prévu, nous avons retrouvé nos 2 tamalous. Direction le nord du Bénin via les parcs animaliers d'Arly et de la Pendjari où nous passames quelques jours à observer les animaux.
Beaucoup d'antilopes, d'hippos, quelques éléphants, un buffle, des singes. Des phacos de près mais pas de lion. Dommage.
Puis direction la petite ville de Kaoundé où nous voulions rendre visite à Violaine, jeune coopérante à la mission catholique.

Rencontre extraordinaire, tant pour Violaine pour qui cela était une surprise, toute heureuse de rencontrer des belinois, et pour les soeurs qui nous ont accueillis.
Moments inoubliables par la joie de vivre de chacune, le peps de soeur Marie Luc qui ne fait pas ses 25 printemps. C'est une encyclopédie vivante sur l'Afrique, avec tant d'histoires mémorables et captivantes. Sans oublier soeur Sourire, soeur J&B, et soeur Cracovie (impossible de se souvenir de son nom- désolé ma soeur). La décence nous empêche de narrer certains moments du repas, mais sachez que nous avons beaucoup apprécié l'apéro au maïs!!
Sans parler de la visite de l'école, des danses merveilleuses des jeunes couturières.


NB: Bernard nous a quitté après une semaine de voyage!!

Départ ensuite pour le sud du Bénin. Nous avions promis le sable fin et les cocotiers à Camille. Chose promise, chose tenue. Mais baignade impossible en raison des vagues et des lames de fond. Dommage.
Nous étions à Ouidah, un des lieux d'embarquement des esclaves pour le Nouveau Monde. Malheureusement, cela n'est pas mis en valeur correctement.
Par contre, nous avons aperçu, relativement près du rivage (50 m) une famille d'épaulards. C'est beau!!

En fait, il y a relativement peu de sites touristiques au Bénin. Direction le Togo et nous commençons la "remontée".

vendredi 2 janvier 2009

Crocos sacrés de Bazoule


A 15 km de Ouaga, une mare aux crocos, assez touristique. Nous choisissons de ne pas dormir au campement, comme les autres toubab. Nous trouvons un super bivouac à 2 pas des crocos qui se prélassent au soleil. Ils sont des dizaines.

La nuit tombée, nous avons de la visite. Des jeunes, évolués, ou qui se croient comme tels, viennent nous voir en nous disant que l'endroit est sacré est que nous ne pouvons dormir là. Ils organisent eux mêmes la révolte.On craint de voir arriver des indigènes nus avec un étui pénien, des arcs et des flèches. Non, une bande de jeune qui comprend à peine ce que ces 2 loustics leur demande de faire. Nous nous éloignons de 100 m.
L'Afrique n'est pas encore prête à évoluer si les jeunes "instruits" se comportent encore comme tel.
Sacrés Africains!!

PARC de NAZINGA et Bobo à Ouaga…


Comme prévu, nos amis Céline et Alex sont arrivés le 22 au soir à l’aéroport international de Ouaga ; international certes, mais africain avant tout. On ne peut pas rentrer dans le hall d’arrivée comme chez nous, avec le panneau d’affichage, la douce voix de l’hôtesse annonçant les vols ou les retards, le ronronnement des escalators, des caddies à bagages sur le pavé. Rien de tout ça puisque l’on attend dehors. Une chance que l’on soit en Afrique et pas au Groenland !!

Nous avions trouvé un gite chez l’habitant à Ouaga, chez la famille Kundiati. Chez le docteur Kundiati, qui n’est en fait pas docteur mais manipulateur en radio, mais qu’importe ; il va quand même ouvrir son cabinet. Accessoirement, il est aussi distributeur des produits Forever, et apparemment, cela lui rapporte 10 fois plus que son salaire de fonctionnaire, poste duquel il a d’ailleurs démissionné. Famille très au-delà de la moyenne burkinabe, socialement et financièrement parlant, mais n’empêche qu’une machine à laver est trop chère et qu’ils méconnaissent leur pays. Tradition, quand tu nous tiens ! Particularité : nous sommes chez des Chrétiens évangélistes purs et durs, et tout ce petit monde cohabite avec les musulmans ou animistes.

Une journée pour le change, les courses, le village artisanal, super. Des objets artistiques extraordinaires, des prix on va dire raisonnable, et surtout pas de harcèlement. Quant à la ville de Ouaga, tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a rien à voir et que la circulation des 2 roues est démente. A fuir.

Départ pour Pô, 150 km au sud, à 2 pas du Ghana et direction la réserve animalière de Nazinga. Réserve crée par des canadiens, puis reprise il y a peu par l’Etat. Normal, elle marchait bien. Apparemment, elle marche déjà moins bien. A cogiter…

35 km de pistes au long de laquelle nous croisons une famille de Bédoins – non – de babouins. Musculature impressionnante. Puis, arrivée au campement, près d’une mare, des éléphants. Il faudrait plutôt dire piscine puisque quelques uns s’amusaient là dedans comme des gamins, à se grimper dessus, à couler l’autre, à le renverser. Surprenant. Il ne leur manquait plus qu’un maillot de bain rose. Ce gros monde cohabite avec des crocodiles du Nil, toutes sortes d’Antilope, phacochères, singes, vautours et autres oiseaux.

C’est un Thoiry sauvage, sauf qu’ici ils ignorent les mesures de sécurité. Les animaux sont sauvages, même s’ils sont habitués à l’homme. Si on ne fait pas attention en traversant le campement de sa cabane à la voiture, on peut de se trouver nez à nez avec un pachyderme, et là, cela peut être dangereux. Surtout pas de mouvements brusques ; on le regarde, il nous regarde, et il dévie sa route.

Attention au croco quand on marche; il vous passe devant le nez pour aller prendre son bain ! Bref, à apprécier avec attention. Mais c’est génial.

Par contre, Camille n’a pas vu grand-chose du spectacle. La fièvre l’a prise en arrivant. Jusqu’à 40,3° !! Nous pensions à un palud. Traitement. Rien n’y fait, sauf le paracetamol. La fièvre remonte aussitôt.

Céline et Alex sont dépendants de nous pour la logistique bouffe. Tant pis, ils mangeront des sardines et de la Vache qui rit. Nous nous séparons. Eux continuent sur Gaoua et Banfora, tandis que nous retournons illico vers Ouaga, avec l’aide de l’assistance médicale. Direction Clinique des Genets, qui présente des standards très proches des européens. Diagnostic ; on ne sait pas. Ce n’est ni un palud ni une typhoïde. On s’oriente vers une salmonellose. En tout cas, elle est sonnée la pauvre !

Décidemment, nous connaitrons bientôt toutes les cliniques du coin. Mais, que tout le monde se rassure, il n’y a pas de problème…

Après 2 jours de clinique et de perf, la petiote est guérie mais sonnée; elle a fondue comme neige au soleil. Il faut la requinquer comme moi avec mon palud. Nous allons profiter du temps d'attente de Jacques et de Bernard pour cela.

Céline et Alex nous rejoignent le 31 à Bazoule et réveillon en Afrique noire. C'est surprenant; en brousse, les gens s'organisent pour faire la fête toute la nuit. Ils viennent nous souhaiter la bonne année.

En ville, à Ouaga, c'est dément. Ils sont tous sur leurs motos et la circulation est folle, tout comme la pollution. on sent aussi les effets de l'alcool et droques en tout genre. Vivement la brousse.

Le 2 janvier, nous partons vers Kaya pour rejoindre une mare aux crocos paisible en attendant Jacques et Bernard.