Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

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mercredi 5 mai 2010

C'était écrit...

Souvenez vous, il y a quelques semaines, en Argentine, nous étions pour aller les voir les cascades de la Mocona sur le rio Uruguay. Les fortes pluies nous avaient empêchés de les voir. Désormais au Brésil, nous nous sommes dits que nous pourrions y aller du côté brésilien, où elles s'appellent los saltos de Yucuma. Bien sur, aucune indication dans les guides. Mai que fait la police?
On y va donc avec notre sens de l'orientation, jusqu'à la ville de Itapiranga, soit 400 km vers le sud.
Le paysage est beau, vallonné, verdoyant, style Auvergne avec des bananiers si vous voyez. On culmine à 800 mètres.
Ah, une première. On se fait arrêter par la police. On ne comprend rien de rien. Dépité, il nous laisse repartir.

Là, à Itapiranga, rien de rien, aucune info. On demande avec notre brésilien fluently; on nous dit qu'il faut prendre le bac et traverser le fleuve. On nous dit qu'en raison du 1er mai, il y a 4 jours fériés et que c'est fermé encore 2 jours. Notre moral est en berne mais tant pis, on y va.
Nous suivons un brésilien sur une route de pierres plates dignes du temps des diligences pendant 25 bornes jusqu'à Tenente Portela puis 20 km d'asphalte pour arriver à un portail fermé. Ce n'est pas facile à trouver.
Le gardien du parc nous indique que c'est fermé...car le niveau du fleuve est trop haut et qu'il n'y a plus de chutes. Les infos étaient bonnes mais incomplètes, par contre le résultat est le même.
Le fleuve a en effet son lit qui se partage en deux; à droite, lit normal, à gauche un affaissement longitudinal. C'est une chute en longueur et c'est la partie droite du fleuve qui tombe en cascade dans la partie gauche affaissée. Mais quand il y a beaucoup d'eau, la partie affaissée se remplit d'eau et il n'y a plus de chutes.
Voici une photo d'internet pour vous donner une idée.


C'était écrit; onne verra pas ces chutes et le proverbe s'avère vrai: jamais 2 sans 3, mais quand?
Nous allons maintenant vers l'état du Mato Grosso, dans le Pantanal.

En ce lundi 3 mai, nous faisons la route en sens inverse, et le temps se gâte, mais moins que précédemment. Une nuit dans une station service (eh oui, on y prend goût), nous passons par la ville de Cascavel et Toledo, au Brésil, pas en Espagne.
A le recherche d'un bivouac, nous avons la chance de rencontrer Marcelo Girardi. Cela ne s'invente pas. Un jeune propriétaire terrien qui nous offre l'hospitalité sur une pelouse digne d'un golf, pelouse que nous avions aperçu mais que jamais nous n'aurions osé fouler avec la voiture.  Bivouac super agréable d'autant que le ciel est redevenu azur.
Marcelo est vraiment super sympa; il nous amène du lait de la ferme, des bananes du jardin, aime dialoguer avec nous dans un mélange de portugais, d'espagnol et d'anglais.
Nous en profitons pour "restaurer" un peu le toy; un coup de silicone pour minimiser les fuites d'eau du toit que nous étions malheureusement obligés de fermer lors des grosses pluies, ue goutte d'huile par ci par là.  L'autre jour, j'avais déjà changé les plaquettes de frein arrière.
Bref, le quotidien, le même que le votre, avec les petits tracas, avec quelques dizaines de milliers de km d'écart.
On essaie de trouver un cyber (ici rien dans les stations) et on vous envoie tout ça.

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