Trajet Amérique du Sud


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mercredi 20 octobre 2010

Chuquicamata, la mine qui impose

Tout d’abord, mille excuses pour le dernier article dont la présentation a été baclée, trahi par une connexion internet déficiente. Je devrais mettre les photos  juxtaposées au texte avec cette nouvelle parution.
Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je joue le tamalou. Me  voila parti pour un tour de bus pullman aire conditionnado. Oh ! Pas pour loin.  16 km aller et autant retour.
Je visite la plus grande mine à ciel ouvert du monde, la mine de Chuquicamata, près de Calama. Pour ceux que ça intéresse, allez vite voir sur Google Earth, on voit bien les 3 trous, car il y a 3 mines.

C’est le pays de la démesure. Elle fait 5 km de long, 3 de large et 1 km de profondeur. Bientôt, les Chinois qui sont le 1er client du Chili pour le cuivre, vont venir voir si le trou n’arrive pas chez eux. On prévoit encore 90 ans d’exploitation au rythme actuel, mais on s’orienterait maintenant vers une exploitation souterraine, enfin, si j’ai entiendo bien.
Bon. On nous a parlé du cuivre, du processus chimique et industriel pour l’exploiter. Mais c’est barbant. Ce qui intéresse  tout le monde, ce sont les machines, et elles sont ENORMES. Malheureusement, ils nous ont autorisés à sortir du bus qu’une seule fois, et encore, avec casque sur la tronche.




J’ai quand même pu choper quelques clichés. C’est à tomber sur le cul la taille de ces engins, tombereaux ou pelles. Regardez le chauffeur et vous comprendrez. Ils peuvent charger 400 tonnes de minerai !! En 3 cuillérées, la pelle a rempli la benne. Et vas y Toto. Il faut remonter 1000 m de dénivelé. Je ne connais pas la conso, mais on doit être au-delà des 10 litres aux 100 !
Il y a 20 000 personnes qui travaillent sur le site, 24 heures sur 24. L’ancienne ville de Chuquicamata a été abandonnée et maintenant les gens vivent à Calama, ville dortoir de la mine.
Remarquez un truc ; on roule à gauche.

Maintenant, je repars vers les grands espaces, direction les innombrables sites qui entourent le petit village de San Pedro de Atacama, où nous sommes déjà passés, en coup de vent.

1 commentaire:

Singapur a dit…

Salut Didier!

Je suis Dikran, on s'est rencontre sur la route au sud du Surire, le jeudi.... 14 oct. Je suis descendu a Antofagasta le landemain, pris l'avion a Santiago pour le weekend et puis rentre a Buenos Aires le 18. Avec la follie, je n'ai pas eu le temp jusq'aujord'hui pour visiter ton blog. Franchement c'est une veine parce qu'il est excellent!! Ca a etait interesant de retrouver l'histoire de ta rencontre avec Jean Jacques et Martine, decouvrir que tu as fait un parcours assez vite les jours suivants (soit tu a ralentis de trop avec les Haut-Savoiennes et a du ratrapper les temps, soit ton rythme et plus vite que ce que l'ons aurait imagine).

Tres interesant aussi de lire ta description sur Chuqui, dont j'ai pas pu visiter a cause des horaires. Comment a t'elle pu devenir une ville abandonee, si la mine continue a fonctioner? Qu'est qui c'est passe avec ses 18000 habitants, selon mon Turistel? J'ai ete vraiment surpris, et ca m'a pris du temps pour me rendre compte, que la ville (ou ce qui reste d'elle) etait derriere la poste de controle et que je ne pourait pas la parcurir avec la voiture, visiter son eglise, son parc ou de m'y restaurer, etc.

Ceci peut t'arriver trop tard, comme meme si t'a aime Humberstone et t'a envie d'en voir plus, il y en a plusieurs petites "oficinas salitreras" sur la 5 dont certaines d'elles deviendrons de futurs Humberstones sans doute. Si tu reprend pour le nord du Chili je peu t'en recommander un ou deux.

Profitez bien du reste du parcours!

Dikran.