Trajet Amérique du Sud


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lundi 12 juillet 2010

Le cañon de Colca


Il fait partie des 2 plus profonds cañons au monde avec une profondeur de l’ordre de 3200m, loin devant le Grand Cañon aux USA avec 1615 m.  Le plus profond est aussi dans le coin avec 3535m mais nous n’y irons pas car nous sommes pressés par le temps.
Outre la beauté des paysages, ce qui fait son attrait est le fait qu’on peut y apercevoir de près les fameux condors émergeants de ses entrailles. Spectacle assuré. A suivre.
En attendant, 50 km après la sortie de Arequipa, nous en serons quitte pour un bivouac à 4072m et une température au petit matin de -18 dehors et -17 dans le Toy… et -18 dans la tente de Camillo. Les Andes se méritent.


La route qui conduit à Chivay, village d’entrée du cañon est splendide. L’appareil photo crépite. Nous atteignons le col de Patapampa à 4892 m avec une vue extraordinaire sur des volcans maculés de blanc.  On y aperçoit entre autre le volcan Sabancaya qui entra éruption en 1995, provoquant la fonte des glaces de l’Ampato qui révéla ainsi la momie Juanita. La route serpente dans ce cadre majestueux où les cascades restent gelées pendant la journée, avec des lamas ou des alpaguas qui paissent tranquillement dans ce décor de rêve, mais terriblement hostile.
La descente vers  Chivay rivalise elle aussi de beauté, avec en toile de fond le volcan Nevado Mismi et ses 5597 m.
Paiement obligatoire du billet touristique pour visiter le cañon : 35 sol/pers. Dejeuner pour 3 sols à Chivay dans un resto non touristique près du marché, difficile à trouver car vu le nombre de tamalous qui viennent ici, les restos de la place centrale ont tendance à augmenter les prix et se retrouver avec ses « voyageurs » ne nous tentent guère, car , comme disaient Nolwenn et Robert, nous ne nous ressemblons guère et  ils ne vont pas facilement vers les autres. Pour preuve, alors que nous achetions de la viande au marché, une touriste nous a demandé interloquée par notre acte d’achat : "vous habitez ici puisque vous cuisinez ? ». Jamais il ne lui viendrait à l’idée d’acheter de la viande qui « traîne » sur le comptoir pardi ! Et elle est partie sans une parole ni un au revoir!!!
A Chivay, les femmes ont des tenues particulières. En voici quelques exemples.






Puis, nous faisons les 40 km de piste qui nous emmène à la Cruz del condor, un des nombreux observatoires des condors, mais le plus prisé. Il faut dire que l’endroit est tout bonnement merveilleux. Un cañon resserré, d’une profondeur d’environ 1000 m. Magique. Pour nous tous, cela fait partie des plus beaux spectacles natures que nous ayons vus.

Le matin, lever à 6h 30 pour ètre les premiers à aller voir les condors. Ces oiseaux, les plus grands au monde du point de vue envergure, volent difficilement seuls ; il leur faut des courants ascendants, pour faire du vol libre comme en planeur. Et ces courants se créent avec la chaleur du soleil. Sans soleil, pas de courants, pas de condors. Petit à petit, au fur et à mesure que le soleil inonde le cañon, les vols s’élèvent.
Et les touristes arrivent en masse. Des cars entiers, A vue de nez, 200 tamalous qui ne respectent rien, qui crient, qui piaillent, qui veulent vous piquer votre place au bord du gouffre, et, il y a une justice, ils repartent avant le bouquet final, quand il fait assez chaud pour que les condors passent au-dessus de nos têtes, comme des bombardiers, dans un souffle d’air relativement fort, en vous regardant de leur tête casquée à la façon des Conquistadores. En effet, les condors sont des vautours, des charognards, pas beaux, mais d’une majesté hors du commun.
Pour assister à ce festival final, nous ne serons plus qu’une petite dizaine !  

   
Ajoutons que, pendant les entractes, nous avons eu droit à des artistes non moins extraordinaires, les colibris. Nous avons réussi à immortaliser ces instants où ces petits oiseaux viennent butiner les fleurs de leur long bec en un vol stationnaire digne d’une abeille.
Maintenant, direction plus au nord, vers un autre joyau du Perou, architectural celui-là, la ville de Cusco au centre de la vallée sacrée des Incas, et point de départ vers le Machu Pichu.  Paysages différents, mais non moins beaux comme les lagunes de Condorama ou les Chateaux enchantés, concrétions rocheuses remarquables.






Sans oublier un mariage local où nous avons également étés immortalisés sur la pellicule.

1 commentaire:

Zârmalouloux a dit…

salut la pite famille !
c est les zarmalouloux en velo, tout va bien on est a cochabamaba en bolivie tjs... on se dirige ver la PAz. en voyant votre site on etait jalou de quelques trucs. Comment avez vous fait pour avoir un lien vers toutes les traductions possible et inimaginable ? vous rettapper le blog en 28 langues ou est ce un programme payant ? comme nous avons aussi un serveur blogger j aimerais beaucoup avoir l info ainsi il pourra etre lu de tous !
merci d avance
pleins de bisou des zarmalouloux
PS il est chouette vot´blog les photos du perou ca donne envie de pedaler vite !