Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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lundi 19 avril 2010

2 nouveaux mots en portugais: Bomba de injecao et quiropraxis

Nous arrivons à Rio Grande, ville de taille moyenne.J'ai toujours mal au dos. On s'arrête dans, ou plutôt devant une pharmacie pour acheter des anti inflammatoires. Devant car l'entrée de la pharmacie est fermée par des grilles. Paranoïa. Le soir, je ne sais pas, mais dans la journée, cette ville, ce quartier ne respire pas l'insécurité.
Recherche de gaz. Ce n'est pas le même embout. On repart avec une bouteille brésilienne ...gratuite.
Courrier pour les cours du CNED. Internet. Nous voila repartis pour longer la côte atlantique et la laguna  dos Patos. Ce n'est pas la voie principale, c'est même une piste parait il. Au contraire. Mais il faut prendre le bac...et on a loupé le dernier. Il faut attendre le lendemain ce que nous ne pouvons bien évidemment pas faire. On ne va pas pousser le bouchon jusqu'à dormir en pleine ville. Tant pis nous prendrons la route principale.

Le lendemain, je ne peux plus me groler. Tout mouvement devient quasi impossible. Vive les abdos. C'est décidé, je garde mon ventre. Mais, dans l'immédiat, il faut se résoudre à aller à la clinique de Porto Allegre indiquée par l'assistance IMA.  Cela va compléter le guide que je suis en train d'écrire sur les centres hospitaliers.  Le toy ne démarre encore pas, et je ne peux pas me bouger. Dans une ville de quatre millions d'habitants, l'informatique et le gps nous aident bien. Porto Allegre est une ville verte, avec des arbres dans quasiment toutes les rues. C'est plutôt agréable si ce n'est la circulation. Mais nous y arrivons. Là, la chance, le destin, le hasard, l'ange gardien fait que lorsque nous tentons de nous exprimer pour dire ce que l'on veut, une personne intervient en français. C'est nettement plus facile et qui plus est, elle connait un quiropraxis (nouveau mot en brésilien) et nous prend un rendez vous. E t dire que l'assistance ne pouvait pas nous en trouver. C'est pareil partout, dès que l'on sort des sentiers battus de la médecine, il faut se démerder tout seul.
Avec le quiropraxis, on échange en anglais.Surprise. J'ai une jambe plus courte que l'autre de trois centimètres. Il va falloir couper. En moins de temps qu' il ne faut pour le dire, c'est remis en place, mais cela reste fragile vu le temps que je suis resté ainsi. C'est cher (150R) mais efficace.
Pour ceux que ça dépannerait, voici ses coordonnées:
Dr Luis Costa Cantera
avenida Mostardeiro 157 sala 505
Centro profissional Vileroi Moinhos de Vento
PORTO ALLEGRE
tel (51) 30264243
cel (51)91183308
 Il parle anglais, et st sympa et disponible même le dimanche en cas de besoin. Difficile de faire mieux.

Nous allons vers Gramado, dans la sierra Gaucha, bourgade où les maisons sont de style...bavarois. 1000 mètres d'altitude maxi, vert, forêt subtropicale avec bananiers, torrents, c'est super sympa. C'est très surprenant de trouver au Brésil une architecture bavaroise, des noms de rue allemands et des pelouses taillées au sécateur En fait, dans l'état du Rio Grande do Sul où nous sommes, il y eut une forte immigration allemande, italienne et ceci explique cela.
Les gens sont toujours aussi gentils avec nous et toujours aussi paranoïaques. Ils voient des voleurs partout, même dans les coins de montagne les plus isolés, nous demandent d'aller au camping, mais nous ne bougeons pas de notre nid douillet.
Le lendemain de ma visite chez le quiro, vlan, je m'écroule par terre sans prévenir. Le dos s'est à nouveau démis. Le moral est en berne. J'appelle Luis. Il nous attend dans 2 heures à son cabinet. Et re merde. La voiture ne veut pas démarrer et je ne peux pas me groler. Contraint et forcé, je suis bien obligé de me remuer un peu (certains et certaines diront que pour une fois....), et miracle, la voiture démarre au bout d'une heure et remiracle (non je n'ai pas des pneus neufs) mon dos s'est remis tout seul.
J'annule mon rendez-vous et on change de programme.
Visite d'in peti parc cool, le Parque Ferradurra,
avec un canyon extra profond de quelques centaines de mètres, des coatis, petits carnivores de 50 cm de long qui viennent nous manger dans les mains  (attention aux doigts Camille) des pignons de pins que nous mangeons également cuits. C'est comme des chataignes de goût. Bivouac dans le parc, eh oui, avec la bénédiction des gardiens qui, à chaque fois qu'ils passent, nous font le signe de pouce en l'air, signe de ralliement extrêmement usité ici.
Le temps est toujours magnifique (pourvu que ça dure) et loin des images de pluie que nous avons aperçues à la TV concernant le nord du Brésil et Rio en particulier.
Je teste mon dos avec de petites marches, et cela tient. On pourra normalement s'éloigner de Porto Allegre sauf que la voiture, après quelques heures d'immobilisation, ne démarre toujours pas. Coup de fil au potes et merci de nous avoir aidés dans la recherche et le diagnostic de la panne: prise d'air dans le circuit de gasoil ce qui n'est pas préoccupant en soi...sauf qu'elle est au niveau de la pompe à injection, ce qui n'est pas sans nous rappeler quelques mauvais souvenirs de Tunisie.

Mais avant de continuer sur ce thème ô combien rébarbatif, une bouffée d'oxygène. En faisant notre rando jusqu,au rio qui coule au fond du canyon du parc de Ferradurra, ballade super dure d'ailleurs (fort dénivelé où nous mouillons nos liquettes), on voit Camille qui marche en éclaireur tailler une bavette à 2 nanas que nous croisons. On se dit:Tiens, Camille se met au portugais. Que nenni! Elle discute....en français. Dans le trou du cul du Brésil (disons dans l'avant trou du cul) rencontrer des français, il faut le faire. On se retrouvera plus tard au toy, à siroter 2 pastis (si si) et à partager notre maigre pitance. Merci à Carole et Stéphanie pour cette soirée super sympa passée ensemble à refaire le monde comme d'hab. Courage les filles pour le retour à la civilisation en Bretagne.

Revenons à la voiture. On répare pour démarrer et se rendre au bled voisin Canela avec recherche laborieuse d'un cyber et d'un mécano. Là aussi, on tombe sur un mec cool qui se met en 4 pour nous aider, nous donne une adresse d'un spécialiste de l'injection. Entre nous, ici au Brésil, ils ont un niveau de développement et de vie qui nous épate. Le garage de ce Monsieur, pavé s'il vous plait, avec ponts élévateurs intégrés dans le sol. Rien à redire.
On file chez le spécialiste situé à 80 km dans une ville de plus de 400 000 ames. Pas facile à trouver. Mais on y arrive en se faisant aider. C'est un immense garage (50 personnes) qui s'affairent sur je ne sais combien de camions, autoa et camionnettes, que ce soit sur la partie moteur ou injection. Si vous vouler refaire votre moteur pompe, c'est là qu'il faut aller. Ils se creusent les méninges pour chercher la panne car ils pensent qu'il y a 2 problèmes. Nous dormirons sur place (on fait mieux comme cadre je sais) et le lendemain la pompe sera réparée. Il suffisait de changer le joint spi du ralenti à chaud dixit Fred. Là encore, nous sommes accueillis à bras ouverts, pris en charge par Pinzon, Diego et son friend qui parle un peu anglais mais dont je ne connais pas le nom. Merci à vous tous pour votre accueil et votre aide. Un client prénommé Reny est même revenu le lendemain nous offrir un salami de sa fabrication, Excellent,
Entreprise BORMANA
RS 122 km 82 (saida para Flores de Cunha)
CAIXA DO SUL
tel (54) 8404 7359

Nous voilà repartis direction l'Argentine, en particulier l'état de Misiones oú se trouvent de nombreuses ruines de missions jésuites du 17e siècle.
Nous en visitons d'ailleurs 2 au Brésil, celle de San Juan (des vestiges) et celles mieux conservées et inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, de San Miguel.
Nous y trouvons, ce qui est désolant, une famille de natifs qui tentent de vendre un artisanat kitch inintéressant, qui semblent complètement désoeuvrés, qui s'épouillent mutuellement. Cela nous fait penser au (aussi) triste sort des indiens navajos que nous avions rencontrés aux USA en 1999.
Ainsi va la vie malheureusement.

Un mot sur les bivouacs, désormais un peu plus faciles à trouver; il n'y a plus de clotures aux champs de soja cybergénétiquement modifié, moissonnés cela va sans dire, et les grands espaces sont faciles d'accès.

Demain, vendredi 16 avril, nous repasserons en Argentine à Sao Tome du côté brésilien, et Santo Tome du côté argentin, pour ceux qui veulent situer sur Googlemap    .

Un petit mot aussi sur la forme des articles du blog. Je commence à me familiariser avec le clavier qwerty sur lequel je tape, et je mets désormais les accents. Il faut aussi que je me familiarise avec la nouvelle méthode d'import des photos dans le blog pour vous en mettre plus et surtout mieux disposées.
Concernant la mise à jour de la carte google, je n'ai pas trouvé une solution simple et rapide pour la mettre à jour. Aussi, elle n'évoluera pas. Remboursez!!!
Que voulez vous? Avec l'age, il me faut un peu plus de temps pour m'adapter.

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