Trajet Amérique du Sud


Afficher Voyage en Amérique du Sud 2010 - 2011 sur une carte plus grande

Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

Rechercher dans ce blog

Compteur

jeudi 16 septembre 2010

Ecuador: le retour


Jeudi 9 septembre 2010. Après une breve escapade pour voir la Chapelle de Las Lajas en COlombie tout près de la frontière, me voici de nouveau en Ecuador. Les routes ne me sont pas tout à fait inconnues.
Après un bivouac réparateur dans un parking d’hotel, me voici à la première grande ville, Ibarra. Pour acheter une assurance déjà (16$ pour 3 mois, ça va), du change, du Go (toujours à 1$ le gallon de 4 litres, ça va aussi) .
Puis direction le gros village de Ottavalo dans le nord du pays bien connu pour sa population indigène avec ses costumes, et son fameux marché du samedi. Direction l’hotel La Luna tenu par un anglais Kevin, et une équatorienne, Tamara. Cadre super, super champêtre à quelques 2600 m d’altitude, et prix mignon 3,5 $ la nuit par personne, hors VAT. Ambiance sympa, cadre rustique agréable. Cela fait plaisir.
Je rencontre un couple de tchèques (avec provisions) qui finissent leur tour du monde de 10 mois. Soirée ensemble à discutailler et à glaner des tuyaux.
Le lendemain, lever aux aurores pour être de bonne heure au marché aux bestiaux. Cela me rappelle de bons souvenirs, comme Tarabuco en Bolivie. Costumes traditionnels pour hommes et femmes, veaux, vaches, cochons, poules. Bref, un marché typique comme je les aime. Je passe allègrement 3 heures à prendre des photos, pas toujours facile si l’on veut se faire oublier. Ce marché finit tôt. Direction les marchés au fruits et légumes, à l’artisanat, et à tout le reste dans le centre ville. Il y a du monde et de l’animation car c’est une fête traditionnelle, le Yamor. Séance de sitting sur les bancs du parc Bolivar, pour changer de nom. Matage de traditions et de filles. Je garde ces photos pour moi, tant pis pour vous.
Rencontre avec Cristina, une voyageuse solitaire espagnole qui va s’envoiler bientôt pour les Galapagos. Elle part avec un vol sec, libre à elle de négocier ensuite les excursions à la journée. Mais les Galapagos sont une destination hors de prix et je vais faire une croix dessus si je ne veux pas casser le petit cochon.
Retour à l’hotel après une journée harrassante. Je fais la rencontre d’un jeune couple allemand, Tina et Tobias, avec qui je vais passer les 2 jours suivants.
 
Visite de Cotacachi, petit village traditionnel proche, puis cette fois ci en voiture, excursion aux Lagunas de Moranja et à celle de Cuicocha. Extase. Enfin des paysages qui m’émerveillent, signe que je ne suis pas blasé. Pourquoi n’ai-je pas trouvé cela en Colombie ?

Après 4 jours à l’hotel, je vogue à nouveau de mes propres ailes, seuls. Un aparté. C’est quasi impossible de décider un back packer avec changer son mode de voyage ; quand il voit la voiture, il ne voit pas très bien à quoi ça sert et ne voit que par son bus et son taxi. Et bien tant pis pour vous, restez dans votre monde et moi dans le mien.
Piste de haute montagne au programme, avec un petit brin d’appréhension car je suis seul, et s’il m’arrive quelque chose, je dois compter que sur moi-même, et impossible de laisser la voiture seule en panne. N’y pensons plus.

Site archéologique de Cochasqui. Intéressant avec une guide bien claire dans son discours.C’est un site pr´-inca datant de 500 à 1500 après JC, avec des pyramides érodées, avec une vocation à la fois funéraire, astronomique et militaire. J’ai bien retenu ma leçon, hein ?
 Précisons que, ici, en Ecuador, je pige relativement bien ce qu’on me dit. Ils articulent bien, n’ont pas trop d’accent contrairement aux paysans colombiens, et c’est relativement facile de tenir une conversation.
Puis, après bien des difficultés pour trouver mon chemin et rentrer dans Quito ( pas facile de conduire, ne pas faire de connerie, regarder le guide, la carte, les panneaux…), je me dégotte un bivouac génial, comme je les aime, près de la caldera du volcan Pululahua. Cratère de 12 km de diamètre, environ 600 m de profondeur, il recèle de petits monts en son milieu suite à la dernière grande éruption qui la mit en cet état, il y a environ 1500 ans. La dernière coulée de lave a quand même eu lieu il y a 120 ans ! L’après-midi, avec le flux d’air humide venant de l’Amazonie, et qui se heurte aux Andes, la caldera se remplit de nuages, qui sortent du cratère, donnant l’impression de fin de monde. Voici 2 photos avec et sans les nuages.
Mais avec le coucher du soleil inondant le cratère de ses rayons, la mer de nuages blans et les sommets des monts dépassant, le spectacle est génial. Et pour mi tout seul car les touristes ne viennent pas à cette entrée difficile d’accès. Droit d’entrée 5$. Le lendemain, le gardien m’explique que je peux descendre au fond du cratère avec la voiture, et rejoindre Mindo, ma prochaine destination. Je me lance. Me perd. Me reperd. Me demande si je suis bien sur la bonne piste car les àmes qui vivent ne sont pas nombreuses sur la route, et quand j’en rencontre, j’ai  l’impression qu’elles voient un alien. Le spectacle est différent, mais sublime quand même, au milieu de cette forêt tropicale.
Mindo. Petit village qui attire les touristes parce qu’ils ont installé une tyrolienne à sensations, des mariposarios (zoos de papillons). Il y a des cascades, payantes, et autres activités de loisirs classique. Les prix flambent. 4.5$ pour une milanesa avec un peu de frites et de riz. Quand je pense qu’à Ottavalo, je mangeais bien pour 1.5$ ! Je m’offre une visite aux papillons pour 3$, ce n’est pas la ruine. On va dire que c'est gentillet. Et il manque l'aspect sauvage, le plaisir de d{ecouvrir un beau specimen au hasard d'une marche. Pour les colibris, idem et le bruit dela tronconneuse va gacher mes films; on n'entend pas le battement des ailes sur les films. C'est comme ca.
Allez, maintenant direction l'Amazonie, Baeza.


Hasta luego.

 

Aucun commentaire: