Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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mardi 29 septembre 2009

Nouvelles Photos

Dans la rubrique ci-dessus "Allez voir, il y plein de photos, les nouveaux albums sur le voyage en Afrique et la Corse à pied sont mis en ligne.

Allez donc vous évader quelque peu!

samedi 26 septembre 2009

Amérique du Sud

Bonjour à tous

C'était le calme presque plat depuis quelques temps; j'espère que vous avez quand même pris le temps de visionner quelques vidéos de notre voyage en Afrique.

Maintenant, cap sur l'avenir, sur Buenos Aires. Départ en cargo du Havre Camille et moi le 12 février 2010. Un petit mois de traversée. Annie, quant à elle, prend l'aéroplane le 2 mars.

Nous allons pouvoir nous plonger à nouveau dans la préparation du voyage.

A bientôt.

dimanche 30 août 2009

La Rose des Vents

Tout le monde connait ce symbole ô combien universel.

Mais ce n'est pas pour vous parler de son origine que j'ai repris la plume, mais pour vous faire connaitre le site d'un passionné de voyages, Joël GRIMALDIER, qui sait donc de quoi il parle, et qui pourra vous conseiller au mieux dans le choix de votre GPS et, d'un point de vue plus général, dans le matériel de rando et de barroud.
Son équipe est à son image, à savoir sérieuse, disponible et très compétente, avec en plus le sourire au téléphone ce qui de nos jours est à signaler.

Alors, rendez-vous sur le site de la Rose des Vents et bonne route.




 Voici en bleu notre petite escapade de notre Gaule natale aux lointaines contrées africaines du Golfe de Guinée.






Le film tant attendu du voyage est enfin sorti en salles. Ce retard nous a malheureusement privé d'une sélection au Festival de Cannes. Ainsi va la vie...
En voici quelques extraits.

Commençons d'abord par cette fabuleuse rencontre avec José, brésilien, parti de Paris pour rallier l'Afrique du sud en voiture...à pédales!!




Puis, quelques pas dans le sable mauritanien, l'occasion de ressentir la solitude des grands espaces et de re...sortir les plaques de désensablage.








Un tour sur le port de Nouakchott, toujours aussi typique, et donnant un avant gout de l'Afrique noire.




Une rencontre formidable avec des nomades près d'Aleg.




Passage de la frontière Mauritanie Mali.




Ambiance africaine.




Les chutes du Gouina.




Une de nos préoccupations, que ce soit en roulant, ou bien la nuit: les feux de brousse.




Sur la piste qui mène de Kayes à Bamako en passant par les chutes du GOuina, certains passages sont délicats.




Une scène du siècle passé en Europe; le battage.




Dans le parc du Bafing, nous nous arrêtons dans une école de brousse.




Le marché africain est un spectacle à lui tout seul.




Dans le nord est du Mali, la réserve de Gourma nous offrira une expérience hors du commun.




Après les éléphants, ce sera la tour des hippos, en compagnie de Drissa du lac de Tengrela.




Toujours au Burkina, un grand moment de nature dans la réserve de Nazinga.




Les danses de l'école de Kouande au Bénin.




Et le fantastique parc de la Pendjari.




Nous sommes maintenant arrivés au terme de notre voyage, le golfe de Guinée, au sud du Bénin.




C'est fini. En espérant que ces quelques images vous auront permis de vous évader quelques instants.

dimanche 15 mars 2009

Le Retour

Passage en Mauritanie par le barrage de diama (nous avons un visa d'un an). La police nous fait asseoir dans une petite pièce et ferme la porte; c'est un signe qui ne trompe pas. Après nous avoir fait les formalités d'entrée et rendu les passeports, ils envoient la facture: 10€. Ils doivent encore nous attendre car nous sommes partis sans un au revoir!

La douane; il fallait pyaer même avec le carnet ATA; discussions, palabres, et pour ne pas perdre la face, ils nous font une fleur: c'est gratuit, exceptionnellement. 4 000 CFA pour passer le barrage, avec reçu. Puis taxe locale. C'estla première fois en 14 ans de bons et loyaux backchich qu'un touriste ne lui paye pas sa taxe. Quel menteur! Je suis certain que Bertrand n'a pas payé non plus.

Passage en bordure du fleuve Sénégal dans un parc animalier mentionné nulle part sur les guides. C'est là que nous verrons le plus d'oiseaux, un varan (écrasé malheureusement), et 4 phacos, à ne pas confonfre avec de petits éléphantaux perdus sans leur maman. Ndlr: ceux qui désirent plus d'infos nous la demanderons de vive voix.
Un bivouac seul dans le désert, moment toujours aussi magique, en tou cas que nous apprécions à sa juste valeur.
Il faut dire qu'après 5 mois de voyage, nous sommes repus de cette saleté, et qu'un moment de beauté naturelle pure nous fait du bien au coeur.
Retour au Maroc, toujours avec un soleil radieux. La température baisse un peu certes, mais le temps est agréable et le vent que nous avions à l'aller n'est plus là. Pas pour longtemps, vers Tan Tan, un orage d'une violence inouïe. Nous cherchons en vain l'abri derrière une maison abandonnée. Un festival d'éclairs, un vent qui fait tanguer notre maison, et le lendemain des oueds qui débordent, des routes inondées, ensablées et nous découvrons un Maroc tout vert, comme en Auvergne. Nous ne l'avions jamais vu ainsi; il faut dire que les anciens n'ont plus vu ça depuis les années 70. Vive le réchauffement de la planète.
Nous fêtons la fin du voyage au restaurant 'L'araignée gourmande" à Oualidia; festival des crustacés, homard, langouste, oursins, huitres, araignée de mer et autres pour 65€ à 3!! Parfois, nous avons envie de nous expatrier.
Au bivouac suivant, sur une dune de bord de mer, visite aux pêcheurs, et rencontre extraordinaire avec Omar et son épouse Isabelle. Rencontre exceptionnelle de part leur gentillesse, mais aussi par le passé de la famille; les grands pères de Omar, fessis de souche, furent ministres des finances du roi, Omar n'étant que "simple industriel." Comme il dit, avec beaucoup d'humour, "ils ne m'ont pas appelé". Mais quel accueil; il nous fera découvrir sa ville actuelle Casa, avec commentaires éclairés à l'appui, ainsi que sa ville natale Fes et visite de la maison familiale donnée par le roi. Beaucoup d'émotion et de nostalgie chez Omar pour ce retour en arrière de près de 60 ans!
Petit problème matériel; panne d'alternateur. Nous contactons Jean Claude et Annie pour une adresse de mécano, et ils nous apprennent qu'ils sont au Maroc, à Casa justement. Nous prenons un thé ensemble, et ces retrouvailles nous font toujours plaisir. Pour l'alternateur, c'est Omar qui nous enverra chez son électricien auto. Un garçon charmant et honnête Mohamed! Panne bénigne, un fil de cassé.

Retour en Europe où nous retouvons le soleil pour parcourir le Portugal, par l'Algarve et la cote atlantique, le cap Saint Vincent et le cap Finisterre entre autres. C'est un pays qui mérite qu'on s'y attarde. Le paysage est joli, les maisons gaies, lumineuses. Bref, on s'y sent bien.
Encore une semaine de tourisme avant le retour à la maison.

Voilà donc quelques nouvelles jetées à chaud sur le papier virtuel pour ratrapper le retard dans la mise à jour; il faut dire que le palm qui me servait de support en Asie est tombé en rade, tout au moins pour word. D'ici quelques temps, votre serviteur reprendra la plume pour un feed back plus posé sur ce voyage.
En tout cas, merci à vous pour vos commentaires et vos SMS qui nous ont toujours fait grand plaisir, et encore mille excuses pour le "manque" d'infos, mais comme on dit souvent, pas de nouvelle, bonnes nouvelles.

Ciao les amis


dimanche 15 février 2009

Détails pratiques

Voici quelques infos qui peuvent servir. Nous en ajouterons d'autres lorsque nous aurons fait du tri dans nos affaires.

Prix du gas oil
Maroc nord: 7.52 DHM
Maroc sud: 4.18 DHM
Mauritanie: 266 UM
Mali: 560 CFA
Burkina: 655 CFA
Bénin: 375 CFA
Togo: 495 CFA

Parc de la Pendjari au Bénin: entrée 10 000 CFA et 3 000 pour la voiture - durée du séjour non limitée; guide non obligatoire; "normalement" hotel obligatoire env. 20 000 CFA la nuit
tel 00 229 23 83 00 65 mail: pendjari@gmx.net

Pour info Parc W au Niger (nous n'avons pas vu)
Tel 00 229 23 63 00 80
mail: ecopasbenin@borgounet.bj

Parc de Nazinga au Burkina: entrée 8500 CFA par adulte enfant - 12 ans 2000 CFA - appareil photo 1000 - video 2000 - voiture 1000 - guide 3000 pour 2 h env. - case 12 500 la nuit
tel 00 226 50 41 36 17 et 50 41 36 19

Traversée Tanger Tarifa 1 voiture 2 adultes 1 enfant: 1520 DHM en 03 /2009 un peu moins cher qu'à l'aller

mardi 10 février 2009

Direction le Sénégal


Au Burkina, nous retournons voir notre ami Drissa qui tient un campement au bord du lac de Tengrela. Il a bien bossé. Il a construit une nouvelle case, changé les matelas des autres, disposés les "menus" que nous lui avions fait sur word dans différents sites touristiques voisins. Il est très content et sent déjà les retombées en terme de fréquentation. Pourvu que ça dure.
Un peu de pub; si vous allez là-bas, aller jusqu'au lac, au campement Le Rancart.
Tel 00 226 78 25 14 68; Vous y serez bien reçus.
C'est notre manière à nous d'apporter notre contribution en aidant quelqu'un qui a envie de s'en sortir en bossant et non en quémandant comme malheureusement beaucoup. Il faut dire que là-bas, les ONG pullulent!
Nous rencontrons un couple de voyageurs en Toy 75 qui ont pas mal vadrouillé, Henriette et Roland. Des voyages passés, jusqu'en Chine par exemple, et plein à venir. Nous espérons nous revoir en France.
Puis départ pour le Mali et le Sénégal. Un mot sur le visa malien pris à la frontière; que ce soit pour 3 jours ou 1 mois, c'est le même prix: 15 000 CFA. Quelques infos sur les formalités d'entrées au Sénégal où le carnet ATA ou de Passage en douanes n'a plus cours. On nous délivre un passavant pour 25OO CFA; vous n'avez que ça à payer et personne ne nous demande autre chose.
Le hasard fait que nous retrouvons notre brésilien Jose au poste de police obligé de reprnedre un visa sénégalais à Kayes au Mali car il n'a pas vu le temps passer au Sénégal... Rencontre toujours aussi émouvante.
La route jusqu'à Tambacounda est bonne, au milieu des épineux où nous croisons des familles de singes, des calaos géants, des vautours, mais pas de grosse bébête.
Nous hésitons sur la suite du parcours; Casamance ou pas Casamance. Martine, de France, nous envoit des infos pas très rassurantes. Sur place, des voyageurs nous disent qu'il n'y a pas de problème et l'Armée nous dit que la route est sécurisée.
C'est décidé, nous y allons. En effet, sur une partie du parcours, il y a des militaires tous les km; et qui communiquent entre eux. Nous nous arrêtons pour déjeuner. Au bout d'une heure - quand même - 2 toys avec mitrailleuse lourde arrivent en trombe, et les mossiers pas contents du tout!! Imaginez des touristes enlevés par les rebelles, et plus de promotion.
En fait, il n'y a plus d'activisme indépendantiste, mais des "coupeurs de route", autrement dit des bandits de grand chemin qui on occupé la place vide. Rasurez vous, nous n'en verrons pas. Par contre, pour le bivouac du soir, nous sommes allez voir la patrouille pour les informer que nous allions "disparaitre". Le gars a fait une de ces bouilles, il s'en foutait comme de sa première chemise, comme quoi...
Parlons un peu de la Casamance, le nectar du Sénégal, le coin à voir. Nous allons encore une fois être déçus. A part la mangrove aperçue de la route, le club Med de Cap Skirring, les plages de sable blanc avec ordures, pas grand chose à voir. Les oiseaux sont plutôt rares, très rares.
Marie Pierre et Alain sont comme nous; nous n'y passerons que quelques jours, et encore parce que nous avons sympathisé avec un Joël, un français qui a tout laissé pour cnstruire une vingtaine de maisons à Djembereng, à 2 pas de la mer, pour touristes fortunés. Plus de 30 000 € la case; nous espérons pour lui qu'il réussisse à les caser.Soirées super sympa avec Karim et Pap, 2 sénégalais qui le suivent dans cette aventure, et Maurice, Thibaut et Jérome, 3 perroquets qui le suivent également.

Retour vers le nord du Sénégal; le problème, c'est qu'il y a un petit pays qui le coupe en 2 sur quelques centaines de km, et qui s'appelle la Gambie. 2 solutions. Soit on fait une marche arrière vers Tambacunda sur des routes dégueulasses, soit on passe par la Gambie où le tampon du policier "coûte " 1000 CFA. Si vous ne payez pas, vous retournez d'où vous venez. Alain s'en tirera pour plus de 35 000 CFA et nous pour un peu plus de 10 000!! C'était notre jour de chance. Il faut dire que nous avons fait marcher notre carnet ATA nous évitant une taxe douanière de transit de la voiture de 15 000 CFA. Juste 1000 avec reçu, et le tampon de sortie était gratuit!! Le bac, pour traverser le fleuve Gambie coute dans les 4 000 CFA (avec ticket) mais à la barrière pour y accéder, on nous demandait 90$!
Mais quel pays désagréable, avec des pistes de m..., et rien de plus ou de moins qu'ailleurs.Ah si! Ils parlent un anglais avec accent africain, pas facile de toujours comprendre et on n'ose pas trop faire répéter des fois que le mot serait facturé.
Route infernale jusqu'à Kaolak. Dire que le Sénégal est soit disant le pays le plus développé de ceux que nous avons traversé; une chose est sure, si c'est le cas, ils ne réinvestissent pas dans les routes. Ni dans la gestion des ordures. C'est crade de chez crade. Mais les Sénégalais sont sympas. Ca compense.
Quant aux forces de l'ordre, ils nous prennent vraiment pour des cons ou des vaches à lait. Allez donc, ils nous demandent les gilets fluos, l'extincteur, vérifient nos clignotants, nous disent qu'on appuie trop sur le "pignon". Quand on voit l'état des poubelles roulantes locales, je ne suis pas sur que tout le monde soit équipé...
Un petit tour au lac Rose avec ses forçats du sel, le parc du SIne Saloum vers Djiffer. Comme dit le Routard, "un site exceptionnel, au delà du réel". C'est sympa certes, avec des étendues marécageuses entre mer, terre et fleuves, mais de là à sauter au plafond, quand même. Surtout que dès que l'on quite Dame Nature pour revenir à la "civilisation", c'est d'une saleté incroyable. On se demande comment on peut accepter de vivre dans des telles souillures, surtout qu'il suffit de se lever et de prendre un balai pour changer la face des choses. Jean-Marie, un sénégalais de Casamance l'a parfaitement compris tout seul; une oasis de propreté dans un désert d'ordures.

Nous pasons à M Bour sans y croiser Jacques. Il faut dire que nous sommes passés au coeur de la ville "sénégalaise" qui n'a rien à envier aux autres. Ce n'est pas là que nous risquons de croiser un toubab venu passer ses vieux jours au soleil, mais dans les ghettos à riches, entourés, surveillés, protégés. Ce n'est plus l'Afrique.

dimanche 1 février 2009

Le Togo

Nous espérons découvrir de la nouveauté au Togo car jusqu'à maintenant le paysage est uniforme et nous ne voyons pas de changements culturels significatifs d'un pays à l'autre.
Au Togo, il y a de petites montagnes culminants à 1000 m avec une forêt subtropicale; nous espérons que cela va attirer notre regard.
Effectivement, la région est plus humide et la verdure pousse; nous y trouvons de magnifiques papillons multicolores, et de grande taille surcroit. On aurait envie d'aller à la chasse avec notre épuisette. A défaut, nous jetons notre dévolu sur des boites d'insectes faites par des jeunes passionnés; c'est magnifique. Des phasmes de 20 cm de long!! Des cerf-volants de 10 cm d'envergure!
Cette luxuriance est tout de même très limitée géographiquement et nous retombons vite dans la routine du paysage.
Autre aspect.Le Togo, comme le Bénin d'ailleurs, ont été "colonisés" par les églises en tous genres et les fidèles sont nombreux et généreux puisque les églises sont plus belles les unes que les autres. On peut se poser des question quand on voit le niveau de pauvreté global!
Les gens sont gentils, trop gentils. Aux bivouacs, ils sont incorrects, voyeurs, restant plantés là à nous regarder comme si nous étions des martiens, s'enfuyant quand on veut leur parler, adultes comme enfants. Curiosité? Voyeurisme? Ou manque de lucidité? Cela devient énervant.
Remontée vers le nord vers le parc de la Keran où nous espérons croiser des éléphants. Que nenni!! Ils ont tout tué; tous les animaux ont fui devant les villageois et les feux de brousse. Il n'y a plus rien, pas même un oiseau ou un arbre digne de ce nom. Spectacle de désolation.

Anniversaire de Camille. Jacques nous quitte à la sortie de la frontière Togo Burkina, après une crevaison et la 2CV sur le moyeu!! Il va rejoindre M Bour au Sénégal et ses plages à Tamalous qui vont certainement mieux lui aller.

lundi 26 janvier 2009

Retrouvailles

Après avoir remis Céline et Alexandre à l'avion le 1er janvier, nous avions 11 jours devant nous afin d'attendre Jacques (le retour II) et Bernard qui était parti de France en Méhari vers le 22 décembre.
Nous en vons profité pour avancer dans les leçons de Camille.
Comme prévu, nous avons retrouvé nos 2 tamalous. Direction le nord du Bénin via les parcs animaliers d'Arly et de la Pendjari où nous passames quelques jours à observer les animaux.
Beaucoup d'antilopes, d'hippos, quelques éléphants, un buffle, des singes. Des phacos de près mais pas de lion. Dommage.
Puis direction la petite ville de Kaoundé où nous voulions rendre visite à Violaine, jeune coopérante à la mission catholique.

Rencontre extraordinaire, tant pour Violaine pour qui cela était une surprise, toute heureuse de rencontrer des belinois, et pour les soeurs qui nous ont accueillis.
Moments inoubliables par la joie de vivre de chacune, le peps de soeur Marie Luc qui ne fait pas ses 25 printemps. C'est une encyclopédie vivante sur l'Afrique, avec tant d'histoires mémorables et captivantes. Sans oublier soeur Sourire, soeur J&B, et soeur Cracovie (impossible de se souvenir de son nom- désolé ma soeur). La décence nous empêche de narrer certains moments du repas, mais sachez que nous avons beaucoup apprécié l'apéro au maïs!!
Sans parler de la visite de l'école, des danses merveilleuses des jeunes couturières.


NB: Bernard nous a quitté après une semaine de voyage!!

Départ ensuite pour le sud du Bénin. Nous avions promis le sable fin et les cocotiers à Camille. Chose promise, chose tenue. Mais baignade impossible en raison des vagues et des lames de fond. Dommage.
Nous étions à Ouidah, un des lieux d'embarquement des esclaves pour le Nouveau Monde. Malheureusement, cela n'est pas mis en valeur correctement.
Par contre, nous avons aperçu, relativement près du rivage (50 m) une famille d'épaulards. C'est beau!!

En fait, il y a relativement peu de sites touristiques au Bénin. Direction le Togo et nous commençons la "remontée".

vendredi 2 janvier 2009

Crocos sacrés de Bazoule


A 15 km de Ouaga, une mare aux crocos, assez touristique. Nous choisissons de ne pas dormir au campement, comme les autres toubab. Nous trouvons un super bivouac à 2 pas des crocos qui se prélassent au soleil. Ils sont des dizaines.

La nuit tombée, nous avons de la visite. Des jeunes, évolués, ou qui se croient comme tels, viennent nous voir en nous disant que l'endroit est sacré est que nous ne pouvons dormir là. Ils organisent eux mêmes la révolte.On craint de voir arriver des indigènes nus avec un étui pénien, des arcs et des flèches. Non, une bande de jeune qui comprend à peine ce que ces 2 loustics leur demande de faire. Nous nous éloignons de 100 m.
L'Afrique n'est pas encore prête à évoluer si les jeunes "instruits" se comportent encore comme tel.
Sacrés Africains!!

PARC de NAZINGA et Bobo à Ouaga…


Comme prévu, nos amis Céline et Alex sont arrivés le 22 au soir à l’aéroport international de Ouaga ; international certes, mais africain avant tout. On ne peut pas rentrer dans le hall d’arrivée comme chez nous, avec le panneau d’affichage, la douce voix de l’hôtesse annonçant les vols ou les retards, le ronronnement des escalators, des caddies à bagages sur le pavé. Rien de tout ça puisque l’on attend dehors. Une chance que l’on soit en Afrique et pas au Groenland !!

Nous avions trouvé un gite chez l’habitant à Ouaga, chez la famille Kundiati. Chez le docteur Kundiati, qui n’est en fait pas docteur mais manipulateur en radio, mais qu’importe ; il va quand même ouvrir son cabinet. Accessoirement, il est aussi distributeur des produits Forever, et apparemment, cela lui rapporte 10 fois plus que son salaire de fonctionnaire, poste duquel il a d’ailleurs démissionné. Famille très au-delà de la moyenne burkinabe, socialement et financièrement parlant, mais n’empêche qu’une machine à laver est trop chère et qu’ils méconnaissent leur pays. Tradition, quand tu nous tiens ! Particularité : nous sommes chez des Chrétiens évangélistes purs et durs, et tout ce petit monde cohabite avec les musulmans ou animistes.

Une journée pour le change, les courses, le village artisanal, super. Des objets artistiques extraordinaires, des prix on va dire raisonnable, et surtout pas de harcèlement. Quant à la ville de Ouaga, tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a rien à voir et que la circulation des 2 roues est démente. A fuir.

Départ pour Pô, 150 km au sud, à 2 pas du Ghana et direction la réserve animalière de Nazinga. Réserve crée par des canadiens, puis reprise il y a peu par l’Etat. Normal, elle marchait bien. Apparemment, elle marche déjà moins bien. A cogiter…

35 km de pistes au long de laquelle nous croisons une famille de Bédoins – non – de babouins. Musculature impressionnante. Puis, arrivée au campement, près d’une mare, des éléphants. Il faudrait plutôt dire piscine puisque quelques uns s’amusaient là dedans comme des gamins, à se grimper dessus, à couler l’autre, à le renverser. Surprenant. Il ne leur manquait plus qu’un maillot de bain rose. Ce gros monde cohabite avec des crocodiles du Nil, toutes sortes d’Antilope, phacochères, singes, vautours et autres oiseaux.

C’est un Thoiry sauvage, sauf qu’ici ils ignorent les mesures de sécurité. Les animaux sont sauvages, même s’ils sont habitués à l’homme. Si on ne fait pas attention en traversant le campement de sa cabane à la voiture, on peut de se trouver nez à nez avec un pachyderme, et là, cela peut être dangereux. Surtout pas de mouvements brusques ; on le regarde, il nous regarde, et il dévie sa route.

Attention au croco quand on marche; il vous passe devant le nez pour aller prendre son bain ! Bref, à apprécier avec attention. Mais c’est génial.

Par contre, Camille n’a pas vu grand-chose du spectacle. La fièvre l’a prise en arrivant. Jusqu’à 40,3° !! Nous pensions à un palud. Traitement. Rien n’y fait, sauf le paracetamol. La fièvre remonte aussitôt.

Céline et Alex sont dépendants de nous pour la logistique bouffe. Tant pis, ils mangeront des sardines et de la Vache qui rit. Nous nous séparons. Eux continuent sur Gaoua et Banfora, tandis que nous retournons illico vers Ouaga, avec l’aide de l’assistance médicale. Direction Clinique des Genets, qui présente des standards très proches des européens. Diagnostic ; on ne sait pas. Ce n’est ni un palud ni une typhoïde. On s’oriente vers une salmonellose. En tout cas, elle est sonnée la pauvre !

Décidemment, nous connaitrons bientôt toutes les cliniques du coin. Mais, que tout le monde se rassure, il n’y a pas de problème…

Après 2 jours de clinique et de perf, la petiote est guérie mais sonnée; elle a fondue comme neige au soleil. Il faut la requinquer comme moi avec mon palud. Nous allons profiter du temps d'attente de Jacques et de Bernard pour cela.

Céline et Alex nous rejoignent le 31 à Bazoule et réveillon en Afrique noire. C'est surprenant; en brousse, les gens s'organisent pour faire la fête toute la nuit. Ils viennent nous souhaiter la bonne année.

En ville, à Ouaga, c'est dément. Ils sont tous sur leurs motos et la circulation est folle, tout comme la pollution. on sent aussi les effets de l'alcool et droques en tout genre. Vivement la brousse.

Le 2 janvier, nous partons vers Kaya pour rejoindre une mare aux crocos paisible en attendant Jacques et Bernard.