Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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lundi 26 avril 2010

Pluies, pluies, pluies

Mardi 22 avril
Nous nous dirigeons maintenant vers les Saltos de Mocona, beaucoup moins connues que les chutes d'Iguazu. Moins connues car moins visitées, et ce pour la simple raison qu'elles sont difficilement accessibles, même en 4x4. On y reviendra.
Nous passons dans la région de culture du mate, infusion nationale de l'amérique du sud.


Pour y aller,nous prenons comme d'hab le chemin des écoliers, la ruta 7 le long de laquelle se sont sédentarisées des familles de Guaranis. C'est toujours le même dénuement, la même misère,voulue, imposée par le temps, par les hommes, subies?? Je ne saurais dire. Un ensemble certainement. Ils vendent des objets artisanaux. Ne sont pas quémandeurs. Ce sont les marginaux, les apatrides, les "sous hommes" des Conquistadores. Ils sont ghettoïsés, les blancs vivant à quelque distance.
Nous sommes en zone subtropicale, et ce qui devait arriver arriva. Les gros nuages, les éclairs,les grosses gouttes. Contrairement à l'Afrique où les orages son brefs et violents, le "notre" fut, ou est plutot long, sans gand vent, et très pluvieux. Autant vous dire que cela change la donne car on se retrouve coincés dans notre petit home, sans réelle possibilité de sortie. Toute recherche de bivouac sur des pistes de terre devient impossible. En effet, même avec des pneus mud tout neufs et de bons crampons, la voiture est incontrolable et devient orange comme la terre. Je ne vous parle pas des sandales qui elles, n'ont pas de crampons.
On file doncjusqu'à notre objectif, les chutes de Mocano, sur le fleuve Uruguay. Ils sont en train de faire une route. Une chance, sinon c'est quasiment impossible d'y aller par temps de pluie, vu les fortes pentes (on monte parfois en 2e) et la boue. Au passage d'un pont gué, je fais marche arrière vu la boue, la pente, et le trou. Heureusement, des locaux nous indiquent qu'il n'y a pas de problème car ils ont pierré le chemin pour en faire une route. Par contre, le lendemain matin, le gardien du site que nous ne pourrons visiter dans l'immédiat, nous indique qu'ils faut rebrousser chemin et passer le pont qui va être submergé, et nous risquons d'être bloqués jusqu'à une semaine.

Que dire du site. Il se prépare à accueillir les touristes, avec la route, et un prix de 30 p pour les étrangers contre 15 pour les locaux. De plus, les chutes ne se visitent qu'en bateau, 50 p par personne. Pour la France, cela reste correct, pour ici, c'est démesuré. On se croierait revenu en Russie où le même ostracisme était pratiqué. Je ne vous dis pas ce que cela représente pour les argentins qui paient pour la ballade en bateau le même prix que nous.
Par contre, il y a un beau centre d'accueil tout neuf, et pour avoir vu des photos, le site vaut vraiment le coup. On vous le montrera, promis, lorsqu'on l'aura vu nous même. Enfin, on espère si le temps le permet.
En attendant, on s'est tanqué le long de la route où il ne passe personne, et on attend le retour du soleil. Le soir, les gardes du parc viendront à la nuit nous signaler qu'il interdit de camper dans le parc...sauf dans le camping. Qu'il y a des jaguars et que c'est dangereux. Le camping est interdit aux jaguars bien sur. Nous ne déménagerons pas.

Le gardien nous indique qu'il y a des indiens guarani qui vivent de manière traditionnelle dans la forêt, de chasse, de pêche, de cueillette et de culture. Une fois par mois, ils viennent au centre apporter des objets de leur fabrication à vendre, et récupérer des denrées nécessaires telles les semences. Nous ne les verrons pas. Ils fuient la présence des blancs et ne souhaitent pas métisser leur culture. Choix qui les honore, pour combien de temps encore? Comment vont réagir les nouvelles générations à ce dilemne sans réponse?

Jeudi 24.
L'interdiction de camper, mais surtout une pluie continue et qui durera toute la journée nous oblige à trouver une alternative à la promiscuité du Toy.
Au camping, il n'y a pas de jaguars mais des renards, mais il y a surtout des petits hangars qui nous permettent d'avoir plus d'espace à l'abri de la pluie. Prix 25 p/pers/jour.  15€ pour nous. Toujours le même constat; Pas trop cher pour l'Europe, mais ici, très cher, surtout que les prestations son inexistantes. On dit que le salaire moyen tourne autour de 300 - 400 €. Faites le compte.
On rencontre un couple de jeunes argentins de Santa Fe, avec deux enfants, qui louent une cabana. 80 p/j/pers.Et dire qu'ils trouvent le prix de la viande très cher, entre 3 et 5 € le kg. Que dire de leur budget vacances?
Sinon  ils sont comme nous; ils attendent le retour du soleil car eux n'ont qu'une semaine de vacances et ont fait 1200 km pour venir de leur petite ville du nom de Franck.

La nuit suivante, il tombe des cordes. Les Gaulois ont peur que le ciel ne leur tombe sur la tête. Le matin, la pluie s'est calmée, mais nous ne savons pas si cela va s'arranger. De toutes manières, on ne peut plus aller voir les chutes; le pont est submergé par 3 mètres d'eau. On ne pourra pas passer avant une semaine, s'il ne pleut plus. Le rio est en furie; les eaux sont ocres, avancent à vue d'œil à 25 km/h et charrient quantité de bois flottant.

Que pouvons nous faire? C'est partout pareil. Nous retournons à la petite ville voisine de 70 km de El Sobierbo pour manger au resto une escaloppe milanaise, acheter du silicone pour tenter de colmater les fuites constatées suites aux quelques averses recues, acheter une serpette (comme celles d'Afrique mais fabrication teutone) pour nettoyer notre aire de bivouac, faire la vidange du toy (le bidon de 4 litres d'huile 10W40 semi sintetico de marque Total coute 145 p et la vidange est comprise dans le prix), faire graisser les croisillons de cardan sur un pont aux normes locales (15 p) et faire les courses. Dure journée. Demain sera un autre jour.
Rassurez vous, si je vous gave avec tous ces détails, ce n'est pas suite à un début de sénilité, quoique...mais c'est pour me rappeler des repères et aussi parce qu'on ne voit rien et qu'on n'a pas grand chose à relater.

Hace frio y no hace sol. Esperamos. Buena noche.

Dans cette région autour de El Sobierbo, région reculée et enclavée entre le Brésil et le Paraguay, le miracle économique ne semble pas arrivé jusque là. Les maisons de bois sur petits pilotis ne font pas bien riches surtout que le terrain alentour est un véritable bourbier. Et ça, les gens n'y sont pour rien. Au contraire. Pour nous qui avons toujours tendance à comparer avec l'Afrique, le décor est similaire, avec des conditions naturelles difficiles, mais les gens ont une "organisation" différente. Il y a de la coquetterie dans l'air avec parfois de la peinture neuve, des pelouses taillées, pas de poubelles, il faut le dire,  Comme quoi, il n'est pas tant besoin de richesse pour être propre. mais de volonté.
Ici, il est coutume de voir des attelages d'un autre âge, avec des boeufs et des chariottes en bois et parfois à roues ferrées. Quant aux véhicules, ils ont vécu. Tout le monde a ses quelques boeufs - on est loin de la pampa - et si possible une autre activité rémunératrice. Ainsi, le mécano qui a fait le graissage n'est pas mécano. C'est le mécano d'à côté qui fait appel à lui pour les petits travaux qu'il n'a pas le temps ou l'envie de faire. Et ce gars là vit dans une cahute en bois. Nous avons certinement plus de confort que lui dans notre Toy.
Dans la campagne, il n'y a pas d'électricité, pas d'eau courante. Elle est pompée dans une rivière. Beaucoup de gamins marchent pieds nus. Ils font avec, ou plutot sans tout ce que nous avons acquis en France dans les années 50.

Samedi 24
Froid et gris. On désespère, et on bout, du verbe bouillir. Jeu de mot car la nuit fut fraîche.
On décide malgré tout d'avancer vers les chutes d'Iguazu qu'on ne veut pas voir de toutes manières sous la flotte, quitte à retourner plus tard voir les chutes de Mocona. Le spectacle vaut le coup.
Et les chemins qui sont de plus en plus impraticables. Et les bivouacs qui deviennent impossibles car le terrain est partout un bourbier ocre.
Et la flotte qui n'arrête pas. On va finir par fréquenter comme certains les stations services. Au moins, le sol est cimenté.

Pour corser le tout et faire ch..., on n'a plus de chauffage dans la voiture. On va tenter une réparation à l'Africaine, en mettant une vanne de plomberie à la place de la pièce défectueuse. Après la fuite de gas oil, les fuites d'eau, la pompe à eau de la partie habitation qui se mettait en route de manière intempestive, maintenant el calefaccion.
 Remarquez, c'est bien pour enrichir le vocabulaire. Ici, ce n'est pas dramatique mais on ne peut "attaquer" les Andes sans calentamiento, otra palabra. Vous allez vous y mettre aussi à l'espagnol.à ce rythme là.
On cotoie les gens, les mécanos en particulier. Tout le monde est vraiment sympa et fait tout pour nous aider.


Lundi 26 avril
Il pleut toujours à verse. La meteo dit jusqu'à mercredi. Soit. Le problème, c'est que le niveau des rivières est extrêmement haut et qu'à Iguazu où nous sommes arrivés aujourd'hui, de nombreux sites d'observation ont été fermés. C'est comme ça.

Lundi 25 avril
Enfin, grace à Dieu, par la toute puissance d'Allah, par la bonté infinie de Torr et de Odin, il ne pleut plus.
Après quelques sacrifices effectués pour remercier la gente divine d'avoir exhausé nos voeux, nous profitons de la journée du mardi pour remettre de l'ordre dans ce qui en a besoin. Lessive et ménage pour Annie, cours pour Camille et visite chez le mécano pour moi.
Ici, les mécanos sont loins d'avoir l'infrastructure de celle que nous avions remarqués chez les Brésiliens. Les ateliers tirent sur le boui boui crade, mais ça marche quand même. Le petit gars, ce matin, était d'un calme argentin, et a procédé par ordre pour faire le diagnostic, en testant d'abord le circuit de refroidissement, la vanne, pour arriver à la conclusion que le problème venait des trappes de ventilation. Un cable de commande s'était décroché.
Ce qui est remarquable dans tout ça, c'est d'une part leur compétence qui n'a rien à envier à celle de certains de nos garagistes soit disant spécialistes à 45 € de l'heure, et d'autre part leur aptitude à réparer avec les moyens du bord, c'est à dire rien.
Je crois que ces 2 qualités font les grands mécanos, africains ou argentins, ou d'ailleurs. Cout pour 2 heures: 50 p soit 10€.

Point de vue sur le confluent du fleuve Iguazu en ocre à droite et le rio Parana qui vont maintenant former le 2e plus grand fleuve d'Amérique du sud après l'Amazone. Beaucoup de touristes americains et japonais, qui se prennent toujours autant en photo, jusque dans les voitures. Des indiens qui vendent aussi des babioles, avec un peu plus d'assurance et d'insistance qu'ailleurs. Mais enfin cela reste supportable. Pour s'améliorer, il faudrait qu'ils aillent faire un stage de vente au Sénégal ou dans la région.

Nous avons décidé d'aller demain voir les chutes d'Iguazu même si certains panoramas sont fermés pour cause de crue; il ne sera en effet pas facile de revenir, les distances étant tellement grandes ici.
Nous avons également décidé de ne pas aller au Paraguay comme initialement prévu, tellement de gens nous disant que c'est dangereux, que la police est corrompue et que nous risquons de nous faire dévaliser. Nous n'avons vu qu'un seul blog de voyageurs qui y sont allés, fréquentant les consulats et étant peu diserts sur le reste du pays. De plus, l'intérêt semble être des plus limités, aussi, nous nous abstiendrons. Direction le Brésil avec le Pantanal puis la Bolivie.


lundi 19 avril 2010

Misiones

Nous voici de nouveau en Argentine, dans l'état de Corrientes. Les guides et deux argentins nous vantent les beautés d'un marais nommé Los Esteros de Ibera. 150 km de piste sableuse et surtout poussiéreuse dégourdissent les gambettes du toy. On y verra des caimans, des carpinchos (gros rongeurs), des singes, bref une faune sympa.
Par contre, les prix d'un promène couillon sur la lagune et du camping le sont moins, On est loin des 2 ou 3 € dont nous parlaient les Berlivet. Ils haussent leurs tarifs pour les touristes,
On ira quand même au Pantanal, qui devrait procurer plus d'émerveillement,
200 dont 160 de piste, et nous voilà à Posatas, capitale de l'état de Misiones, Premier arrêt par la police. Il y a quelque chose qui est interdit à l'arrière du véhicule; on suppose la boule. Je ne comprend plus un mot d'espagnol; l'amnésie complète. Finalement un de ses collègues lui dit de laisser tomber. Ripoux va.
Visite à la première Mission, Santa Anna. Là aussi, grosse inflation. Le Routard 2009 donne 12  pesos par personne, comme le Petit Futé, On est passé à 30!
Des ruines, Il faut faire marcher son imagination à fond. Espérons que celles de San Ignatio mériteront le détour.
Pour votre gouverne, les missions Jésuites étaient au 17 et 18e siècle des centres de conversion, d'éducation, de vie on va dire, des Indiens Guarani par  les Jésuites. Cela s'est mal terminé, pour les indiens. Pour ceux qui sont intéressés, une recherche internet est nécessaire.

Un mot sur le climat. Après quelques soirées fraiches - jusqu'à 8 degrés -, on a maintenant un climat subtropical avec 35. On n'est pas habitué. Dire qu'il y en a qui sont à peine au printemps en France. On pense à vous.

Ce matin, lundi, nous allons vers San Ignatio. Surprise, aux ruines de Santa Anna (nous avons bivouaqué tout à coté), nous apercevons un Land Rover français. Nous attendons nos compatriotes qui visitent le site de Santa Anna. Ce sont des voyageurs itinérants comme nous, avec qui nous échangerons longuement. Nous nous quitterons après le déjeuner. A bientot sur la Route Odile et Claude.

2 nouveaux mots en portugais: Bomba de injecao et quiropraxis

Nous arrivons à Rio Grande, ville de taille moyenne.J'ai toujours mal au dos. On s'arrête dans, ou plutôt devant une pharmacie pour acheter des anti inflammatoires. Devant car l'entrée de la pharmacie est fermée par des grilles. Paranoïa. Le soir, je ne sais pas, mais dans la journée, cette ville, ce quartier ne respire pas l'insécurité.
Recherche de gaz. Ce n'est pas le même embout. On repart avec une bouteille brésilienne ...gratuite.
Courrier pour les cours du CNED. Internet. Nous voila repartis pour longer la côte atlantique et la laguna  dos Patos. Ce n'est pas la voie principale, c'est même une piste parait il. Au contraire. Mais il faut prendre le bac...et on a loupé le dernier. Il faut attendre le lendemain ce que nous ne pouvons bien évidemment pas faire. On ne va pas pousser le bouchon jusqu'à dormir en pleine ville. Tant pis nous prendrons la route principale.

Le lendemain, je ne peux plus me groler. Tout mouvement devient quasi impossible. Vive les abdos. C'est décidé, je garde mon ventre. Mais, dans l'immédiat, il faut se résoudre à aller à la clinique de Porto Allegre indiquée par l'assistance IMA.  Cela va compléter le guide que je suis en train d'écrire sur les centres hospitaliers.  Le toy ne démarre encore pas, et je ne peux pas me bouger. Dans une ville de quatre millions d'habitants, l'informatique et le gps nous aident bien. Porto Allegre est une ville verte, avec des arbres dans quasiment toutes les rues. C'est plutôt agréable si ce n'est la circulation. Mais nous y arrivons. Là, la chance, le destin, le hasard, l'ange gardien fait que lorsque nous tentons de nous exprimer pour dire ce que l'on veut, une personne intervient en français. C'est nettement plus facile et qui plus est, elle connait un quiropraxis (nouveau mot en brésilien) et nous prend un rendez vous. E t dire que l'assistance ne pouvait pas nous en trouver. C'est pareil partout, dès que l'on sort des sentiers battus de la médecine, il faut se démerder tout seul.
Avec le quiropraxis, on échange en anglais.Surprise. J'ai une jambe plus courte que l'autre de trois centimètres. Il va falloir couper. En moins de temps qu' il ne faut pour le dire, c'est remis en place, mais cela reste fragile vu le temps que je suis resté ainsi. C'est cher (150R) mais efficace.
Pour ceux que ça dépannerait, voici ses coordonnées:
Dr Luis Costa Cantera
avenida Mostardeiro 157 sala 505
Centro profissional Vileroi Moinhos de Vento
PORTO ALLEGRE
tel (51) 30264243
cel (51)91183308
 Il parle anglais, et st sympa et disponible même le dimanche en cas de besoin. Difficile de faire mieux.

Nous allons vers Gramado, dans la sierra Gaucha, bourgade où les maisons sont de style...bavarois. 1000 mètres d'altitude maxi, vert, forêt subtropicale avec bananiers, torrents, c'est super sympa. C'est très surprenant de trouver au Brésil une architecture bavaroise, des noms de rue allemands et des pelouses taillées au sécateur En fait, dans l'état du Rio Grande do Sul où nous sommes, il y eut une forte immigration allemande, italienne et ceci explique cela.
Les gens sont toujours aussi gentils avec nous et toujours aussi paranoïaques. Ils voient des voleurs partout, même dans les coins de montagne les plus isolés, nous demandent d'aller au camping, mais nous ne bougeons pas de notre nid douillet.
Le lendemain de ma visite chez le quiro, vlan, je m'écroule par terre sans prévenir. Le dos s'est à nouveau démis. Le moral est en berne. J'appelle Luis. Il nous attend dans 2 heures à son cabinet. Et re merde. La voiture ne veut pas démarrer et je ne peux pas me groler. Contraint et forcé, je suis bien obligé de me remuer un peu (certains et certaines diront que pour une fois....), et miracle, la voiture démarre au bout d'une heure et remiracle (non je n'ai pas des pneus neufs) mon dos s'est remis tout seul.
J'annule mon rendez-vous et on change de programme.
Visite d'in peti parc cool, le Parque Ferradurra,
avec un canyon extra profond de quelques centaines de mètres, des coatis, petits carnivores de 50 cm de long qui viennent nous manger dans les mains  (attention aux doigts Camille) des pignons de pins que nous mangeons également cuits. C'est comme des chataignes de goût. Bivouac dans le parc, eh oui, avec la bénédiction des gardiens qui, à chaque fois qu'ils passent, nous font le signe de pouce en l'air, signe de ralliement extrêmement usité ici.
Le temps est toujours magnifique (pourvu que ça dure) et loin des images de pluie que nous avons aperçues à la TV concernant le nord du Brésil et Rio en particulier.
Je teste mon dos avec de petites marches, et cela tient. On pourra normalement s'éloigner de Porto Allegre sauf que la voiture, après quelques heures d'immobilisation, ne démarre toujours pas. Coup de fil au potes et merci de nous avoir aidés dans la recherche et le diagnostic de la panne: prise d'air dans le circuit de gasoil ce qui n'est pas préoccupant en soi...sauf qu'elle est au niveau de la pompe à injection, ce qui n'est pas sans nous rappeler quelques mauvais souvenirs de Tunisie.

Mais avant de continuer sur ce thème ô combien rébarbatif, une bouffée d'oxygène. En faisant notre rando jusqu,au rio qui coule au fond du canyon du parc de Ferradurra, ballade super dure d'ailleurs (fort dénivelé où nous mouillons nos liquettes), on voit Camille qui marche en éclaireur tailler une bavette à 2 nanas que nous croisons. On se dit:Tiens, Camille se met au portugais. Que nenni! Elle discute....en français. Dans le trou du cul du Brésil (disons dans l'avant trou du cul) rencontrer des français, il faut le faire. On se retrouvera plus tard au toy, à siroter 2 pastis (si si) et à partager notre maigre pitance. Merci à Carole et Stéphanie pour cette soirée super sympa passée ensemble à refaire le monde comme d'hab. Courage les filles pour le retour à la civilisation en Bretagne.

Revenons à la voiture. On répare pour démarrer et se rendre au bled voisin Canela avec recherche laborieuse d'un cyber et d'un mécano. Là aussi, on tombe sur un mec cool qui se met en 4 pour nous aider, nous donne une adresse d'un spécialiste de l'injection. Entre nous, ici au Brésil, ils ont un niveau de développement et de vie qui nous épate. Le garage de ce Monsieur, pavé s'il vous plait, avec ponts élévateurs intégrés dans le sol. Rien à redire.
On file chez le spécialiste situé à 80 km dans une ville de plus de 400 000 ames. Pas facile à trouver. Mais on y arrive en se faisant aider. C'est un immense garage (50 personnes) qui s'affairent sur je ne sais combien de camions, autoa et camionnettes, que ce soit sur la partie moteur ou injection. Si vous vouler refaire votre moteur pompe, c'est là qu'il faut aller. Ils se creusent les méninges pour chercher la panne car ils pensent qu'il y a 2 problèmes. Nous dormirons sur place (on fait mieux comme cadre je sais) et le lendemain la pompe sera réparée. Il suffisait de changer le joint spi du ralenti à chaud dixit Fred. Là encore, nous sommes accueillis à bras ouverts, pris en charge par Pinzon, Diego et son friend qui parle un peu anglais mais dont je ne connais pas le nom. Merci à vous tous pour votre accueil et votre aide. Un client prénommé Reny est même revenu le lendemain nous offrir un salami de sa fabrication, Excellent,
Entreprise BORMANA
RS 122 km 82 (saida para Flores de Cunha)
CAIXA DO SUL
tel (54) 8404 7359

Nous voilà repartis direction l'Argentine, en particulier l'état de Misiones oú se trouvent de nombreuses ruines de missions jésuites du 17e siècle.
Nous en visitons d'ailleurs 2 au Brésil, celle de San Juan (des vestiges) et celles mieux conservées et inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, de San Miguel.
Nous y trouvons, ce qui est désolant, une famille de natifs qui tentent de vendre un artisanat kitch inintéressant, qui semblent complètement désoeuvrés, qui s'épouillent mutuellement. Cela nous fait penser au (aussi) triste sort des indiens navajos que nous avions rencontrés aux USA en 1999.
Ainsi va la vie malheureusement.

Un mot sur les bivouacs, désormais un peu plus faciles à trouver; il n'y a plus de clotures aux champs de soja cybergénétiquement modifié, moissonnés cela va sans dire, et les grands espaces sont faciles d'accès.

Demain, vendredi 16 avril, nous repasserons en Argentine à Sao Tome du côté brésilien, et Santo Tome du côté argentin, pour ceux qui veulent situer sur Googlemap    .

Un petit mot aussi sur la forme des articles du blog. Je commence à me familiariser avec le clavier qwerty sur lequel je tape, et je mets désormais les accents. Il faut aussi que je me familiarise avec la nouvelle méthode d'import des photos dans le blog pour vous en mettre plus et surtout mieux disposées.
Concernant la mise à jour de la carte google, je n'ai pas trouvé une solution simple et rapide pour la mettre à jour. Aussi, elle n'évoluera pas. Remboursez!!!
Que voulez vous? Avec l'age, il me faut un peu plus de temps pour m'adapter.

mercredi 7 avril 2010

Premier séjour de la famille au complet au Bresil

3 avril: passage de la frontiere bresilienne sans difficulte. visa de 90 jours pour les personnes et la voiture.
C'est samedi. Dans un bled paume, nous cherchons en vain un restaurant ouvert. Nous ne comprenons pas. Il va falloir apprendre les habitudes du pays. ce sera donc pique nique.
La route est monotone entre de grandes prairies raplapla, avec des centaines de vaches, ou bien des rizières. Nous sommes effet a proximite de deux immenses lagunes propices a cette culture.
Les petites bourgades traversees ne semblent pas opulentes. Sur la route, on ne voit plus le parc automobile completement archaique de l'uruguay, mais des voitures plus recentes, et parfois de grosses berlines allemandes. Le Bresil est riche, tout au moins une tranche de la population, etg il se developpe.
Malgre le handicap de la langue, nous trouvons un bivouac ur une propriete agricole et en ord de lagune. Le temps est triste, gris, et nous aurons de la pluie.
Le lendemain, une fois le soleil revenu, ce sera l'occasion d'une partie de peche super. les oissons sont petits, mais ils mordent meme sans appat au bout de l'hamecon. Camille est heureuse. Moi, je souffre toujours enormement de mon dos. En Uruguay, nous avons essaye de trouver un chiropractico (peu de personns peuvent se vanter de connaitre ce mot en espagnol), mais il fallait retourner a Montevideo et encore on a compris qu'il n'y etait pas toujours. On va essayer au Bresil, dans de grandes villes comme Rio Grande ou Porto Allegre, nos prochaines destinations. On a deja prepare nos banderoles. J'imagine Jose Bove scandant "non aux OGM" a Porto Allegre alors qu'ici il n'y a que ca.
On ira ensuite dans la sierra au nord de Porto Allegre (altitude 1000m) puis directions les Missions en Argentine. On en profite, c'est simple de changer de pays.
La recheche d'un bivouac va nous conduire a demander l'autorisation a un fermier, en faisant beaucoup de gestes, bresilien oblige. No problem. On se retrouve sur la rive de la laguna Mirim qui doit faire dans les 40 km de large. Le coin est tranquille. Personne pendant 2 jours. On en profite pour pecher. Ici, les poissons sont voraces; ils mordent a l'hamecon avec rien dessus.
Puis, une famille de pecheurs arrive. Ils ont leurs embarcations ou nous sommes. En espagnol, nous arriverons a nous faire comprendre et passer avec eux  jours supplementaires, a voir leur mode de vie, a gouter leur cuisine et ils vont nous abreuver de poissons succulents qui on t des canines de 1 ou 2 cm de longs et dont Camille ne s'est pas assez mefiee!!!! Comme au Maroc, un grossiste les ammene en camion avec la glace, achete leur peche. Ils sont tres heureux de ventre leur poisson 2 reals (moins d'un euro)  - le grossis te les revend 8R sur le marche. A 2R, c'est nous donner une approche de leur pouvoir d'achat, mais ils n'ont pas l'air d'en patir. Ils vivent en famille (3 generations) et ont conserve un mode de vie plus traditionnel que le notre. Le garcon de 15 ans va a l'ecole e 19h a 22 heures!!! Et le reste du temps, il peche avec son pere. Ils sont tres accrocs au foot, on s'en serait doute. Ils ne connaissent pas leur pays n'ayant pas les moyens et l'opportunite de voyager et, contrairement aux africains, sont tres curieux d'apprendre sur nous, notre pays, notre mode de vie. On a vraiment passe un agreable moment en leur compagnie. La séparation est difficile pour Juliana. Les hommes, eux; sont deja partis a la peche.
Apres 4 ou 5 jours au meme endroit, nous allons nous immiscer dans le Bresil en passant par Rio Grande. Comme partout, ils nous mettent en garde contre a violence qui regne dans ces grandes villes. A nous de faire attention et aussi de ne pas tomber dans la paranoia.


Juste apres le deart, la route est en fait une digue qui passe au milieu de marais, zone protégée. Nous ne cessons de nous arreter pour observer les animaux, et notamment nos premiers caïmans.
Puis, a Rio Grande, ce sera l'occasion de faire remplir notre bouteille de gaz. Ce n'est en fait pas possible car les systemes ne sont pas les memes. Qu'importe; Le monsieur passe une bonne demi heure a nous depanner et, n'y arrivant pas, il nous fait cadeau d'une nouvelle bouteille pleine.
Dejeuner dans un resto d'un nouveau genre: on paie au kilo. On s'en tire pour 10€ a 3 en se gavant. Plus tard, les courses dans un super marche nous indiqueront que la vie semble moins chere qu'en Uruguay, avec plethore de nouveaux produites tant sur le contenu que le conditionnement.

Nous allons maintenantprendre le bac pour nous diriger vers Porto Allegre en suivant la piste entre la mer et la lagune.

Uruguay: points forts, points faibles

Voici un résumé de notre ressenti en Uruguay:

Points forts
+ un pays tranquille, calme
+ paysage champetre, bucolique
+ plages magnifiques
+ gens tres sympas
+ viande rouge excellente et pas chere
+ temps magnifique et tempere pendant notre sejour
+ proprete
+ charme des maisonnettes
+ modernite et developpement

Points faibles:
- uniformite des paysages:prairies, prairies et plages
- absence de relief
- cout de la vie pas si donne que ca

Uruguay

Le soir,un gaucho surgit dans la nuit. Son nom, il le trace a la pointe de l'épée. Stop, stop.
Un gaucho emmène ses vaches au champ, monté à cheval, lui, pas les vaches. Il parait tout jeune, mais il a 34 ans. Il est salarié et ne parait pas bien riche. Par contre qu'est qu'il était content de discuter avec nous.
Il reviendra à 3 heures du matin pour traire les vaches à la main.
Le lendemain, son patron vient nous voir, à cheval aussi, pour nous demander si on a besoin de quelque chose.. C'est un vieux gars, qui vit avec sa mère. Avec ses 40 vaches, il vit dans une bicoque où trone une tv noir et blanc, un vieux poste de radio et un poele non moins vieux. Malgré ce dénuement apparent, il y a encore plus démuni que lui puisqu'il a les "moyens" d'avoir un employé.
En tout cas, ce sera pour moi l'occasion de gouter au maté, une herbe que l'on infuse enversant de l'eau bouillante et en sirotant le tout. On se passe le bébé comme on se passe le calumet de la paix. C'est très amer, et non conforme à mes gouts. Dire que tout le monde y va de son maté, les jeunes comme les moins jeunes. En conduisant, en marchant, a la terrasse d'un bistrot.
Ce n'est pas sans nous rappeler le machouillage de la noix de cola en Afrique. Avec son coté suranné et son gout à faire fuir.

Direction Colonia del Sacramento au sud de l'Uruguay, sur l'embouchure du rio Parana, juste en face de BA. Les exploitations agricoles sont immenses. C'est le royaume de l'élevage extensif et du soja. Les machines agricoles ne sont pas en reste. Là aussi, on mesure le fossé existant entre les grands propriétaires terriens, minoritaires, et le reste de la population.

C'est l'occasion d'apercevoir des animaux sauvages comme le nandou.
C'est l'occasion de passe par Conchillas, petit village cotier. Nous y faisons la connaissance d'un medecin et d'un pharmacien argentin venus ici taquiner le goujon. Sympas. J'ai droit a une consultation gratuite car depuis 2 semaines je me trimballe un mal de dos> Sur le bateau, pour faire plaisir a Camille qui disait que j'etais gros et aussi pour faire un peu d'exercice, je me suis mis a faire des abdoms> En 3  seances, je me suis eclate le dos> 3 comprimes d'anti inflammatoires, mais comme prevu, apres, le mal est revenu car la cause n'a pas ete resolue. Il me faudrait un bon chyropracteur!!!  Un bon, parce que si apres je me retrouve paralyse, j'aurais tout gagne.
Bref, nos 2 argentins nous informent que 33 francais vivent dans le coin sur leurs bateaux. Nous partons faire connaissance. On rouve Sphia, une blonde...sexagenaire, avec qui on taille...une bavette. La France, elle connait plus. C'est une baroudeuse solitaire, pas une sentimentale. Elle nous indique que sa voisine s'appelle Jeromine Pasteur, pour ceux qui connaissent.

A Colonia, nous cherchons le camping, qui malheureusement n'existe plus. Le hasard nous fera rencontrer un petit ere, du doux surnom de Lenine, et ancien arbitre de ootball en Espagne> Peniblemet, du fait de on age et don arthrose, il grimpe dans le toy et nous emmene en ace de chez lui, sur le bord de mer (en fait l'estuaire) et nous dit que nous pouvons nous installer la. Aucun souci. Le comportement des gens est different de chez nous. En effet, personne ne trouve a redire. Au contraire, ils sont nombreux a nous faire coucou.
Clonia, vieille ille coloniale, merite un detour, mais de la a en faire un tapage, il y a un pas. C'est un rendez vous hupe des argentins, les prix flambent. En une matinee, on a fait le tour a pied de la vieille ville< Ici, on verra ailleurs, il st plus couteux d'acheter des legumes que de la viande de boeuf. Alorws, on mange des entre cotes cuites a a breise. Hummmm!!! Globalement, l'Uruguay est plus cher que l'Argentine, et de loin> Et les argentins se plaignent que chez ux, c'est cher. Cela donne une idee du ang social des argentins qui viennent a Colonia> En Argentine, le GO coute 2,884 P soit environ 0,66€. Ici, on sait pas encore puisque on a mis 300 litres en Argentine.

Derniere nouvelle: en Uruguay, le GO coute 27,80 P pour un change d'environ 25P soit un peu plus de 1 euro le litre.
La vie est relativement chere ici. On se demande comment font les gens quaind le salaire moyer est de 200 300 €.

De Colonia, nous allons directement sur la cote atlantique, sans passer par Montevideo qui a priori ne presente pas un interet majeur. Nous allons dans la region de Rocha ou il y a de nombreuses lagunes et ou la neture est sauvage, avec une flore et une faune intereesante. Mais tou ceci est gere par un parc national qui a ses avantages et ses inconvenients comme celui de ligiferer sur le cqmping sauvage, purement intedit. Nous passons outre...et ferons la connaissance du garde, Hector, d'origine grecque et italienne. Tout le monde est immigre en Uruguay. Nous aurons au telehone son collegue Javier qui est francais, et qui derogera a la regle. Nous aurons droit a un bivouac des plus champetre, passe a observe les oiseaux, notamment les chajas, assez gros et vivant en couple. Nous serons egalement a proximite d'une famille de carpinchos, les plus gros rongeurs du monde. C'est de la taille d'un gros cochon (pas d'inde ni dinde) et il passe son temps a brouter. Le lendemain matin, nous irons rendre visite a Hector dans sa maison, ou il vit avec sa femme Veronica et sa petite fille de cinq ans, Yasmina, qui n'a pas la langue ans sa poche. Ils vivent dans un cadre idyllique, a proximite de l'ocean, dans la nature calme, mais a 50 km de la ville la plus proche.
Nous sommes a cote de la laguna de Rocha et demain nous irons observer les flamands roses et rencontrerons un autre garde, Andres. Venu nous reprimander parce que nous etions dans les dunes de sable, il nous permettra egalement de eroger aux regles.
En remontant ainsi vers le nord et vers le Bresil, nous allons a Cabo Polno lieu relativement touristique de ce pays. C'est un minuscule village, maintenant avec pas mal de restos et de vendeurs d'art, mais niche dans les dunes. Nous ne pouvons y aller avec notre vehicule.l Il faut se faire emmener dans des 4x4 d'une autre epoque, style GMC et nous nous transformerons en talou moyen. J'y arrive acilement. T'as mal ou? Au dos que je me dis toujours.. L'interet du voyage reside dans la colonie de lions de mer qui y a elu domicile, sur une ile voisine. De temps en temps, il y en a plusieurs qui s'approche et se fait dorer la pilule au soleil sur les rochers. C'est pour nous une premiere et nous sommes toujours emerveilles devant ce spectacle de la nature.
Il y aussi des baleines...qui se font bronzer.

Nous remontons toujours lentement vers le nord et le Bresil.
Nous avons une plage de sable fin pour nous tous seuls. Bivouac sur le sable. Quelques pecheurs rentrent a leur voiture au crepuscule.
 Et la nous avons une de ces trouilles. Enn passant sur e chemin au pied du hayon de la voiture, le pecheur s'active. Il a failli mettre le pied sur une petite vipere mais tres dangereuse. Sans le pecheur, un de nous trois aurait mis le pied dessus car loin de nous l'idee que le reptile puisse s'aventurer sr le sable comme cela. C'est oujours le meme dilemne; porter des chaussures femees mais insupportables ou se ballader nupiede our plus de confort. Nous avons choisi la deuxieme solution>
 Santa Teresa, parc gere par l'armee. Et oui, de temps en tentemps, ils font des choses bien. C'est un parc avec pleins d'essence rassemblees, a l'air libre ou sous serre. C'est champetre, a l'image de l'Uruguay. On eut aussi y camper, mais tres pweu pour nous vu l'ambiance qui y regne, lever tard, coucher tard, musique a tue ete dans les ickups equipes de bables dignes des concerts des Rolling Stones. A 200 metres, on ne s'entend toujours pas parler.
Un etour a la laguna negra. Nous sommes tres ecus. Les guides disaient que c'est l'endroit ideal our observer des oiseaux. Que dalle!1 Nada.
Le 3 avril, nous sommes pres de Chuy ville frontiere avec le Bresil