Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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jeudi 7 février 2008

Libye 2008

07 01 2008

Nous avons remis Aline et Ben à l’avion à 3h 30; bonjour le réveil. En plus, comme nous étions en bivouac au bord de mer, en nous levant, nous nous sommes apercu que la mer montait et nous entourait. Il a fallu faire de la reconnaissance à pied pour éviter de nous embourber, ce que nous n’avons pas manqué de faire le matin en quittant ce lieu.

Le soir vers 19h, nous avons récupéré notre dernier équipier Andrea arrivant de Rome. L’équipe est au complet.

08 01 2008

Passage de la frontiere libyenne sans trop de difficulté mais nous avons du attendre JC 4h, mais avec un pare-brise tout neuf. Taux de change 1€ = 2,77 DL. Gas oil 0,150 soit environ 0,09 €. Nous voila fin près. Ah non! Notre guide Abdala, au demeurant très sympa, ne connait pas la moindre piste; il est accompagnateur. Nous résoudront le problème en “l’échangeant” contre Abdul notre guide de 2002 qui était venu nous faire un petit coucou. L’agence de voyage Shibani a bien decliné depuis 2002 date à laquelle nous l’avions employee.

Temps déguelasse; des trombes d’eau. Nous sommes trempés, le terrain aussi. Attention où l’on met les pneus. Nous dormirons à l’auberge de jeunesse de Sabrata pour 14 DT dans une chamber correcte mais sans chauffage. Température dans les 10°;

09 01 2008

Visite du magnifique site romain de Sabatra et depart vers le grand sud.

10 01 2008

Nous abordons la piste dite des Français à Derj après avoir fait tous les pleins d’eau et de carburant. Piste sans intérêt sur un plateau pierreux; du bruit, du bruit. Premier bivouac à Bir Gazeil où il n’y a qu’un puits de 60 m. Feu. Veillée. Délire. Nous créons la République autonome de Bir Gazeilie avec Stefano 1er comme souverain.

11 01 2008

Idri, village au pied de l’erg Ouvbari. Nous apprenons que notre guide Abdul doit nous quitter pour des raisons personnelles (??). Nous sommes seuls avec le polivcier qui s’appelle également Abdul. Qu’importe. Nous entreprenons seuls de rejoindre Germa à travers l’erg en franchissant les dunes. Quel spectacle extraordinaire, difficile à retranscrire par les mots ou les photos. Magnifique. Rarissime. Quelle belle experience nous vivons là. Mais pour y arriver, nous peinons, nous patinons, nous nous ensablons. Les pentes parfois très abruptes sont très difficiles à franchiser. Les véhicules avec cellules ne sont pas adaptés en terme de taille et de poids surtout à ce genre d’exercice. Mais qu’importe, à force de perséverance, de réflexion, tout le monde passe.

Personnellement, nous nous en sortons pas mal. Le toy est un bon franchisseur. Pas d’ensablement. Par contre, je me fais violence pour foncer à fond sur un mur de sable à 45° qui, lorsqu’on arrive dessus à 60 km/h, parait être un obstacle sur lequel on va s’écraser. Avec le temps, cela parait plus aisé et l’on s’habitue à ces nouvelles normes de conduite qui n’ont rien à voir avec ce que l’on connait. On s’améliore mais il faut toujours rester vigilant et humble car le desert est plus fort que nous et un accident genre tonneau est toujours possible (Stefano a été à 2 doigts par excès de confiance).

Des difficulties de navigation, quelques incidents techniques (déjantage de Stefano, crevaison), les difficulties font que nous prenons du retard et filons directement sur Germa le 14 janvier par un haut plateau de sable.

15 01 2008

Nous tentons d’aller voir les lacs au beau milieu des dunes. Ce sera encore une rude journée. Nous croisons les doigts.

Finalement, seulement avec Bertrand et Abdul le policier, nous ferons plus que prévu, certes avec quelques ensablement et mises en travers de pentes ce qui est toujours facheux, mais nous verrons 4 lacs. Entourés de palmiers et autre vegetation, au pied de dunes parfois vertigineuses ( on y fait meme du ski), le paysage est saisissant, que dire, magnifique.

Bivouac dans les dunes avec le soleil pour témoin.

16 01 2008

Départ pour un périple de 5 jours environ dans l’immensité libyenne. Pistes de pierres cassantes, horripilantes, assourdissantes, mais c’est aussi cela le desert. Nous atteindrons au bout de 3 jours le Waw Namous, volcan au moustiques. C’est un cratère de 8 km de circonférence, avec au fond des lacs. Quand on arrive en haut à fond de régime moteur et que l’on découvre ce paysage, c’est époustouflant. Une telle beauté au milieu de nulle part. Bertrand s’est risqué” à descendre au fond, certes avec Abdul comme chauffeur, mais personne d’autre ne s’y est risqué, de peur de ne pas remonter.

19 01 2008

2 jours de pistes sans grand intérêt pour rejoinder Tazerbo. Quelques passages de dunes pour nous rappeler que nous sommes de piètres conducteurs dans le sable, histoire aussi d’utiliser les plaques de désensablage et la pelle neuves récemment acquises.

Pas de gros soucis mécaniques. Jean claude a sa galerie qui lui fait toujours des siennes. En ce qui nous concerne, il y a une fuite au 3e réservoir de gas oil et au joint spi de la boite de transfert, mais tant que ça tient. De toutes façons, ici, il ne faut faire que dans l’extrême urgence. Ah si, Bertrand a utilise ses 2 roues de secours sur le bitume; tu parles d’un blagueur.

21 01 2008

Nous arrivons à Al Koufra, dernière oasis dans le sud est libyen. Après, e sont les grandes étendues du Sahara, jusqu’à la mer Rouge vers l’est. Cette ville est l’occasion de faire tous les pleins pour nous diriger vers la destination ultime de notre voyage, à savoir les massifs de Arkanu et Al Uweinat aux frontiers de l’Egypte et du Soudan. AU milieu de rien, ces 2 massifs montagneux se dressent d’un seul coup au milieu des sables. Totalement inhabités aujourd’hui, tel n’était pas le cas il y a quelques 10 000 ans puisque ce sont des sites renommés pour leurs gravures rupestres.

23 01 2008

Après 2 jours d’approche, nous pénétrons enfin dans Al Uweinat. Le spectacle est d’une beauté extraordinaire. Et quel respect devant ces montagnes qui ont vu passer tant d’hommes, depuis les pasteurs de la pré-histoire jusqu’aux caravanes des dernières années. Les innombrables carcasses de chameau sont là pour nous rappeler que la promenade n’était pas de tout repos et ne l’est toujours pas. Nous approcherons des 900 km AR et il faut croiser les doigts pour ne pas avoir de souci. Ici, il n’y a rien. Nous ne sommes pas non plus sur le passage de touristes ou autres routes.

En ce jour, Tom notre grand fiston a 23 ans. Il recevra 2 coups de fil satellite; bravo la technologie. Cela lui a fait plaisir et nous aussi.

24 01 2008

Nous pénétrons dans le massif par un Karkoum, un oued. Nous jouons les apprentis explorateurs en recherchant les abris sous-roche recélant des peintures rupestres. Nous nous imaginons être les premiers à découvrir ces chefs d’oeuvre d’un grand esthétisme. Les formes sont délicates, les couleurs bien conservées, et nous sommes en admiration devant ces rescapés du temps. Dommage que rien ne les protége parfois de la bêtise humaine.

Nous repartirons ce soir vers Al Koufra pour effectuer quelques reparations et remonter ensuite vers la Méditerranée via…la Grande Mer de Sable, notre dernier grand challenge.

Une dernière information; nous n’irons pas en Egypte.Des informations nous annoncen que le passage est aléatoire, et en tout cas sujet au versement d’importants backchich. Si nous sommes refoulés à la frontiere égyptienne, il nous faudra dons rebrousser chemin en Libye. Cela veut dire redemander un visa dans le no man’s land séparant les 2 pays (pas commode), repayer tous les frais et les guides. Au total, plus de 1000 €. Hors de question de prendre ce risque. Nous irons en Egypte par avion ultérieurement.

Donc, retour en Tunisie où nous resterons quelques semaines, histoire visiter. Puis, nous envisageons faire la traversée vers la Sicile et remonter l’Italie. C’est l’occasion. Mais nous n’en sommes pas là.

Nous n’irons pas très loin; Bertrand crève à nouveau et il n’a plus de roué de secours. Il est hors de question de faire le parcours dans ces conditions. Une chance que cette crevaison lui soit arrive à une trentaine de km de Al Koufra. Il en sera quitte pour faire demi-tour et acheter 2 pneus neufs, de fabrication thaïlandaise. Inch Allah!

25 01 2008

Cette fois, c’est le bon depart. Notre guide prévoit de rmonter au maximum entre les 2 langues de la mer de sable de façon à minimiser le parcours dans les dunes.

26 01 2008

Nous sommes au pied des dunes; 200 km de traversée à faire, une babiole. Nous avons l’impression d’aller à l’abattoir. Beaucoup on tune certain angoisse de cette traversée du desert. La reputation, à tort ou à raison, de la Mer de sable, est présente dans tous les esprits. En plus, pour nous mettre la pression et le bourdon, nous essuyons une tempête de sable la vieille du jour J. Le sable blanc, fin comme de la poussière, rentre partout; dans les yeux, les Oreilles. Nous avons l’impression de devenir aveugles avec les yeux rougis par les petites billes de sable. C’est l’occasion de sortir le chèche pour ous protéger au mieux.

27 01 2008

Après une nuit agitée, ventée et l’esprit un peu préoccupé, nous partons pour notre ultime défi. L’avantage, c’est que nous remontons vers le nord dans le sens des dunes. Autrement dit, nous roulons entre 2 dunes, le gassi. Plus nous remontons comme cela, moins nous aurons de franchissements à faire. Mais il y en a quand même. Ce sera essentiellement des descents, et quelles descents. Un angle à 40°, soit une pente de Presque 100%!! Et il faut accelérer, sinon c’est l’arrière de la voiture qui passé devant!! L’adrénaline monte; nous suivons les conseils de notre guide et copain Abdul qui nous crie dans la radio “accélère!! Freine!! Accélère Didier”.

Nous passons putot bien. Annie est à mes côtés pour me guider, m’aider, me conseiller. En plus, il faut faire attention au terrain, éviter de s’ensabler pendant que nous négocions ces passages difficiles.

Nous aurons un seul vrai franchissement en montée…suivi d’une descente. C’est l’exercice le plus difficile car il faut accélérer à fond de 2e pour monter en haut de la dune et freiner juste à temps pour négocier la descente à 100% sans décoller en haut! Malgré toute notre attrention, nous décollerons quand meme! Dur dur! Nous serons bien secoués; mais rien de bien méchant. Avec l’habitude, nous apprendrons à négocier les crêtes tout en douceur, mais il faut pratiquer. Nous essayerons la due du Pilat plus proche de chez nous.

La remontée jusqu’à Tobrouk se fera donc sans gros souci.

30 01 2008

La route côtière entre Tobruk et Ben gazi est de toute beauté. Nous sommes en Cyrénaïque et le paysage est fabuleux. Une mer transparente. Nous visitons les sites grecs et romains de Cyrène et Apollonia qui sont très riches et dans des sites naturels merveilleux: une cote déchiquetée, des falaises, des criques et une mer azur ou émeraude.

01 02 2008
Nous faisons une belle surprise à Camille pour ses 12 ans; elle a droit à son gateau avec bougies, à des cadeaux des membres du voyage et nous avons en réserve 2 bouteilles de bulles. Chut!! Il ne faut pas le dire car nous risquons la prison.

04 02 2008

Après ces quelques journées culturelles, le moment est venu e parcourir les quelques 1500 km qui nous séparent de la frontier; là, c’est moins drole. Les paysages sont très quelconques, la circulation à la libyenne autrement dit folledingue et l’esprit divague dans ses souvenirs de paysages désertiques. C’est le retour, et comme tous les retours, nous sommes moins enthousiastes qu’à l’aller.

Abdul nous ammène chez un mécanicien à Tripoli pour réparer la fuite de notre reservoir. Bonne surprise, ils travaillent comme des chefs, Ce n’est pas toujours le cas en Afrique.

06 02 2008

Passage de la frontiere, assez rapide et retour chez Mohamed à Douz où nous avons l’impression de revenir à la maison.