Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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lundi 27 août 2007

Astrakhan

18 08 2007

Notre rendez-vous à 10 h avec Georgi tombe à l'eau. Nous l'attendrons en vain et il n'est pas joignable sur son portable. Nous décidons de partir sans lui, direction le Kremlin.

Nous voulons acheter des billets, pour les étrangers 350 r chacun plus droit de photo 150 r. On fait la queue. Ce n'est pas la bonne caisse, celle pour les étrangers. On va à une autre caisse où en fait, on nous impose un billet toutes visites à je ne sais plus quel prix, plus un audio guide chacun à 200 r des fois qu'on serait trop con pour se débrouiller seul ou même avec un seul audio guide. Et en plus, il fallait reprendre un autre billet à l'intérieur. C'est vraiment prendre les touristes pour des pigeons. Et pour le sourire de la caissière, il y avait encore un supplément.

Voyant cela, nous n'y sommes pas allés et nous avons bien fait.

Après un déjeuner conseiilé par le Routard, bien mais pas de bonjour ni au revoir et le fait de parler anglais les faisait beaucoup rire, visite de l'intérieur de la cathédrale Basile le bien-heureux, celle de toutes les couleurs que vous avez en photo. Bien restaurée et très belle à l'extérieur; mais en dedans, c'est loin d'être ça. 100 r par adulte et 50 pour les enfants et 130 pour la photo. Une nouvelle fois déçu.

Nous ne visiterons plus l'intérieur des monuments; nous avont souvent étés déçus. Chez nous, quand on visite un chateau, on en a généralement pour son argent. Là, ce n'est pas le cas. Restauration inexistante ou inachevée; manquede moyens?

Coup de fil de Georgi à 16 h. Il nous rejoint une demi-heure plus tard. On retrouve aussi son frère Ilia avec sa girl friend - très jolie - et un copain Max. Max parle très bien anglais et français. Ensemble et dans sa belle Audi 6 cylindres, il nous fera découvrir des panoramas sur Moscou, des parcs et monuments, et le cirque de Moscou. Il n'est rien de moins que le petit-fils du fondateur et fils du directeur. Il nous propose très gentiment d'assister au spectacle, mais il est trop tard. Qu'à cela ne tienne, à l'entracte, nous devenons des VIP photographiés avec chimpanzé, panthère, tigre, chameau. Nous passons devant une foule de gens; nous ne sommes pas habitués à un tel traitement. Max nous offre cela avec grand plaisir; c'est l'hospitalité russe, une autre russian tradition.

Nous croiserons également le convoi présidentiel de notre ami Poutine que nous avons rencontré quelques heures plus tôt..

Demain, Georgi nous invite avec le papa, la grand-mère, à un barbecue dans leur datcha. Une autre belle expérience que nous vous conterons.

19 08 2007

Nous sortons de notre emplacement de campoing; c'est un complexe sportif avec le fameux marché aux alentours, et il y a des agents de sécurité partout. Ils ne veulent pas nous laisser sortir! Un comble. Au bout de 3 mn d'incompréhension, ils n'ont pas d'autre solution que de nous laisser; que pouvaient ils faire d'autre, surtout qu'il y avait déjà une queue de bagnoles derrière nous qui commençaient à klaxonner.

On retrouve Georgi avec Oleg son père et sa mère. Ils nous font visiter un peu Moscou .Ensuite direction la dacha, à 100 km au nord, après Sergei Possad. Au bord de la foret, une petite maison en bois, sans eau, sans électricité, bref une dacha.

Il y a là Igor, le frère de Oleg, avec sa femme, son grand fils Alexander, sa femme et ses 3 enfants, son autre fils Igor. Et 3 babouchka, des vraies grand-mère russes. Alexander a vécu 3 ans en Israël avnt de venir à Moscou.

Dejeuner. Il commence par un discours solennel de Oleg pour notre présence parmi eux; nous souhaitant tout plein de choses. Le ton est sérieux; nous sommes impressionnés. BBQ, vodka - raisonnable - cornichons, poivrons, brochettes russes "shashlick", le plat traditionnel, poulet bbq sauce mayonnaise russe, cotelettes de porc style rillons, viande entourée de feuilles de vigne - dolma - spécialité arménienne.. Champagne russe, vin français - notre cadeau - et thé caucasien salé et poivré. En effet, nos hôtes sont d'origine caucasienne, et parlent une des langues du Caucase, le farsi, comme en Iran. Ils parlent aussi allemand.

C'est bon, ce thé a un gout de soupe plutot que de thé. Original. Nous sommes vraiment au coeur des coutumes russes traditionnelles. Nous adorons ces moments. Pour finir, une pastèque énorme d'Astrakhan et un thé à la myrtille. Super repas, super ambiance.

Puis ballade dans la foret pour ramasser des noisettes. Ravitaillement en eau potable à une source voisine. On en profite pour remplir notre réservoir de 100 l. Russian tradition; ils se renversent des seaux d'eau froide sur le corps, prétextant qu'elle a des bienfaits thérapeutiques. Il faut être russe pour aimer cela; nous nous sommes abstenus, en profitant pour filmer la scène.

Détour par un lac; idem. Bain sans plus de façon, y compris pour la petite dernière de 7 mois. Ames sensibles s'abstenir; Nous comprenons pourquoi, adultes, les russes ne craignent pas l'eau... froide.

A notre retour, un conte nous attend, mis en scène avec des figurines de carton et un décor de bois. Traduction live par Georgi. Bravo. Mais toute la journée, nous avons oscillé entre anglais, allemand et russe et français.

Nous dormirons sur place. Nombre de nos compagnons rentrent sur Moscou pour reprendre le travail demain. Les adieux sont teintés de grande émotion; les signes d'amitié fusent - couteau caucasien pour moi, poupées russes en chocolat pour Camille qui avait déjà eu droit le matin à un poussin de 40 cm de diamètre - encombrant le cadeau . Les larmes ne sont pas loin. Oleg et Georgi doivent venir en France fin d'année. Ils sont expressément conviés à venir dans notre isba.

Demain, Oleg, qui travaille pour le guvernement russe, va à Rostov rencontrer notre bienfaiteur et ange gardien, à savoir Youri. Nous lui transmettons nos amitiés, et beaucoup plus pour tout ce qu'il fait pour nous.

Demain, départ pour le sud de la Russie. Cela fait 3 semaines que nous y sommes et nous n'avons pas vu le temps passer. Heureusment que ce journal de bord permet et permettra de fixer les souvenirs. Déjà 3 500 photos et environ 6 000 km.

20 08 2007

Cette nuit, il pleut beaucoup. Le matin, des mulots russes se promenant sous la tente et la secouant de leur petit dos musclé, nous réveillent.

La babouschka qui a dormi dan sa tente, est déjà debout. Le petit-dejeuner est traditionnel. Avec elle, on discute en allemand. On découvre qu'elle est une mystique écolo, qu'elle a des lectures de ses maitres; elle prone une vie 100% nature, pour tous les hommes. Bref, le temps passe, et elle nous propose d'aller voir une cascade. Pas facile de partir comme ça; ça nous rappelle des invitations d'un autre continent.

C'est une piste qui mène à la cascade. Avec la pluie de la nuit, il y a une couche de boue sur du dur, et c'est une patinoire. Il y a des ornières. Un Opel Frontera est dans la boue jusqu'au chassis, masl il a certainement voulu faire son malin, en sortant des traces. Nous y allons à pied, avec les 3 petiots. C'est loin, ça glisse, et les pompes sont lourdes.

En fait de cascade, c'est un filet d'eau qui alimente une église piscine! Plutot sympa.

Ce qu'il faut retenir, c'est que c'est une eau bénite, ou miraculeuse, comme vous voulez. Nous avons effectivement remarqué que les russes sont trés dévots. Dès qu'il y a une relique, une icone, un saint pour ceci ou pour cela, ils jettent des pièces de monnaie, embrassent maintes fois l'objet de leur adoration, se signent 10 fois devant une icone. Ce matin, ils viennent par dizaines pour se baigner dans cette fameuse eau à ...2 degrés, en emmènent dans des bidons, se signent avant d'y entrer, etc. Incroyable; rien à envier aux Musulmans. Certes pas de prosélitisme, mais une très grande ferveur.

On se quitte vers 14 h, en se remerciant mutuellement, nous de leur accueil, et elles de notre venue, de notre présence. Nous sommes invités à repasser par chez elles. C'est ça l'hospitalité. Et Camille est encore adulée. S'ils savaient comment elle peut se comporter avec nous. Mais ceci est une autre histoire.

Direction Moscou. Autant hier, en venant - Dimanche - c'était fluide, autant aujourd'hui, nous replongeons dans les embouteillages. Nombreux accrochages, un accident mortel avec une pauvre piétone gisant au milieu de la route. Bref, nous n'avons qu'une hâte: quitter cette ville et retrouver la cambrousse.

1500 km nous séparent d'Astrakhan, notre ultime étape chez des amis de Youri. Nous avons rendez-vous le 28.

21 08 2007

Etape de liaison comme on dit sur la fastidieuse route qui mène à Volgograd, ex Stalingrad connue pour la grande bataille que vous savez.

Le paysage change; nous sommes dans le grenier à blé de la Russie; des champs immenses, des tracteurs énormes, ils labourent même en hélicoptère.

Rien à signaler sauf notre première vidange. Quel fait extraordinaire! Et oui. Pour commencer, trouver un garagiste relève du parcours du combattant; à chaque fois qu'il y a un panneau avec une clef russe indiquant la présence d'un mécano, on ne trouve rien. Heureusement que Georgi nous a fait un papier en russe indiquant ce que nous voulons. Un bon gars nous demande de le suivre avec sa Lada chez le mecano. Ouf.

Sérieux, il s'assure que nous avons bien les pièces de rechange. J'aurais du prendre mon graisseur à cardans. On demande le prix avant, une vieille habitude: 300 R. Correct pour nous, mais comme il ne fournit rien, il doit faire une bonne affaire.

Tchai (thé), tant qu'à faire. Sympa. On discute en allemand. Je lui file ma clef à filtre, car la sienne, une courroie usée et un levier, ne fonctionne pas. Il fait attention; c'est un bon pro. On lui montre sur une carte notre périple, et comme à chaque fois, la même réaction: surprise, puis admiration. Le pouce levé est un signe international. L'autre jour, à Souzdal, l'espagnol a quant à lui, fait autre chose plus trivial, difficile à expliquer par écrit. Faites fonctionner vos méninges.

Bref, on sympathise, il nous parle de sa famille, de ses enfants, de ses petits-enfants, de ses motos de cross. Kawasaki, c'est mieux que Cz. Il nous demande notre adresse mail. On fait des photos.

Au moment de payer, il nous colle un mot d'anglais, comme ça; c'est le premier: "present". On insiste. Non, pour lui, c'est un honneur de nous recevoir. Il nous a même demandé un autographe. Sacré Evguenei de Michailov. Russie.

22 08 2007

Encore une étape de liaison; On fait au plus 300 km par jour en partant à 11 h après les cours. Il faut être très vigilant sur cette route dégueulasse et très dangereuse, avec des conducteurs prenant des risques fous. Ils sont comme sur un circuit, au millimètre.

Courses pour 3 jours pour environ 500 r. Le saumon congelé est à 311 r, le pain à 10 r, le beurre 31 r. Ne pas se gourer pour le beurre; hier on s'est retrouvé avec du beurre de cacao, d'ailleurs très bon.

Température caniculaire; 36 degrés.

23 08 2007

La journée commence mal. Levé à 7 h 30. Un gus vient vers moi; il baragouine en russe et normal, je ne comprend rien. Bien sur, je me doute du problème. Cette nuit, j'avais entendu quelqu'un marcher. Deux autres arrivent. Même scenario. Ils ne savent pas comment faire; ils ont kekchose à dire mais on ne comprend pas. Soudain le premier dit "it's private; you must go away". Alors, on go away.

160 km plus tard, on arrive à Volgograd. La ville a été complètement reconstruite après la guerre. C'est sinistre; les installations industrielles d'une incroyable vétusté. Après, on s'étonne que ça pète.

La traversée se serait bien faite sans un putain de bouchon pour un petit chantier; c'est la 1ere fois où on voyait les flics se rendre utiles en faisant la circulation; il faut dire que, sans eux, on aurait eu du mal à passer de 3 files à 2.

On essaie de déjeuner sur les bords de la Volga que nous rencontrons à nouveau. C'est une immense plaine fertile large de 25 km et surplombée par un plateau de 30 m. On se dit que ça ferait un bon coin de bivouac, Dans un labyrinthe de chemins, on arrive sur le bord d'un petit bras, avec une plage de sable et 2 voitures. On se baigne. Notre voisin nous aborde, nous montre sa pêche, french friends, karachov, ou quelque chose dans le genre à tout bout de champ. Vladimir, avec sa femme, son fils et la babouchka, nous invitent à manger une succulente soupe de poissons et les poissons. Karachov. Des jeunes arrivent avec leur side-car pétaradant; ils boivent, jettent tout à la rivière. Lamentable. Ils trouvent le moyen de piquer les tongues de Camille. Vladimir les appelle; ils doivent ramener les pompes. Que nenni. Ils reviennent, une fois Vladimir tout juste parti, avec du bois pour un siège. On n'aime pas. On décide de partir, mais il se fait tard. Nous ne pouvons pas aller très loin. Nous trouvons un petit coin sous des arbres, éloignés des regards - la nuit tombe - avec des moustiques et des frelons. Quand ça va mal, ça va mal. Espérons que la nuit sera tranquille.

24 08 2007

La nuit a éré tranquille. Par contre, le matin, dès 7 heues, nous sommes obligés de nous lever car il fait trop chaud sous la tente, et de changer de place because les frelons.

Nous trouvons refuge à quelques mètres. Leçons. Globalement, c'est difficile car Camille n'a pas le même comportement avec nous qu'avec les profs. Rebelle, mauvais caractère, pleurs, et quand elle est comme ça, rien ne rentre. Nous sommes obligés de faire beaucoup plus d'éducation que d'enseignement. Espérons qu'elle comprenne avec le temps.

Coup de fil de Youri. Nous devions arriver à Astrakhan mardi. Or, ce jour, visite du ministre de l'Agriculture et Président du Crédit Agricole russe dont Youri est le boss, mesures de sécurité importantes et notre hôte ne sera pas disponible.

Nous y serons donc le soir, mais rien n'est préparé.

Il reste 350 km; la route est meilleure, moins de circulation, mais quelle désolation. Désolation des paysages avec de l'herbe rase toute sèche, désolation des villages sans âme et très laids. Nous préférons la misère en Afrique; au moins elle a en partie conservé ses traditions. Ici, tout est contemporain, mais moche, délabré, en ruine. Où est le bout du tunnel pour ces gens? Et même par 37 degrés, la misère ne nous semble pas plus supportable.

Astrakhan. Ville qui a un certain charme; des maisons pas belles forcément, mais pas moches, une taille humaine, des jeunes; bref pas la plus laide que nous ayions vue. Des visages d'Asie centrale font leur apparition. Nous allons bientot changer de monde à nouveau.

2 difficultés. Trouver un connection internet. Cela fait 3 semaines que nous n'avons pas parlé aux gars et ils vont se demander si nous sommes toujours vivants. Et une recharge de tel car en recevant des appels, cela débite le compte de celui qui receoit et Youri ne peut plus nous joindre pour fixer les conditions du séjour.

L'information du Lonely planet sur ce point et fausse. Rien au Dair. Un jeune me trouve une connexion internet après une demi heure de recherche. Sympa sa disponibilité pour un étranger. Aller au cinema Oktober, il y a un cyber.

Finalement, nous rencontons Sergei et son interprète en anglais Marina. Class, Sergei avec son Toy Land Cruiser Station Wagon V8.

A la nuit tombée, direction la "base", un camping à une cinquantaine de km du centre. Il fait nuit. Hyper dangereux; des piétons, des trous dans la route, des chèvres, des vaches. On manque de se farcir un cheval.

Le camping est en fait une petite résidence de vacances. Youri a assimilé le fait que nous dormions en tente, Dimanche, une croisière est prévue sur la Volga pour voir des fleurs de lotus, spectacle propre au delta de la Volga. Lundi, visite du Kremlin, courses, parallèlisme du land, quoique le remède pourrait être pire quele mal ici - l'état des routes a eu raison du train avant qui ouvre et bouffe du pneu - en espérant que ce ne soit pas les silent blocs des amortos qui se fassent la malle - sacré suspension de m. -et Sergei nous emmène à la frontière kazakhe.

25 08 207

Jour de repos. Il fait chaud. J'ai la chiace comme on dit. Enfin, ça va passer. C'est peut-être l'effet de l'eau de la Volga. Tout le monde se baigne dedans, mais je voudrais bien connaitre les résultats des analyses. Bon, tant qu'elle n'est pas radio-active!

Bain à la plage. Attention aux serpents hors et dans l'eau. Ca se dit comment inch allah en russe?

Le soir, des vacanciers font la nouba avec une musique kitch à tue-tête jusqu'à 3 h du mat. Apparemment, personne n'y trouve à redire. Auparavant, nous avions déjà fait avec, mais là, à part Cam, pas moyen de trouver le sommeil dans ce vacarme d'un Tino Rossi russe à la sauce ringarde. Ils ont pour certains un côté franchouillard très développé! Ca manque de finesse. Généralement, ils aiment bien mettre à fond leur auto-radio. C'est comme ça.

On réussi à mettre en route le tel sat; il nous manquait le code pin. Nous nous sommes bien connectés à internet au camping, mais sur une ligne téléphonique. Je vous dis pas, On a juste réussi à écrire un mail aux gars pour leur dire qu'on était vivant, et qu'ils ouvrent un autre mail de 95 ko qu'on ne pouvait pas ouvrir ici. On se demande si ce retard internet n'est pas délibéré, des vieilles habitudes du passé. L'Afrique, en quelques années, s'est équipée, et là, c'est la chiotte. On peut s'interroger.

Avec tout ça, le blog va finir par être censuré.

26 08 2007

Sans Youri et Serguei, nous n'aurions pu découvrir cela. Merci à eux pour cet accueil que nous n'oublierons pas.

On se pose toujours des questions sur le niveau de vie des russes. Au camping, Youri nous annonce 400 r par personne, ce qui est cher pour uniquement mettre sa guitoune et pour un niveau de vie comme celui de la Russie.. En fait, à l'arrivée, ce sera 200, tour de passe passe.

Les vacanciers ici présents louent des chalets immenses, ont des groses bagnoles, genre Land Rover tout neuf, des bateaux à moteur, jetskis, bref ils ont l'air d'avoir les moyens. Ce matin, il y en a un qui nous a dit en anglais très correct qu'il avait rencontré des français de chez Thales à un salon aéronautique à Moscou. On situe mieux le niveau ainsi.

Vous vous rappelez de Sergei et de son Toy. En France, je crois qu'ils ont arrêté de commercialiser les V8. Pas de demande.

A côté de ces gens, les employés du camping, par exemple, bossent on dirait 24/24 h; on les voit tout le temps, et tous les jours, y compris samedi et dimanche.

La Russie est un peu comme un 4x4, il y a la vitesse courte et la longue. Ce n'est pas possible que le salaire du Russe moyen lui permette de telles vacances! Ou alors, il faut qu'on nous explique.

Un autre aspect qui nous surprend; l'autre jour, Camille s'est barboter ses tongues très usagées à 3 roubles 6 kopeck. Aujourd'hui, et toujours dans le camping, on s'est fait barboter une pastèque... que nos voisins nous avaient si gentiment offert. Allez comprendre. Une malheureuse pastèque. Heureusement, hier soir j'ai dit à Annie qu'il fallait rentrer notre cantine et notre linge. Ce n'est pas pour la valeur, mais c'est utile et allez donc retrouver une cocotte minute ici!

1 commentaire:

là-bas si j'y suis a dit…

Bonjour,

Nous sommes contents d'avoir des news.Hé Camille, tu es quand même
mieux a découvrir la Russie,qu'en
France à la veille de la rentrée
scolaire!!! tu sais Camille cela
me ferait plaisir de te lire sur ton blog.

Gros bisous à vous 3
Martine