Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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lundi 27 août 2007

Astrakhan

18 08 2007

Notre rendez-vous à 10 h avec Georgi tombe à l'eau. Nous l'attendrons en vain et il n'est pas joignable sur son portable. Nous décidons de partir sans lui, direction le Kremlin.

Nous voulons acheter des billets, pour les étrangers 350 r chacun plus droit de photo 150 r. On fait la queue. Ce n'est pas la bonne caisse, celle pour les étrangers. On va à une autre caisse où en fait, on nous impose un billet toutes visites à je ne sais plus quel prix, plus un audio guide chacun à 200 r des fois qu'on serait trop con pour se débrouiller seul ou même avec un seul audio guide. Et en plus, il fallait reprendre un autre billet à l'intérieur. C'est vraiment prendre les touristes pour des pigeons. Et pour le sourire de la caissière, il y avait encore un supplément.

Voyant cela, nous n'y sommes pas allés et nous avons bien fait.

Après un déjeuner conseiilé par le Routard, bien mais pas de bonjour ni au revoir et le fait de parler anglais les faisait beaucoup rire, visite de l'intérieur de la cathédrale Basile le bien-heureux, celle de toutes les couleurs que vous avez en photo. Bien restaurée et très belle à l'extérieur; mais en dedans, c'est loin d'être ça. 100 r par adulte et 50 pour les enfants et 130 pour la photo. Une nouvelle fois déçu.

Nous ne visiterons plus l'intérieur des monuments; nous avont souvent étés déçus. Chez nous, quand on visite un chateau, on en a généralement pour son argent. Là, ce n'est pas le cas. Restauration inexistante ou inachevée; manquede moyens?

Coup de fil de Georgi à 16 h. Il nous rejoint une demi-heure plus tard. On retrouve aussi son frère Ilia avec sa girl friend - très jolie - et un copain Max. Max parle très bien anglais et français. Ensemble et dans sa belle Audi 6 cylindres, il nous fera découvrir des panoramas sur Moscou, des parcs et monuments, et le cirque de Moscou. Il n'est rien de moins que le petit-fils du fondateur et fils du directeur. Il nous propose très gentiment d'assister au spectacle, mais il est trop tard. Qu'à cela ne tienne, à l'entracte, nous devenons des VIP photographiés avec chimpanzé, panthère, tigre, chameau. Nous passons devant une foule de gens; nous ne sommes pas habitués à un tel traitement. Max nous offre cela avec grand plaisir; c'est l'hospitalité russe, une autre russian tradition.

Nous croiserons également le convoi présidentiel de notre ami Poutine que nous avons rencontré quelques heures plus tôt..

Demain, Georgi nous invite avec le papa, la grand-mère, à un barbecue dans leur datcha. Une autre belle expérience que nous vous conterons.

19 08 2007

Nous sortons de notre emplacement de campoing; c'est un complexe sportif avec le fameux marché aux alentours, et il y a des agents de sécurité partout. Ils ne veulent pas nous laisser sortir! Un comble. Au bout de 3 mn d'incompréhension, ils n'ont pas d'autre solution que de nous laisser; que pouvaient ils faire d'autre, surtout qu'il y avait déjà une queue de bagnoles derrière nous qui commençaient à klaxonner.

On retrouve Georgi avec Oleg son père et sa mère. Ils nous font visiter un peu Moscou .Ensuite direction la dacha, à 100 km au nord, après Sergei Possad. Au bord de la foret, une petite maison en bois, sans eau, sans électricité, bref une dacha.

Il y a là Igor, le frère de Oleg, avec sa femme, son grand fils Alexander, sa femme et ses 3 enfants, son autre fils Igor. Et 3 babouchka, des vraies grand-mère russes. Alexander a vécu 3 ans en Israël avnt de venir à Moscou.

Dejeuner. Il commence par un discours solennel de Oleg pour notre présence parmi eux; nous souhaitant tout plein de choses. Le ton est sérieux; nous sommes impressionnés. BBQ, vodka - raisonnable - cornichons, poivrons, brochettes russes "shashlick", le plat traditionnel, poulet bbq sauce mayonnaise russe, cotelettes de porc style rillons, viande entourée de feuilles de vigne - dolma - spécialité arménienne.. Champagne russe, vin français - notre cadeau - et thé caucasien salé et poivré. En effet, nos hôtes sont d'origine caucasienne, et parlent une des langues du Caucase, le farsi, comme en Iran. Ils parlent aussi allemand.

C'est bon, ce thé a un gout de soupe plutot que de thé. Original. Nous sommes vraiment au coeur des coutumes russes traditionnelles. Nous adorons ces moments. Pour finir, une pastèque énorme d'Astrakhan et un thé à la myrtille. Super repas, super ambiance.

Puis ballade dans la foret pour ramasser des noisettes. Ravitaillement en eau potable à une source voisine. On en profite pour remplir notre réservoir de 100 l. Russian tradition; ils se renversent des seaux d'eau froide sur le corps, prétextant qu'elle a des bienfaits thérapeutiques. Il faut être russe pour aimer cela; nous nous sommes abstenus, en profitant pour filmer la scène.

Détour par un lac; idem. Bain sans plus de façon, y compris pour la petite dernière de 7 mois. Ames sensibles s'abstenir; Nous comprenons pourquoi, adultes, les russes ne craignent pas l'eau... froide.

A notre retour, un conte nous attend, mis en scène avec des figurines de carton et un décor de bois. Traduction live par Georgi. Bravo. Mais toute la journée, nous avons oscillé entre anglais, allemand et russe et français.

Nous dormirons sur place. Nombre de nos compagnons rentrent sur Moscou pour reprendre le travail demain. Les adieux sont teintés de grande émotion; les signes d'amitié fusent - couteau caucasien pour moi, poupées russes en chocolat pour Camille qui avait déjà eu droit le matin à un poussin de 40 cm de diamètre - encombrant le cadeau . Les larmes ne sont pas loin. Oleg et Georgi doivent venir en France fin d'année. Ils sont expressément conviés à venir dans notre isba.

Demain, Oleg, qui travaille pour le guvernement russe, va à Rostov rencontrer notre bienfaiteur et ange gardien, à savoir Youri. Nous lui transmettons nos amitiés, et beaucoup plus pour tout ce qu'il fait pour nous.

Demain, départ pour le sud de la Russie. Cela fait 3 semaines que nous y sommes et nous n'avons pas vu le temps passer. Heureusment que ce journal de bord permet et permettra de fixer les souvenirs. Déjà 3 500 photos et environ 6 000 km.

20 08 2007

Cette nuit, il pleut beaucoup. Le matin, des mulots russes se promenant sous la tente et la secouant de leur petit dos musclé, nous réveillent.

La babouschka qui a dormi dan sa tente, est déjà debout. Le petit-dejeuner est traditionnel. Avec elle, on discute en allemand. On découvre qu'elle est une mystique écolo, qu'elle a des lectures de ses maitres; elle prone une vie 100% nature, pour tous les hommes. Bref, le temps passe, et elle nous propose d'aller voir une cascade. Pas facile de partir comme ça; ça nous rappelle des invitations d'un autre continent.

C'est une piste qui mène à la cascade. Avec la pluie de la nuit, il y a une couche de boue sur du dur, et c'est une patinoire. Il y a des ornières. Un Opel Frontera est dans la boue jusqu'au chassis, masl il a certainement voulu faire son malin, en sortant des traces. Nous y allons à pied, avec les 3 petiots. C'est loin, ça glisse, et les pompes sont lourdes.

En fait de cascade, c'est un filet d'eau qui alimente une église piscine! Plutot sympa.

Ce qu'il faut retenir, c'est que c'est une eau bénite, ou miraculeuse, comme vous voulez. Nous avons effectivement remarqué que les russes sont trés dévots. Dès qu'il y a une relique, une icone, un saint pour ceci ou pour cela, ils jettent des pièces de monnaie, embrassent maintes fois l'objet de leur adoration, se signent 10 fois devant une icone. Ce matin, ils viennent par dizaines pour se baigner dans cette fameuse eau à ...2 degrés, en emmènent dans des bidons, se signent avant d'y entrer, etc. Incroyable; rien à envier aux Musulmans. Certes pas de prosélitisme, mais une très grande ferveur.

On se quitte vers 14 h, en se remerciant mutuellement, nous de leur accueil, et elles de notre venue, de notre présence. Nous sommes invités à repasser par chez elles. C'est ça l'hospitalité. Et Camille est encore adulée. S'ils savaient comment elle peut se comporter avec nous. Mais ceci est une autre histoire.

Direction Moscou. Autant hier, en venant - Dimanche - c'était fluide, autant aujourd'hui, nous replongeons dans les embouteillages. Nombreux accrochages, un accident mortel avec une pauvre piétone gisant au milieu de la route. Bref, nous n'avons qu'une hâte: quitter cette ville et retrouver la cambrousse.

1500 km nous séparent d'Astrakhan, notre ultime étape chez des amis de Youri. Nous avons rendez-vous le 28.

21 08 2007

Etape de liaison comme on dit sur la fastidieuse route qui mène à Volgograd, ex Stalingrad connue pour la grande bataille que vous savez.

Le paysage change; nous sommes dans le grenier à blé de la Russie; des champs immenses, des tracteurs énormes, ils labourent même en hélicoptère.

Rien à signaler sauf notre première vidange. Quel fait extraordinaire! Et oui. Pour commencer, trouver un garagiste relève du parcours du combattant; à chaque fois qu'il y a un panneau avec une clef russe indiquant la présence d'un mécano, on ne trouve rien. Heureusement que Georgi nous a fait un papier en russe indiquant ce que nous voulons. Un bon gars nous demande de le suivre avec sa Lada chez le mecano. Ouf.

Sérieux, il s'assure que nous avons bien les pièces de rechange. J'aurais du prendre mon graisseur à cardans. On demande le prix avant, une vieille habitude: 300 R. Correct pour nous, mais comme il ne fournit rien, il doit faire une bonne affaire.

Tchai (thé), tant qu'à faire. Sympa. On discute en allemand. Je lui file ma clef à filtre, car la sienne, une courroie usée et un levier, ne fonctionne pas. Il fait attention; c'est un bon pro. On lui montre sur une carte notre périple, et comme à chaque fois, la même réaction: surprise, puis admiration. Le pouce levé est un signe international. L'autre jour, à Souzdal, l'espagnol a quant à lui, fait autre chose plus trivial, difficile à expliquer par écrit. Faites fonctionner vos méninges.

Bref, on sympathise, il nous parle de sa famille, de ses enfants, de ses petits-enfants, de ses motos de cross. Kawasaki, c'est mieux que Cz. Il nous demande notre adresse mail. On fait des photos.

Au moment de payer, il nous colle un mot d'anglais, comme ça; c'est le premier: "present". On insiste. Non, pour lui, c'est un honneur de nous recevoir. Il nous a même demandé un autographe. Sacré Evguenei de Michailov. Russie.

22 08 2007

Encore une étape de liaison; On fait au plus 300 km par jour en partant à 11 h après les cours. Il faut être très vigilant sur cette route dégueulasse et très dangereuse, avec des conducteurs prenant des risques fous. Ils sont comme sur un circuit, au millimètre.

Courses pour 3 jours pour environ 500 r. Le saumon congelé est à 311 r, le pain à 10 r, le beurre 31 r. Ne pas se gourer pour le beurre; hier on s'est retrouvé avec du beurre de cacao, d'ailleurs très bon.

Température caniculaire; 36 degrés.

23 08 2007

La journée commence mal. Levé à 7 h 30. Un gus vient vers moi; il baragouine en russe et normal, je ne comprend rien. Bien sur, je me doute du problème. Cette nuit, j'avais entendu quelqu'un marcher. Deux autres arrivent. Même scenario. Ils ne savent pas comment faire; ils ont kekchose à dire mais on ne comprend pas. Soudain le premier dit "it's private; you must go away". Alors, on go away.

160 km plus tard, on arrive à Volgograd. La ville a été complètement reconstruite après la guerre. C'est sinistre; les installations industrielles d'une incroyable vétusté. Après, on s'étonne que ça pète.

La traversée se serait bien faite sans un putain de bouchon pour un petit chantier; c'est la 1ere fois où on voyait les flics se rendre utiles en faisant la circulation; il faut dire que, sans eux, on aurait eu du mal à passer de 3 files à 2.

On essaie de déjeuner sur les bords de la Volga que nous rencontrons à nouveau. C'est une immense plaine fertile large de 25 km et surplombée par un plateau de 30 m. On se dit que ça ferait un bon coin de bivouac, Dans un labyrinthe de chemins, on arrive sur le bord d'un petit bras, avec une plage de sable et 2 voitures. On se baigne. Notre voisin nous aborde, nous montre sa pêche, french friends, karachov, ou quelque chose dans le genre à tout bout de champ. Vladimir, avec sa femme, son fils et la babouchka, nous invitent à manger une succulente soupe de poissons et les poissons. Karachov. Des jeunes arrivent avec leur side-car pétaradant; ils boivent, jettent tout à la rivière. Lamentable. Ils trouvent le moyen de piquer les tongues de Camille. Vladimir les appelle; ils doivent ramener les pompes. Que nenni. Ils reviennent, une fois Vladimir tout juste parti, avec du bois pour un siège. On n'aime pas. On décide de partir, mais il se fait tard. Nous ne pouvons pas aller très loin. Nous trouvons un petit coin sous des arbres, éloignés des regards - la nuit tombe - avec des moustiques et des frelons. Quand ça va mal, ça va mal. Espérons que la nuit sera tranquille.

24 08 2007

La nuit a éré tranquille. Par contre, le matin, dès 7 heues, nous sommes obligés de nous lever car il fait trop chaud sous la tente, et de changer de place because les frelons.

Nous trouvons refuge à quelques mètres. Leçons. Globalement, c'est difficile car Camille n'a pas le même comportement avec nous qu'avec les profs. Rebelle, mauvais caractère, pleurs, et quand elle est comme ça, rien ne rentre. Nous sommes obligés de faire beaucoup plus d'éducation que d'enseignement. Espérons qu'elle comprenne avec le temps.

Coup de fil de Youri. Nous devions arriver à Astrakhan mardi. Or, ce jour, visite du ministre de l'Agriculture et Président du Crédit Agricole russe dont Youri est le boss, mesures de sécurité importantes et notre hôte ne sera pas disponible.

Nous y serons donc le soir, mais rien n'est préparé.

Il reste 350 km; la route est meilleure, moins de circulation, mais quelle désolation. Désolation des paysages avec de l'herbe rase toute sèche, désolation des villages sans âme et très laids. Nous préférons la misère en Afrique; au moins elle a en partie conservé ses traditions. Ici, tout est contemporain, mais moche, délabré, en ruine. Où est le bout du tunnel pour ces gens? Et même par 37 degrés, la misère ne nous semble pas plus supportable.

Astrakhan. Ville qui a un certain charme; des maisons pas belles forcément, mais pas moches, une taille humaine, des jeunes; bref pas la plus laide que nous ayions vue. Des visages d'Asie centrale font leur apparition. Nous allons bientot changer de monde à nouveau.

2 difficultés. Trouver un connection internet. Cela fait 3 semaines que nous n'avons pas parlé aux gars et ils vont se demander si nous sommes toujours vivants. Et une recharge de tel car en recevant des appels, cela débite le compte de celui qui receoit et Youri ne peut plus nous joindre pour fixer les conditions du séjour.

L'information du Lonely planet sur ce point et fausse. Rien au Dair. Un jeune me trouve une connexion internet après une demi heure de recherche. Sympa sa disponibilité pour un étranger. Aller au cinema Oktober, il y a un cyber.

Finalement, nous rencontons Sergei et son interprète en anglais Marina. Class, Sergei avec son Toy Land Cruiser Station Wagon V8.

A la nuit tombée, direction la "base", un camping à une cinquantaine de km du centre. Il fait nuit. Hyper dangereux; des piétons, des trous dans la route, des chèvres, des vaches. On manque de se farcir un cheval.

Le camping est en fait une petite résidence de vacances. Youri a assimilé le fait que nous dormions en tente, Dimanche, une croisière est prévue sur la Volga pour voir des fleurs de lotus, spectacle propre au delta de la Volga. Lundi, visite du Kremlin, courses, parallèlisme du land, quoique le remède pourrait être pire quele mal ici - l'état des routes a eu raison du train avant qui ouvre et bouffe du pneu - en espérant que ce ne soit pas les silent blocs des amortos qui se fassent la malle - sacré suspension de m. -et Sergei nous emmène à la frontière kazakhe.

25 08 207

Jour de repos. Il fait chaud. J'ai la chiace comme on dit. Enfin, ça va passer. C'est peut-être l'effet de l'eau de la Volga. Tout le monde se baigne dedans, mais je voudrais bien connaitre les résultats des analyses. Bon, tant qu'elle n'est pas radio-active!

Bain à la plage. Attention aux serpents hors et dans l'eau. Ca se dit comment inch allah en russe?

Le soir, des vacanciers font la nouba avec une musique kitch à tue-tête jusqu'à 3 h du mat. Apparemment, personne n'y trouve à redire. Auparavant, nous avions déjà fait avec, mais là, à part Cam, pas moyen de trouver le sommeil dans ce vacarme d'un Tino Rossi russe à la sauce ringarde. Ils ont pour certains un côté franchouillard très développé! Ca manque de finesse. Généralement, ils aiment bien mettre à fond leur auto-radio. C'est comme ça.

On réussi à mettre en route le tel sat; il nous manquait le code pin. Nous nous sommes bien connectés à internet au camping, mais sur une ligne téléphonique. Je vous dis pas, On a juste réussi à écrire un mail aux gars pour leur dire qu'on était vivant, et qu'ils ouvrent un autre mail de 95 ko qu'on ne pouvait pas ouvrir ici. On se demande si ce retard internet n'est pas délibéré, des vieilles habitudes du passé. L'Afrique, en quelques années, s'est équipée, et là, c'est la chiotte. On peut s'interroger.

Avec tout ça, le blog va finir par être censuré.

26 08 2007

Sans Youri et Serguei, nous n'aurions pu découvrir cela. Merci à eux pour cet accueil que nous n'oublierons pas.

On se pose toujours des questions sur le niveau de vie des russes. Au camping, Youri nous annonce 400 r par personne, ce qui est cher pour uniquement mettre sa guitoune et pour un niveau de vie comme celui de la Russie.. En fait, à l'arrivée, ce sera 200, tour de passe passe.

Les vacanciers ici présents louent des chalets immenses, ont des groses bagnoles, genre Land Rover tout neuf, des bateaux à moteur, jetskis, bref ils ont l'air d'avoir les moyens. Ce matin, il y en a un qui nous a dit en anglais très correct qu'il avait rencontré des français de chez Thales à un salon aéronautique à Moscou. On situe mieux le niveau ainsi.

Vous vous rappelez de Sergei et de son Toy. En France, je crois qu'ils ont arrêté de commercialiser les V8. Pas de demande.

A côté de ces gens, les employés du camping, par exemple, bossent on dirait 24/24 h; on les voit tout le temps, et tous les jours, y compris samedi et dimanche.

La Russie est un peu comme un 4x4, il y a la vitesse courte et la longue. Ce n'est pas possible que le salaire du Russe moyen lui permette de telles vacances! Ou alors, il faut qu'on nous explique.

Un autre aspect qui nous surprend; l'autre jour, Camille s'est barboter ses tongues très usagées à 3 roubles 6 kopeck. Aujourd'hui, et toujours dans le camping, on s'est fait barboter une pastèque... que nos voisins nous avaient si gentiment offert. Allez comprendre. Une malheureuse pastèque. Heureusement, hier soir j'ai dit à Annie qu'il fallait rentrer notre cantine et notre linge. Ce n'est pas pour la valeur, mais c'est utile et allez donc retrouver une cocotte minute ici!

vendredi 17 août 2007

Moscou

De longs jours se sont écoulés depuis notre dernière connection. Désolé. Encore aujourd'hui à Moscou, il nous a fallu essayer plusieurs cyber cafe pour pouvoir se connecter. A la fin, on aura bu trop de bière, hic, et par les températures caniculaires que nous connaissons, bonjour les dégats.

On vous livre donc le journal avec beaucoup de dates. il vous faudra donc reprendre la chronologie. Bonne lecture.

09 08 2005

Réveil 6h 30. Le soleil donne dans la chambre, et la chambre sur le lac. Magnifique.

Petit dejeuner pantagruelique; on finit les restes de la veille, sans la vodka quand même.

Serge, le chauffeur est ponctuel. Nous le suivons jusqu'à la banque, où le Land est mis à l'abri dans la cour cloturée, puis dans un garage avec une porte quasi blindée. La voiture est dans un coffre-fort, et on nous donne la clé.

Direction l'embarcadère avec Youri; on retrouve Luba et direction Kiji dans un Ngv local. Durée du voyage: 1h 20. Nous sommes sur le 2e plus grand lac d'Europe, une vraie mer intérieure. Des centaines d'îles; un véritable labyrinthe.

Des dizaines de bateaux débarquent un flot de touristes. On entend parler français.

Nous en profitons pour envoyer une carte postale à Margaux et Philomène. On emm... clairement la postière de Kiji et elle le montrait ostensiblement.

Deux heures de visite, et nous allons à l'hotel situé sur une île voisine. Le patron - un autre Youri -vient nous chercher avec son canot à moteur Une ferme transformée en hotel; une chambre avec salon, TV sat écran plat, douche à jets massants, un lit si grand qu'on ne sait pas dans quel sens l'utiliser. Vous l'aurez compris; on nous avait dit une chambre pour 3; effectivement c'est une suite pour 3.

Sauna, bain dans le lac à suivre. Camille va en profiter un max.

Cuisine locale succulente. Carpe du lan cuisinée maison. Fromage blanc produit à la ferme et crème fraîche. Annie se laisse aller... Heureusement les ressorts du Toy sont neufs

Nous sommes comblés. N'en jetez plus.

10 08 2007

Après un petit déjeuner copieux, avec des mini crèpes et des beignets au fromage blanc, on y go avec toujours un temps splendide et une température très douce voire chaude.

Hier soir, nous regardions les infos de France 2 sur TV5. L,ouest de l'Europe est sous l'eau, Nous vous rassurons; nous avons depuis 10 jours un temps superbe. Il fait 40 à Moscou et 28 ici. Encore quelques temps sous des latitudes où le temps peut changer. Après, dans le sud de la Russie, on devrait avoir un climat désertique.

Revenons à notre pêche; on a pris pas mal de petites perches, puis plus rien. C'est ainsi.

Puis, visite de nombreuses chapelles toutes aussi jolies, implantées sur les multiples îles envronnantes.

Courses au super-marché; un plein caddye pour 60€; c'est plus avantageux que chez nous. Tentative de connection internet mais on ne peut se connecter avec notre micro, ce qui fait que nous ne pouvons alimenter le blog ou dialoguer avec les gars. Une 2e tentative le lendemain se soldera aussi par un échec. En Afrique, ça marche mieux que ça; il faudra maintenant attendre Moscou pour une nouvelle tentative.

11 08 2007

Nous décidons de prendre la route vers Moscou; il y a plus de 1000 km; exactement nous n'en savons rien car nous n'avons pas de carte routière et il n'y a aucun panneau de signalisation nous l'indiquant. On roule toujours au Gps, comme pour sortir de Pz. Aucune information.

Vu l'état des routes, la moyenne n'est pas très élevée.

En cherchant un bivouac au bord du lac Onega, on tombe sur 5 jeunes passant la journée au bord de cette mer d'eau douce. La vodka a coulé, mais ils sont sympas; il y en a un qui parle plutôt bien anglais. Ils aiment beaucoup la France, le foot, Lyon, Nantes, le Psg, le champagne, Chanel N 5... Ils n'aiment pas du tout par contre les lituaniens, estoniens et laitons! Ils se disent agents du Cagibi! nous avons droit à la Russian tradition; vodka et cornichon. Un verre nous fait déjà de l'effet, à jeun, à froid. On décide donc de ne pas bivouaquer avec eux; un véritable guet-apens, sympa certes, mais trop bruyant et trop alcoolisé.

Après plusieurs tentatives et une piste de quelques km, un petit lac calme nous attend. Il y a des pêcheurs, mais à chaque fois, nos tentatives de communication tombent à l'eau. Aucun mot en commun. Dommage. .

13 08 2007

Après 2 nuits au même endroit, une bonne pêche de Camille, on repart direction Moscou. Nous sommes lundi et il faut qu'on y soit vendredi. Il y a environ 900 km. Et les moyennes ne sont pas terribles vu l'état des routes.

Ce jour, la moyenne sera d'autant plus faible qu'une bonne partie de la route est de la piste. De la grosse tole, des trous énormes. On roule doucement. Pour augmenter la moyenne, au bout d'une piste, il n'y a plus rien; juste une rivière à traverser. Une rivière russe quoi, 500 m de large à peu près.

Un bac toutes les heures; 150 R.

Et toujours aucun panneau de signalisation avant Vogorny.

Une piste défoncée et boueuse de plusieurs km mène à un lac, un cul de sac avec pleins de cabanes de pêcheurs. Le coin est désert; on se glisse sous la guitoune et... une Lada arrive. Une bonne vieille Lada; il y en a plein ici. Elles passent partout. C'est la 504 Peugeot de l'Afrique.

A ce propos, à part St Petersboug où le parc de voiture est dans sa majorité occidentalisé et correct, partout ailleurs, c'est le dépaysement. Ladas en masse. Des Volga. Vous ne voyez pas ce que c'est? Imaginez une Lada en plus gros, mais toujours à la même sauce. Des Lada Niva, des UAZ, le 4x4 russe.

Et les camions. Parc encore plus vieillot. Des Kamaz et d'autres marques que je ne connais pas. En tout cas, ils crachent noirs et en ont vu de toutes les couleurs.

Il y a encore des parts de marché à prendre.

14 08 2007

Toujours un beau ciel bleu au lever. Cet après-midi, on atteindra les 34 degré à Vologda, à environ 400 km au nord de Moscou. Rapide visite du Kremlin et de la cathédrale avec son toit en or.

Auparavant, visite d'un monastère classé Patrimoine mondial par l'Unesco pour ses fresques, parmi les plus belles de Russie d'après le Lonely Planet. Nous serons déçus parce que nous ne savons apprécier des dessins à moitié effacés sur les murs d'une église, fussent ils d'une grande valeur historique.

Cette visite fut aussi l'occasion de pousser sa gueulande en français à ces mégères qui nous acceuillent, que dis-je, qui attendent qu'on leur donne nos roubles. Aucun mot d'anglais, même pas bonjour; c'est scandaleux pour un site classé. Pire. Pas un sourire; un faciès de porte de prison; ils ne comprennent même pas le signe smiley qu'on leur fait. Et demerdez vous avec les tarifs. T'es obligé de leur donner le papier et le crayon pour qu'elles écrivent le prix; elles 'y avaient pas pensé toute seule. Pas pensé non plus à me faire payer le droit photo alors que j'avais l'appareil en bandoulière, et quand l'autre face de r.. est venir me dire en russe que je devais payer, là elle mettait de l'énergie.

De l'énergie aussi pour nous dire de ne pas toucher aux fresques. Tu parles, comme si on allait lécher les murs pendant qu'on y était.

Ce n'est pas la première fois qu'on a ce genre de comportement; dans les banques, les commerces. C'est bizarre parce par ailleurs, lors de nos rencontres fortuites, nous sommes super aimés, nous, français. Soit ils ne savent pas comment agir vis à vis d'un étranger, ce qui est possible, quoique à Saint Peterburg, ils en voient défiler. Soit ils se forment une carapace au boulot, soit ils ont des ordres, soit nous ne sommes pas tombés sur les bons.

Aussi, quand ils s'aperceoivent qu'on parle pas russe, ils parlent encore plus au lieu de faire des gestes ou de faire tout court comme hier pour prende du Go. Quel mic-mac pour mettre du coco.

Dans notre vie au quotidien, ils ne sont pas emmerdants. Aux bivouacs, ils font comme si on n'était pas là; c'est bien. Sur la route, conduite virile mais correcte. Respect des feux rouges.

Quelques mots sur ls régions traversées. En Carélie, habitat dispersé et demeures traditionelles en bois, souvent brut. De la foret, des lacs. Aucune trace d'étranger. On est encore allé dans le trou du cul du monde.

Aujourd'hui, lors de notre descente vers Moscou, le paysage change. Les forets reculent, quelques prés, des champs de céréales, des tracteurs, des mois bat, des troupeaux de vaches. L'habitat traditionnel devient plus cossu, avec vernis et peinture, le béton apparait. Par contre, l'état des routes ne change pas.

Conséquence, dur dur de trouver un endroit de bivouac; les forets sont marecageuses et les terres saines occupées par des champs.

Ah, j'oubliais. Coup de fil de Youri qui nous donné les coordonnées de ses contacts à Moscou. Il s'inquiète pour nous et se sent responsable de nous. Maintenant, il nous propose des contacts dans toutes les villes importantes où nous passons, ce que nous avons gentiment refusé .

15 08 2007

Notre bivouac s'est bien passé; nous avions atterri dans un champ de paysan russe, et je redoute toujours l'implantation sur une propriété privée.

Après notre enseignement quotidien, nous partons pour visiter Rostov. Sympa mais pas entretenu; tout est un peu comme ça. Manque de moyen?

Puis arrivée à Souzdal dans l'Anneau d'or, à 180 km de Moscou. Petite ville à taille humaine, avec un kremlin et pas mal d'églises. Joli, de loin, mais il y a là aussi un gros travail de restauration à faire.

On veut prendre une bière. je rentre dans le bistrot pour voir s'ils ont de la pression. Les trois serveuses étaient affalées sur les tables. Toujours pas un mot d'anglais alors que Souzdal est très touristique. Brune ou blonde. Je demande à voir en faisant le signe. Elles ne comprennent rien et se mettent à rigoler. Allez vous faire voir.

Le bistrot suivant est plus professionnel; les serveurs vont chercher la patronne qui parle anglais. Très bon contact. Quand on lui demande s'il y a un cyber espace dans le patelin, elle me propose d'utiliser son propre ordinateur.

En fait, son mari vit à Londres. Elle est ouverte sur le monde. Ce qui n'est pas le cas de tous apprement

Tiens. Nous sommes arrivés sur un parking gardé en pleine ville. 100 R et autant pour les toilettes. Pas de douches contrairement à ce qu'u forum de camping-cariste annonçait. Nous rencontrons des camping-caristes espagnols qui ont la même vision des choses que nous.

Pouquoi de telles oppositions de comportements, d'attitude. Cela dépend de chaque personnalité certainement. Nous ne voulons surtout pas généraliser, surtout pas.

Demain, visite de Vladimir et arrivée à la capitale.

16 08 2007

Départ pour Vladimir. Notre chef de parking est vraiment aux petits soins.

Vladimir; grosse ville; impossible de se garer; on prend de mauvaires directions; ça nous gonfle. Finalement, après quelques clichés lointain d'églises, nous allons vers Moscou.

Il nous faut du gas oil. Arrêt dans une station: 13.59 R soit 0.38€. Pas cher. Ils prennent la carte, une chance. J'en demande pour 2000 R. Difficultés. Après de longues minutes d'incompréhension, le problème vient qu'ils se demandent où je vais mettre les 150 l que j'achète. Je paie avec la CB. La petite brune vient avec moi à la voiture. Le serveur a commencé à remplir. La fille me demande avec 1 mot d'anglais suivi de 25 mots de russe si on met du GO dans les malles sur la galerie!!

Il en met pour 2000,04 R, Le compte n'est pas bon; le crédit ne correspond pas au débit. Elles veulent à nouveau ma carte. Je refuse de peur de payer 2 fois. Elles ne veulent pas non plus des 4 kopeks manquants en pièce, Au bout d'une petite heure, un russe ayant vécu 3 ans aux USA et parlant donc parfaitement anglais, arrive à me traduire et proposer une solution. C'est bon.Les 3 filles nous remercient, se cofondent en excuses. Il n'y a pas de mal; tout cela s'est fait dans la bonne humeur et avec le sourire.

Un aparté; Vladimir, à 180 km de Moscou propose un prix allèchant pour le carburant. A Moscou, on verra qu'il est jusqu'à 25 % plus cher!

Impossible de faire un bivouac entre Vladimir et Moscou. Trop urbanisé.

A 50 km de la capitale, des bouchons, souvent suite à des pannes (les Lada restent surle milieu de la route en panne) mais surtout des accidents. Ils roulent comme des cinglés, doublant sur la berne à droite, roulant à donf, créant une 4e voie lorsquil y en a déjà 3. En plus, une pollution dingue, qui nous fait mal à la gorge, le tout par 35 degrés. Annie est mal à l'aise, inquiète. Et il ne faut pas se paumer.

Youri nous a réservé un hotel pas cher, mais pas cher à Moscou... Nous savons qu'il existe un parking pour camping-cars. Nous y allons, dans des embouteilages fous. On ne trouve pas, pourtant nous avions le point Gps. Peut-être n'existe-t-il plus? Et toujours impossible de se faire comprendre,

Hier soir, à Souzdal, un espagnol nous avait indiqué où is avaient séjourné; de l'autre côté de Moscou; c'est notre dernière chance si on veut éviter l'hotel. Après quelques difficultés de circulation, on y est. C'est le long de la Moskova, dans la vrerdure; c'est sympa. Le problème c'est que c'est réservé à un organisateur de voyages en camping-cars. On va à la réception, qui nous renvoie à un petit gars qui parle anglais, qui nous renvoie à un autre petit chef sympa qui parle mieux anglais, qui nous renvoie à sa chef qui ne parle pas anglais. Mais il traduit. A la tête de la chef, on se dit que c'est niet. Et puis miracle, c'est d'accord et c'est gratuit. On est super heureux et super fatigués; je ne sais pas ce que nous aurions fait en cas de refus. Il y a toujours une solution.

Un bon petit gueuleton, une bonne douche, un bon rosé bien frais, nous sommes refaits à neuf. Coup de fil de Youri. On sera normalement accompagné à Moscou, et il veut en faire autant à Astrakhan, dans le sud de la Russie, sur le delta de la Volga, le plus grand fleuve d'Europe. Ok comme ça.

Une petite balade à pied pour trouver le métro, une mousse bien fraiche, une faune a priori sympa, un rat bien gras se balladant près des gargottes, voici notre première nuit moscovite qui s'annonce.


17 08 2008

Hier soir nous sommes allés reconnaitre l'endroit de la station de metro. Ce matin, ils avaient installés un marché, exactement un souk avec une kyrielle de cases, comme là-bas. Incroyable, nous étions paumés dans ce dédale. Des containers empilés en guise de boutique. C'est vrai que nous trouvons beaucoup de similitudes avec l'Afrique dans certains comportements.

Bref, on prend le métro, tout se passe bien. On va au Consulat iranien pour notre demande de visa. Au début, ils veulent une invitation d'agence de voyage, puis finalement, ils prennent nos demandes pour les délivrer à Tashkent en Ouzbekistan lorsque nous y serons. Un super accueil, à l'oriental. Avec thé iranien svp.

Ensuite, recherche d'une connexion internet comme nous vous l'avons déjà dit. On découvre des centres commerciaux enfouis sous terre, avec 3 niveaux, des boutiques par centaines, on s'y perd. Technologies nouvelles, luxes, c'est fou. Les prix suivent; hier soir, une bière à 50 R. Aujourd'hui, 130 R. La petite bouteille d'eau 80 R contre 20 habituellement. Il nous faut apprendre.

Demain, visite de l'intérieur du Kremlin avec Georgi, puis rendez-vous avec Vladimir Poutine, à 15 heures. Il faut qu'on prenne une douche ce soir. On vous racontera.

Ensuite, départ vers Volgograd, Astrakhan et le Kazakstan. Nous avons hate de retrouver la cambrousse; nous ne sommes pas faits pour les villes, et encoe moins pour des villes aussi tentaculaires. C'est limite oppressant.




samedi 4 août 2007

Anna and Maria


We had some difficulties to meet, but we succeeded. We spent a nice day with Anna and Maria, walking in the non touristic places of Saint Petersburg. We talked together, discovering more about the Russian culture and way of life.

Thank you for your welcome, your help and your disponibility. And see you again…in France.

vendredi 3 août 2007

L'Empire des Tsars

01 08 2007 Le jour est arrivé;15 km jusqu'à Narva. Au poste de sortie estonien, on s'aperceoit qu'il faut un ticket de la douane. Où est elle? On demande à quelqu'un. Il est russe. Comprendo nada. Il tel à quelqu'un. C'est sa fille qui parle anglais. Elle traduit ce que je veux à son père que l'on monte dans la voiture pour aller à la douane. Ticket. File de voitures. Attente. On ne comprend rien au fonctionnement. Finalement, on obtient le césame et on file droit à la frontiere de sortie de l’Europe. Passeport, verification du numéro de série du chassis; en tout une demi-heure. Et on traverse la Narva direction la Russie.

Documents en allemand pour la declaration de douanes, une première guérite pour les passeports; no problem. Une deuxième pour la douane; fouille très succinte de la voiture. Un douanier russe parlant allemande nous guide. Assurance 72€ pour 1 mois (pour info 47 pour 15 jours). Ils nous change les euros pour payer l’assurance. Retour au douanier qui me demande des sous pour faire les papiers. Il me prend 40€; je reste beat; je n’avais pas compris son allemande. Demande d’explications. Il me rend 20€ et 300 roubles. Autrement dit, il nous a taxé d’environ 10€. Je n’ai rien dit, il pouvait nous faire chier à la frontiere. On va dire que c’est pour traduction rendue.

En tout 45 mn maxi à la frontière russe. Quant je pense à certains barroudeurs qui y avaient passé de 3 à 6 heures. Soulagement.

On fait 100 m en Russie. Arret par la flicaille. Ca y est; ça commence. Non pas du tout; il me demandait de mettre mes phares; ce n’était pas indiqué à la frontiere.

On repart. Changement de monde. Routes défoncées qui n”ont rien à envier à celles africaines. Immeubles et maisons délabrées, voitures d’un autre temps. Le voyage commence en Russie, je disais précedemment.

Nous sommes aussitot acceuillis à manger, à boire, à passer l’après-midi et la soirée ensemble. A ripailler. Toast, et re toast pour arroser la naissance de la fille d’un copain. Baptême de vodka. Annie était au vin blanc, mais moi je n’ai pas pu échapper à la vodka. J’en ai bu un verre, histoire de voir. Et ensuite, je trouvais la parade; par terre. Ni vu ni connu et tout le monde est content. Musique à tue tête jusque tard le matin, soleil de minuit, peu dormi pour nous, cuite pour eux.

C’est ça l’hospitalité russe. Pourvu que ça dure. Mais la prochaine fois, on plantera notre tente plus loin; ils ne savent pas s’arrêter. Si, lorsque la bouteille est vide, mais en general, ils ont un bon stock.

02 08 2007 Départ pour Saint Petersbourg. 120 km à faire.

Ravitaillement en GO environ 17,50 R le litre, soit 50% par rapport à l’Europe. On paie avant, et on se sert après. Attention à ne pas dépasser le montant, au risqué de voir le pompiste sortir. Ce n’est pas informatisé.

Saint Petersbourg (SP) est une ville énorme; il nous faut trouver l’hotel. Heureusement que nous avons les cartes satellites russes en direct live, sinon ce serait l’enfer. On trouve sans problème. Le quartier est calme, à l’écart des grands axes. L’immeuble est vétuste, très vétuste. La chambre de même. C’est comme en Afrique.

Départ à pied pour le centre ville à 4 stations de metro. Sauf que les distances entre les stations sont très longues. On reviendra en metro, qui descend à une profondeur style station Saint Michel en plus profond.

Achat d’une carte SIM russe pour telephoner facilement à Youri. 130 R chez tele2. Pas cher. Avec 100 unités. Nous n’avons pas encore compris combien un appel utilise d’unités. Le vendeur, un jeune pourtant, ne parle pas un mot d’anglais. Un peu désolant. Notre numero: 00 7 790 461 16992. J’espère que je n’ai pas oublié un chiffre.

Change. Le mieux que nous ayions trouvé: 34,65 R pour 1 € net de commission.

Difficile de trouver un cyber espace; cyrillique oblige.

Les magasins n’ont pas de grande vitrine comme chez nous, mais des fenêtres. Comme on ne comprend rien, il faut rentrer pour savoir ce qu’il vend. Ainsi, pour manger, on se retrouve sans le vouloir dans une pizzeria. 100 R la pizza pour une personne, sauf qu’elle ressemble à une tartelette. Un peu dur.

Le soir, une valeur sure: Mac Do. Camille a apprécié. 3 menus pour 436 R.

On commence tard la visite. Nous sommes décontenancés par cette ville où les distances sont énormes; rien du tout à voir avec les autres villes que nous avons visité jusqu’à present, Prague y compris. Ballade exténuante. Vacarme. Une circulation dingue, et en tant que piéton, il y a intérêt à faire gaffe; ils ne sont pas un pare choc près. Qui plus est, les immeubles ne sont pas aussi beaux, ou plutot il n’y a pas la meme densité d’immeubles de charme que dans les autres capitales.

Nous restons sur notre faim, en ce qui concerne les monuments.

Parlons un peu des gens. Ben, ils ont des têtes comme tout un chacun. Jusque là normal. Les filles aussi belles que dans les capitales baltes. Par contre toujours un concours de hauteur de talon et de jupette courte, genre ceinture parfois, avec parfois un certain manque de bon gout. Concernant les gars, Annie et Camille ont leur idée; elles vous en parleront off.

Un bon nombre, même les filles, se promène avec une bouteille à la main. Elegant. Des jeunes, éméchés, qui sillonnent la ville en trombe avec des drapeaux à leur bagnole. Nous n’avons pas identifier ni les drapeaux ni la signification de cet acte. Peut être Poutine a t il gagné une partie d’échecs contre W Bush??

Par contre, il faut le souligner, c'est qu'ils sont toujours prêts à nous aider quand ils le peuvent. Plusieurs fois des russes sont intervenus spontanéments voyant des étrangers dans le caca avec la langue et l'écriture. Merci à eux.

Ah si! Une chose surprenante. A minuit, les rues sont encores pleines de monde. Le metro aussi. La ville vit très tard. On croirait une ville du sud, à l'esprit méditerranéen.

03 08 2007 Après une nuit réparatrice avec des moustiques dans la piaule, on va s’enquérir d’un petit déjeuner (non compris) et se ballader. Il est déjà tard: 12 h 30 mais la journée va être longue.

Toujours un très beau temps. Exceptionnel pour cette latitude.

Toujours cette meme impression de ville à plus grande échelle, avec du visuel mais peu d’atmosphère. Bref, rien en comparaison de Venise par exemple. Par contre, on semble s’accoutumer au bruit. Normal, nous avons vécu dans la forêt pendant plusieurs nuits. Ca va nous faire drole lorsqu’on va repartir.

Nous trouvons enfin un cyber café avec un debit très correct. Pour vous donner des nouvelles. Les gars, eux, mènent la belle vie et sont partis en vacances. Ils ont bien raison.

Demain, nous nous balladerons avec Anna et son amie; sur recommandation de Youri. Sympa non.