Trajet Amérique du Sud


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lundi 18 octobre 2010


Nous y étions passés en coup de vent à l’aller. Le Chili, et  cette région mérite beaucoup plus que cela.
Arrivée par la ville de Arica qui à l’aller m’avait paru un lieu sans intérêt et tristounet. Et bien, maintenant c’est tout le contraire. Je la trouve plutôt sympatoche, comme quoi.
En premier lieu, cela me fait plaisir de retrouver un pays dit développé avec tous ses avantages… et ses inconvénients, les prix. Courses au supermarché. J’y trouve du Martini, du camembert certes local, des victuailles appétissantes.
J’y fait faire la vidange et refaire le frein à main dont la réparation au Perou a tenu…une journée (incompétence et pièces de contrefaçon.
Après ces obligations, visite de la ville. Il y a ici 2 monuments issus des ateliers Gustave Effel. Surprenant non. Et en plus jolis à regarder. L’ancienne douane tout d’abord, et la cathédrale San Marco. On y trouve bien la « patte2 de Eiffel avec de la ferraille un peu partout.
Puis, à 2 pas de là, à San Miguel de Azapa, un musée sur un ancien peuple local, les Chinchorros et leurs coutumes funéraires visant à momifier les corps. C’est ainsi qu’on y découvre les plus vieilles momies du monde (6000 avant JC – Jesus Cristo, pas Jean Claude). Pas morbide du tout, et intéressant.

Ce sont ces monts qui arrêtent la brume que forme le froid du Pacifique la garua. D’ailleurs, quand on quitte la ville vers la haute montagne, nous sommes comme dans l’aéroplane, au dessus des nuages.

Départ vers le parc del Lauca, mais nous y sonnes déjà passés pour retourner en Bolivie. Je vais donc obliquer vers la droite, le sud par les pistes, et là, je retrouve des paysages de l’Altiplano mais qui me font toujours autant planer. C’est beau nom d’un alpagua, même si le froid est vif et même si le soroche vient cogner à la tête car je suis passé en quelques heures de 0 m à 4400 m !!. mais comment faire autrement, je ne fais que monter et descendre.
Rassurez vous, j’ai trouvé un remède radical ; un verre de Martini rouge on the rocks !
Je me dirige vers le salar de Surire, autre nom local du ñandu, la petite autruche. Au passage, de belles couleurs de roches et les 2 cônes parfaits des volcans Parinacota et Pomerape. Ça en jette quand même non ?
Passage par le petit village de Guallatire avec sa vieille église du 17e pleine de charme,

sans oublier le volcan du même nom qui fume comme un pompier. C’est son médecin qui n’est pas content, d’autant que cela fait des années, que dis je, des siècles qu’il fume le bougre. A priori, il ne pète pas. C’est l’essentiel pour le touriste de passage.
Il y aura plein d’autres villages, tous abandonnés, et certains comme Mauque avec encore quelques âmes pour garder la belle veille église.

Puis, c’est la vue sur le salar de Surire. C’est toujours un grans plaisir de découvrir ces surfaces immaculées, entourées de montagnes de toutes les couleurs.


J’y retrouve la faune andine, avec bien sur les alpagas, bien dodus de laine d’hiver, les vigognes, et les flamands roses et flamands de Saint James. NB : il faudra que je fasse des recherches pour bien savoir les distinguer. Mais vous pouvez peut-être les faire pour moi et me passer un mail ??




C’est toujours magique de voir ces animaux sauvages, qui parfois, au petit matin, lorsque le thermomètre est descendu bien bas, font du patin à glace  ou semblent marcher sur l’eau …comme un certain JC, encore lui.

Et puis cette mousse verte qui « moule » les rochers leur donnant un aspect très agréable. J’ai encore oublié le nom !
Et clou du spectacle, au petit matin, lorsque qu’il fait encore -12, lorsque le contact de l’air glacial avec l’eau du lac bien chaud crée ces volutes de vapeur qu’envierait tout bain turc digne de ce nom. Que c’est beau. On voudrait rester là ad vitam aeternam, mais il faut bien partir un jour.
Et voila que je m’en vais sur ces pistes désertes. J’aperçoit un véhicule que je prend pour un camion (désolé), je le rattrape, j’essaie de lire la plaque, je me rapproche encore pour ne pas faire d’erreur, je me décrotte les yeux (amis de la poésie…). C’est une plaque française. Oui mais un land rover, un 130 Bertrand. Appels de phare, discussion par la portière avec Martine et Jean-Jacques de Haute Savoie (comme la dame). Puis déjeuner, puis bivouac.
 Comme vous pouvez le constater, la rencontre est très agréable et chacun y va de ses expériences et vécus. Le courant passe.
Le hasard a bien fait les choses, surtout dans ce coin paumé, et cette rencontre fait partie de celles que l’on souhaiterait répéter ou prolonger. Ce n’est que partie remise. Merci de votre gentillesse les amis.
Les Savoyards filent en Bolivie, et moi sur la côte pacifique, Iquique, ville étape du Paris Dakar.

Au passage, photo d’un géoglyphe, el Gigante d’Atacama qui représenterait une autorité indigène. A vous de juger.
Passage par Humberstone, ville fantôme qui a eu ses heures de gloire avec l’exploitation du salpêtre. On y voit bien sur les bâtiments industriels, mais aussi les maisons d’habitation, les services publics, et tous les ustensiles de la vie, de la marmite à l’outil de travail, en passant par le jouet de gamin. Ce type de site est fréquent dans la région, car cette activité a périclité.

L’arrivée à iquique se fait par le haut, par les monts recouverts de sable. La vue est impressionante, et la ville semble coincée entre l’Océan Pacifique et les dunes de sable qui la serrent au plus près. Ce sera ensuite la descente vers le sud, vers Antofagasta, par la route côtière, rocheuse, avec des colonies d’oiseaux et de lions de mer. Dommage, pas de pingouins.



Lundi 18, j’ai réservé pour visiter la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du mon, Chuquicamata. Affaire à suivre.

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