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mercredi 4 août 2010

Colombie: le pays de tous les dangers??????


Juste après la frontière, la ville de Ipiales. Une bonne impression. D’abord, les gens regardent avec curiosité la plaque minéralogique. Ensuite, dans les magasins, ils sont souriants et sympathiques. On est loin de la Bolivie où on avait parfois l’impression de les faire c…. Les flics sympas aussi. Pourvu que ça dure.
Pour ce soir, direction une lagune à quelques km, à la campagne, perchée à 3600 m.  
Là, les gens, des indiens sortent un peu du trou du cul du monde et nous observent, de loin. Il faut dire qu’ils ne doivent pas voir des touristes tous les jours. Il fait gris, il fait froid ; tout pour plaire. On passera une nuit tranquille, sans aucun bruit, si ce n’est les sempiternels cabots. Nous n’apercevrons pas le volcan tant vanté par le Futé, à cause des nuages épais du climat équatorial.
Monnaie locale : le peso colombien. 2400 pesos $ pour 1€. Gas oil 4700 $ le gallon (4 litres) soit dans les 0,50€ le litre. Plus cher qu’en Equateur (0,25€) mais correct tout de même. Ceci dit, en remontant vers le nord du pays, on verra les prix grimpés à 65oo$. Sacrée différence. Est-ce parce que nous sommes un peu dans une région isolée ? Nous verrons à Bogota.
Un jour, on a mangé pour 4500$. Le lendemain  pour 7000 !! Attendons un peu pour porter un jugement sur le cout de la vie. Mais de là à dire comme certains que l’alimentaire est au même prix qu’en France, il y a un pas. C’est sur que si on fait ses courses au magasin Carrefour de Pasto, c’est cher. Mais, si comme nous on va au marché ou dans les boutiques, ce qui est vachement plus sympa, les prix sont bon marché.
Tiens, Steph, une info. Tu trouves à Carrefour de la moutarde Maille à l’ancienne, et tout le centre commercial est en wifi libre. Tu peux pas louper le centre commercial ; il est sur la Panaméricaine.
Direction la ville de Popayan, au centre ville colonial, tout de blanc immaculé. Heureusement qu’il pleuvait ce jour là, sinon on aurait du mettre les lunettes de soleil tellement les façades sont blanches.
Sinon, sur la route, les paysages changent radicalement en quelques km. Pour exemple, on part de notre lagune à 3600 m dans un paysage de montagnes hautes et verdoyantes. 



Après Pasto, la route passe en surplomb d’un canyon pratiquement au niveau de la mer, la route étant à 1300m. Encore un peu loin, on fera un bivouac à 500 m avec des températures étouffantes. Pas toujours facile de s’adapter.
Certes, les paysages sont beaux, verts, luxuriants, mais je ne sais pas si c’est personnel, on ne s’extasie pas. C’est beau, mais du déjà vu (quoique non), je sais pas, c’est pas du top top comme on a pu voir précédemment.
Concernant les gens, on n’a pas fait de rencontre ; à Popayan, un jeune Colombien nous a demandé en anglais si on avait besoin d’aide. Et on a eu un merci de venir « dans mon pays ». Cool non !! On en n’a pas cherché non plus car pour les bivouacs, on vit toujours un peu avec les a priori que véhicule la Colombie à travers les médias interposés. On est dans la même situation que lorsque nous sommes allés en Iran. Des fous. Nous sommes des fous, déliés. On voit peu de touristes, ou des Colombiens qui visitent leur pays.
On fait attention au bivouac, mais sans dormir systématiquement dans des endroits « verrouillés » comme ont fait certains. En fait, quand on recherche des tuyaux sur ce pays, du style combine, endroit de bivouac intéressant sur les sites internet,  le si peu de gens qui viennent ici en véhicule (camping-car), ont tous dormi ou dans les stations services, les postes de police, les parkings d’hôtels. Bref, trouillomètre à zéro.
Alors, info ou intox ? Difficile à dire comme ça. Il faut se renseigner, aux contrôles de police ou militaires, aux gens. Ainsi, ce soir, on n’est ni au poste de police ni dans une station service, mais au milieu d’un champ de cane à sucre. Inch Allah.
Tiens, hier et ce matin, on a fait la piste Popayan San Augustin, 



soit dit en passant bucolique à souhait, avec pleins de fleurs et plantes différentes,
ainsi qu’une chapelle honorant la Vierge de la lampa à iode !! 

Sur le Petit Futé, ils mettent que sur cette route, notre sécurité peut être mise à ma par la guérilla l. Alors, on a toujours un peu en tête de se retrouver nez à nez avec des FARC, surtout que la piste est vachement sauvage, isolée en pleine jungle. On a vu un contrôle de militaires ; je leur ai demandé s’ils étaient bien militaires. A priori oui, et ils étaient tout contents de voir des gens qui sortent de l`ordinaire. A la question, vous venez d’où : « Mais de France amigo ».
Notre avis, est que les Colombiens sont comme partout (peut-être un peu plus) des gens gentils, comme 99% des personnes. Comme partout, il faut faire attention aux vols dans les endroits touristiques. Et puis, il y a le problème de la guerilla FARC et des para-militaires. Cela ne concerne pas la population mais ces groupuscules exclusivement. Pour eux, il faut se renseigner sur la route et auprès de la population.

Revenons à l’aspect touristique. Aujourd’hui, nous avons vu le centre ville historique de Popayan, 


la plus haute chute de Colombie, el salto de Bordones. 



Beau cadre, d’accord, mais déjà vu ( info : on ne paye plus). Par contre, le site archéologique Alto de las piedras (gratuit aussi) est sympa et présente des tombes et statues de civilisations pré-incas sur lesquelles on ne sait presque rien. Visuellement, cela nous a plus attiré l’œil parce que c’était nouveau. 

Et dans le même domaine, le site archéologique de San Augustin est vraiment bien ; des statues, des tombes, un musée, et un environnement tropical superbe avec de belles fleurs et de beaux papillons. 

Parfois des statues un peu spéciales…On y a passé plus de 3 heures. Prix 15000 $ pour les adultes étrangers et 5000 $ pour les enfants de moins de 15 ans. Par contre, les restos aux alentours pratiquent des prix touristes : 18 000 $ pour un plat de chorizo alors qu’on a eu le même pour 4500$ !!
Petite visite à El estrecho, des gorges sur le fleuve Magdalena.


Nous y avons gouté au jugo de caña, jus de cane. Excellent. 
Et nous avons eu droit à la démonstration de la machine qui presse la cane. Nous y avons aussi rencontré une famille colombo-suisse, aisée et cultivée. Concernant l’image de la Colombie, ils disent qu’il ne faut pas écouter tout ce qui se dit. Concernant le danger inhérant aux FARC, il peut être partout… Mais que dans tous les pays il y a des risques de ceci et de cela. Bref, à voir sans paranoïa excessive.
Le soir, trouver un bivouac est toujours aussi difficile. Quand ce n’est pas la montagne qui vous empèche de trouver un site plat, ce sont les prés cloturés. Alors, on demande au paysan du coin et pas de problème. Il viens vous voir si vous avez besoin de quelque chose.  Le matin, d’autres fermiers viennent avec le sourire et du lait tout frais tiré du pis de la vache. Sympa. Et on est invité à manger du raisin.

En fait, on a passé la journée et la nuit chez nos hotes mais je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite. Débordé.
Suite au prochain épisode.

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