Trajet Amérique du Sud


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dimanche 24 octobre 2010

Chile - El desierto d'Atacama

Maintenant, direction le sud de San Pedro, vers le fameux désert d’Atacama  réputé pour être le plus aride au monde, et aussi vers les montagnes qui le longent, le long de la frontière Chile Argentina.
Dans le désert, il y a le salar d’Atacama, avec ses lagunes d’eaux salées, ses flamands roses, sa croute de sel.    
Il faut pour les voir prendre des pistes où la poussière s’immisce partout dans la bagnole. Je suis parfois obligé d’ouvrir les 2 fenêtres car je suffoque ! Qu’est ce que vous êtes bien dans votre canapé cuir !
Ce sera les lagunas Cejar, de las Piedras où j’en profiterai pour faire trempette, histoire de voir ce que cela fait de flotter dans une eau hyper salée. Ce que je verrai surtout, c’est qu’après, les godasses et le maillot de bain sont raides de sel. Et comme ici il faut économiser l’eau, le rinçage attendra.
A 13 km de piste, la laguna Tebenquiche. Personne. Nadie. La laguna pour moi tout seul. Il faut faire gaffe quand on y va, car la piste arrive sur 2 « petits » trous d’eau, comme ça, au milieu de rien, d’une profondeur insondable. Un peu de vitesse, et plouf.
Ce sera ensuite la laguna Chaxa et ses flamands roses. Ce qu’il faut remarquer, c’est que le salar est un véritable champ de labour. L’effet de l’évaporation sur la terre imbibée d’eau salée donne ces monticules  qui craquent sous les pieds, qui peuvent se dérober à tout moment pour vous mettre les panards dans une boue innommable. On est loin du salar d’Uyuni et de sa platitude immaculée.




Il y a de la vie dans ce milieu ; des oiseaux, des flamands de 3 espèces (impossible à différencier pour le néophyte que je suis, même avec un prospectus explicatif- Flamand andin, de James et Chilien), des lézards…
Ensuite, ce sera la montagne, avec la piste qui mène à l’Argentine par le paso (col) sico. Vous allez dire que je radote, mais que dire d’autres, je n’ai pas mon dictionnaire des synonymes pour trouver d’autres qualificatifs. C’est beau. Des lagunes à vous couper le sifflet (à 4500m). Les lagunas Miscanti, Miñiques, Tuyajto. Des trucs d’enfer qui valent ou égalent les coins dits super touristiques comme le sud Lipez en Bolivie. Là, il n’y a personne.

  


Au salar d’Aguas calientes, je ferai un bivouac génial, avec vue le salar, dont les eaux au petit matin sont á la fois bleues et vert laiteux. A l’abri du vent et orienté plein est. Que demander de mieux ? Un peu plus de degrés mister.
C’est aussi un festival de couleurs. Monsieur le peintre du grand Univers, où avez-vous trouvé toutes ces teintes ? Où avez-vous trouvé toutes ces formes ? En tout cas, vous ne manquez ni de goût, ni de palettes de couleurs. Cessons de parler. Regardez.
Et au milieu de tout ça, 2 zorros (renards), un vieux comme moi au poil tout décati, et un jeune, qui doit encore apprendre ce qu’est la vie car il s’approche bien près des voitures.




 










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