Trajet Amérique du Sud


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mercredi 20 octobre 2010

Atacama: un nom mythique

Après les frasques humaines sur la nature à Chuquicamata, retour dans la nature réduite à sa plus simple mais plus belle expression. Je vais maintenant vadrouiller pendant un certain temps autour du petit village de San Pedro de Atacama, dans le désert éponyme. Et il y a des choses à voir.
A 30 km de Calama, commençons par le petit village de 400 âmes de Chiu Chiu avec sa vielle église, la plus vieille du Chili parait il.
Construite en adobe, sa toiture est très particulière et sa charpente de bois maintenue par des lanières de cuir, le tout entourée d’une enceinte blanchie à la chaux du plus bel effet dans cet environnement minéral.
J’y fait la connaissance d’un Chilien, guide de son état, qui se rancarde sur le Toy et le prix pour en faire venir un d’Europe ou du Japon. Le toy fait toujours son impression. Des Brésiliens à El Tatio voulait que je leur donne le cahier des charges du véhicule. Un Allemand en minibus n’arrêtait pas de baragouiner sur la voiture…
Tiens. Je vais vous faire travailler un peu, en particulier les gars forts sur la technique, et il y en a. J’ai rencontré des Suisses qui ont acheté en Bolivie le nouveau modèle du 78, modèle inscrit sur la carte grise. Si l’un ou une d’entre vous pouvais me donner le modèle de ce véhicule et l’époque, cela satisferait ma curiosité. Pour info, les Boliviens doivent avoir trouvé le filon car ils vendent ça 6000 US$.


Passage rapide par la pukara de Lasana et ses géoglyphes. Une pukara est une ancienne forteresse.

Puis direction la laguna Inca Coya, à ne pas confondre avec l’horrible boisson préférée des Péruviens, celle au gout de malabar, l’Inca Cola. Pouah ! Quand on arrive par la piste, rien ne laisse présager que l’on va découvrir une étendue d’eau ainsi. On reste béat d’admiration devant le lieu, devant la couleur. Vous allez dire que je commence à radoter, à faire du Gérard Holz, mais que voulez vous, quand c’est beau c’est beau. Je ne vais pas vous dire le contraire. Voyez mon indépendance d’esprit ; rappelez vous mes propos sur la Colombie.
Bref, c’est le lieu de bivouac idéal, certes avec du vent mais cela est normal avec le coucher de soleil. Il se crée des thermiques qui disparaissent avec la nuit. Silence garanti. Seul au monde. Il parait que c’est ici qu’est mort un fils Cousteau. Si quelqu’un veut bien éclairer ma lanterne sur le sujet car je n’ai vu confirmation nulle part de ce dire. Je crois qu’on ne connait pas la profondeur de cette lagune, comme de beaucoup d’autres d’ailleurs.
Puis je me lance dans une piste pour rejoindre le village de Caspana. Le paneau a barré ce nom. Mauvais signe. En plus indication de chemin peligroso ! Je me lance quand même et sur les premiers km, je ne serai pas déçu du voyage car le chemin surplombe le cañon du rio saldo (salé) et c’est de toute beauté. Après la piste devient toute rafistolée avec des pierres sur le bord du trou, il n’y a aucune indication et des bifurcations, et bien sur pas un clampin pendant les 2 ou 3 heures de mon périple. Mon petit diable me disait d’y aller et mon petit ange de faire demi tour. Sage décision.
Direction les geysers d’el Tatio. Il me faut encore une fois passer de 2500 m à plus de 4000. C’est là que je rattrappe le « 78 » arrêté pour cause de surchauffe dans la montée. Un froid de canard, et comme d’hab une nuit quasi blanche, symptôme du mal des montagnes. Le Martini n’y a rien fait ! Damned.


Bon, que dire des geysers del Tatio.  C’est un grand site ; cela fume de partout, glougloute de partout, joue la cocote minute de partout. Certes. Mais même en se levant à 5h pour y aller de nuit par une piste sans indication et au milieu des geysers (pas rassurant en pleine nuit), le jet le plus haut a du atteindre les…le… mètre. Pas de quoi pavoiser. Rien à voir avec Yellowstone ou les geysers de Nouvelle Zélande d’après une française de passage.
Alors, il faut se rattraper sur la poésie, les belles couleurs, le bruit, les formes, une piscine où l’on peut se baigner (le plus dur c’est de sortir). A ce petit jeu, je pars le dernier du site à 10h30 !! Tous les minibus sont retournés au bercail. Visite à la chaine. Dure vie de voyageur.
Retour sur San Pedro, pour la 2e fois.









1 commentaire:

Anonyme a dit…

D'accord avec vous sur le Tatio. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Parcontre Chui-chui, quelle délice! Je crois qu'ne partie de la charpente est en madrier de cactus. La Laguna est aussi assez mystérieuse, plantée là dans le désert, avec sa forme circulaire et son fond sans fond.

Vincent Gelez