Nous continuons la descente. Dans le parc Monte Leon, avec ses pingouins et ses lions de mer, je rencontre un couple de belges, Romney et Liliane et leurs 2 enfants. Nous sommes désormais 3 à rouler ensemble.
Des kilomètres, encore et encore. Passage à Rio Gallegos, dernière ville avant de quitter le continent. Direction le cap des Vierges avec sa grande colonie de pingouins. On retrouve Chris et Johan, Nous sommes 4. Et voilà les mythes qui s’égrènent.
1 – La Ruta 40 km 0. Ça vaut bien une photo. Nous sommes au début de cette route mythique.
2 – Magellan. Cela vous dit quelque chose ? Et bien nous voici au fameux détroit. Plat, rien à voir.
3 – Terre de feu. C’est de l’autre côté.
Je vais vous dire, c’est bien beau tout ça vu du blog et de loin. Parce que sur place, ça caille. Un vent, toujours et toujours. Alors le détroit de Magellan, c’est plus agréable en photo bien que ce ne soit pas du tout photogénique.
Et tout ceci dans un imbroglio de clôtures qui délimitent les frontières car les 2 pays se tirent la bourre pour le territoire…et le pétrole dont on aperçoit au large les plates formes et, période oblige, les arbres de Noël.
Au Cabo de las Virgenes, passer d’Argentine au Chili prend 2 m en sautant la barrière ou 400 km par la route. A vous de ne pas choisir. mais nous avons droit à une très belle colonie de pingouins, la plus belle de toutes pour nous.
En cherchant un raccourci via une estancia, nous arrivons chez Mr Benetton. Petite estancia avec 120 000 ha de moutons. Ceci dit, dans le coin, le terrain doit être compté et l’hospitalité peu développée car on se fait déranger 2 fois, une fois par la sécurité du pétrole, et une fois par le proprio car nous dormions sur un petit bout de sa propriété. Ainsi va la vie.
Dernier bivouac sur le continent à la laguna azul, beau lac de cratère, malheureusement plus gris que bleu vu le temps.
Lever tot pour les 2 passages de frontières, car, pour aller à Ushuaia, il faut d’abord passer par le Chili et prendre le bac pour passer le détroit (126 $ pour 4 km ; un peu cher tout de même) .
A bientôt en Terre de feu, qui porte bien mal son nom je vous le dit.
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