Bariloche
Bariloche, la ville entant que telle, n’est pas faite pour nous. Stations m’as-tu vu d’Argentine, l’architecture est loin de celle intimiste de San Martin de los Andes, les prix sont chers, il y a des risques importants de vol, et des coucou tu m’as vu.
Dans le genre, mais il faut a vouer que j’y ai pris plaisir, une Zonda, Les Manceaux apprécieront la bête, non la belle et la bête puisque dans ce genre voiture il y a toujours une belle. Une brune cette fois ci. Les blondes, c’est pour les mini. Là, on est au-dessus. 12 cylindes, 700 caballos, je vous en passe. Immatriculée en Italie, conducteur argentin, on se demande si ce n’est pas une voiture de loc pour faire le queque une journée. La belle doit être comprise dans le pack !
Direction la presqu’ile de Llao Llao (comme les champignons qui poussent sur les arbres), et une fois n’est pas coutume, son hotel, le plus connu d’Argentine parait il. Créé en 1934, il domine les lacs et offre un paysage magnifique. Le temps d’une consommation, nous sommes les rois du pétrole et avons droit à toutes les considérations. Merci Jo pour ce pisco qui m’a tourné la tête et aurait pu m’empêcher de poursuivre la route.
Celui qui passe la nuit, doit avoir encore plus de sourires vu le prix des chambres. Voici les tarifs si cela vous tente lorsque vous passerez par ici.
Le coin est très photogénique. Nous voulons monter par la piste au Cero Lopez, mais étant donné la difficulté de la piste et lo nombre important d’accidents, celle-ci est interdite. Coup de chance, le propriétaire du lieu emmène des touristes et nous invite à le suivre. Rare privilège que nous apprécieront à sa juste valeur. Un bivouac que les camping caristes n’auront pas vu que la montée se fait en première courte et encore, au régime sinon on calerait. Les roues patines. Jo, dont le différentiel central ne s’enclenche pas, recule les roues bloquées et a sorti le treuil pour s’arrimer à un cohiue géant. Moi, je m’y reprend à 3 fois pour tourner dans une épingle à cheveux serrée, avec le pied sur le frein car la pente doit avoisiner les 40 degrés.
Nous arriverons malgré tout en haut, au refuge. Il n’y a personne.La vue est grandiose, que dis-je, indescriptible. Le pano ne rend pas la réalité. Nous ferons avec le gardien un asado dans ce bel environnement, au pied de la cheminée réparatrice, avec un vin rouge délicieux.
Puis ce sera la piste du volcan Tronador avec ses glaciers, sa lagune glaciaire et ses magnifiques panoramas. Là encore, nous aurons de la chance car nous dormirons dans un lieu interdit au pied de le muraille du massif. Magique.
Nous entendons les avalanches de glaces qui grondent d’où le nom du sommet. Une grimpette de 800 m à flanc de montagne nous offrira des vues là aussi que peu de gens ont la chance de voir vu la difficulté de la grimpette. Nous aurons mal aux cuisses pendant 3 jours, mais quel bonheur de contempler ses glaciers qui s’évanouissent en cascades.
Dans le même secteur, le lac Mascardi nous offre sa beauté, tout comme les chutes Los Alerces et leur belle couleur émeraude.
Nous rencontrerons 2 jeunes français, Marie et Florent, avec qui nous ferons un bout de chemin dans le parc des Alerces, ces arbres de la famille des séquoias, et dont le plus age doit approcher les 2600 ans. Ceci dit, ils ne sont impressionnants par leur taille au même titre que leurs cousins nord américains.
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