Trajet Amérique du Sud


Afficher Voyage en Amérique du Sud 2010 - 2011 sur une carte plus grande

Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

Rechercher dans ce blog

Compteur

mercredi 4 août 2010

Colombie: un danger peut en cacher un autre


Comme dit dans le précédent article, nous nous sommes arrêtés dans une ferme. Après une nuit tranquille, le matin nous sommes pris au saut du lit par 2 jeunes sympas qui rigolent de nous voir là. N les invite au petit-déjeuner, et en retour, nous demandent de passer à leur magasin de vente de fruits.
Avant de partir, nous allons remercier notre hôte. En fait, le jeune que nous avons vu la veille n’est qu’un employé. Il y a maintenant le patron et la patronne, et un autre gars venu aider à traiter les vaches et à décorner les petits. Nous sommes invités à déjeuner.


C’est toujours surprenant de voir les relations sociales entre les patrons et les employés. Ce n’est pas comme chez nous. On ne voit pas de lien social apparent. Ils déjeunent ensemble, rient ensemble, se congratulent. On dirait plutôt une famille. Les 2 femmes (patronne et emplyée) préparent le repas ensemble. Par contre, le patron ne fait que regarder ; il ne lève pas le pouce. Chez nous, un patron travaille, un peu seulement diront certains. Mais là, nada. Pas le petit doigt. Surprenant.
L’exploitation de 40 ha n’a que 16 vaches, mais peut faire vivre une famille qui travaille et une famille qui ne travaille pas. Bonne rentabilité.
Nous poursuivrons notre rencontre jusqu’au lendemain car nous sommes invités après le dejeuner à aller dans la maison de ville des patrons, dans la ville de Garzon.C’est une maison d’un grand standing pour le pays, avec cuisine aménagée, salon, sdb , TV, hifi, Magnetoscope. Bref, bien. La petite ferme est rentable.
Nos hôtes sont super gentils.
Aux petits soins. Nous sommes chez nous nous répètent ils. Le lendemain, comme d’hab, ils voudraient que nous restions. Merci à eux.

Revenons un peu en arrière. Après le dejeuner à la ferme, nous sommes aller assister au « brulage » des cornes des veaux. Cœurs sensibles s’abstenir. La bête est immobilisée par 3 gars tandis que le 4e coupe le petit bout de corne – ça saigne, la bête écume, gémit, c’est terrible - . Ensuite il brule la plaie au fer rouge. Idem.


A la fin de l’opération, ils nous demandent de sortir du coral. On comprend pourquoi. Le veau est furieux et rancunier. On assiste à une corrida. Ils chargent les gars restés à l’intérieur.
Nous nous éloignons d’une centaine de mètres, derrière des barres de fer qui empêchent les animaux de sortir des chemins. Me croyant à l’abri, je mitraille. Le veau fonce…et saute par-dessus la barrière fictive et me fonce dessus. Je joue au torrero, garde mon calme et à 50 cm, m’écarte vivement de la trajectoire. Une chance. Il m’effleure. Je n’ose imaginer ce qui serait arrivé s’il m’avait « entêté ». Une bestiole de 100 kg qui vous heurte de plein fouet, bonjour les dégâts colatéraux et latéraux.
Comme quoi, en Colombie, il n’y a pas que les FARC. Ceci dit, sur la photo de l’église de garzon, vous voyez une affiche d’un conseiller municipal. « Nous t’attendons » dit l’affiche. Ça fait plus d’un an que les FARC l’ont enlevé.


A ciao.

Aucun commentaire: