Trajet Amérique du Sud


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mercredi 7 juillet 2010

Un autre mythe. le lac Titicaca


La sortie de La Paz fut longue, très longue. En Bolivie, il n’y a pas de périphérique et il faut donc traverser toutes les villes, grandes ou petites. Pour sortir de La Paz, il ne nous faudra pas moins de 35 km et 3 heures ; nous sommes au sud et nous nous dirigeons vers le nord.
Nous nous dirigeons dorénavant vers un autre mythe du voyage, le lac Titicaca. En langage local, on dit Titirara en phonétique, Titi signifiant puma et Rara la pierre.
Au détour d’un virage, le bleu du lac nous apparait, mais nous sommes au même niveau et l’effet n’est pas grandiose. Par contre, nous longeons toujours la cordillère royale et la vue est plus magique de ce côté-là.
Surtout lorsque, nous dirigeant vers un des plus beaux villages des Andes dixit le Routard – encore une fois les mecs des guides doivent fumer des pétards pendant le trajet et voir des lamas roses ensuite-  nous arrivons face à cette barrière montagneuse émergeant d’un océan de nuages. L’effet est saisissant, voire angoissant, car pour se rendre à Sorata, nous allons devoir nous engouffrer dans cette masse vaporeuse.

La température descend jusqu’à 7 degrés, la route monte à 4200 m et nous parcourrons  ainsi une route offrant de merveilleux points de vue.  L’intérêt n’est pas dans le village de Sorata, mais sur la route qui y mène. Champs en terrasses, jeux de lumière, proximité des sommets enneigés de la Cordillère royale.
Certes, la place du village nous offre une statue nous rappelant un certain personnage, les costumes des habitants sont typiques, mais le village en tant que tel n’a pas d’esthétique particulière.
Par contre, nous nous régalons des costumes  des attitudes de la population.

De retour sur les rives du lac, sa beauté se révèle à nous grâce à des vues surplombantes. La symphonie offerte par la Cordillère, le bleu du lac, ses rives échancrées est tout simplement fantastique. Nous sommes en admiration devant le spectacle qui s’offre à nous. Les prises de vues se multiplient. Nous nous arrêtons à chaque détour de la route en surplomb.






Une image d’Epinal apparait ; des bateaux en roseau du lac.
Afin d’atteindre la petite ville de Copacabana (qui a donné son nom à la célèbre plage de Rio de Janeiro), il nous faut franchir un détroit sur le lac. Les barges sont locales, à savoir en bois vermoulu avec tout ce que cela engendre pour nous subconscient. Une fois grimpé sur la barge mue par un petit moteur minus minus, l’ensemble se met à rouler de gauche à droite avec une amplitude telle que la crainte de voir le Toy sombrer dans le Titicaca me traverse longuement l’esprit. Je ne suis pas le seul à penser ainsi puisque nos amis Stephane et Maryse qui nous accompagnent avec leur camping car fait la même danse avec encore plus de frénésie vu la hauteur de leur véhicule. Il parait qu’il ne faut pas s’inquiéter, c’est normal et sans risque.

Nous arrivons à bon port.
Puis, la route conduisant à Copacabana nous enchante à son tour. Tous les points de vue sur cette mer intérieure sont remarquables.


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