La Paz: capitale la plus haute du monde et la plus abracadabrante
La Paz ne présente pas en soi un intérêt considérable ; la ville est immense ; il y est difficile de circuler et de se repérer. Comme la ville s’étale de 3200 m à 4200 m, les rues sont en forte pente et si vous êtes dans le sens de la montée, vous avez intérêt à avoir le démarrage en côte d’inné et à avoir un bon embrayage. Ajoutez à cela une pollution démente avec les vieux tacots – et les moins vieux – qui crachent noir, vous rentrez au bercail avec une bonne envie de gerber.
C’est pour sa situation géographique que La Paz mérite qu’on y vienne. La ville est dans une espèce de chaudron avec de multiples séparations opérées par les montagnes ; il y a des constructions partout où un e brique peut être posée. On n’arrive pas à prendre la dimension pleine et entière de cette ville. Le regard n’est pas assez large pour tout embrasser.
Et le spectacle est grandiose. En effet, en arrière plan, vous avez les sommets enneigés de la Cordillère Royale qui culñine à plus de 6500 m. Magnifique.
A côté de l’hôtel Oberland où nous avons squattés le parking pour 30 bol par personne, il y a le Vallée de la Lune, sorte de petit Bryce canon avec des formes érodées remarquables. C’est sympa à voir.
Personnellement, je ne suis pas allé dans le centre ville afin de visiter ou d’effectuer quelques achats car je passais mon temps chez les différents mécanos. A ce propos voici les coordonnées de ASSISTE A au cas où : ASSISTECA tel fax : 2791086 cel : 77750022 vous demandez Sergio, ou Miguel ou bien Antonio. Ils sont super sympas et feront tout pour vous aider.
A ce propos, Sergio et son épouse Alejandra nous ont invité à diner avec eux. Ce sera la seule et unique rencontre digne de ce nom en Bolivie. En effet, comme déjà dit, les contacts avec les indigènes dans les zones rurales montagneuses sont quasi inexistantes, ou en tout cas, très froides et distantes. Cela n’est pas seulement vrai avec nous, mais Sergio nous disait qu’qvec eux, c’est la même chose. Il y a 2 Bolivies. La soirée avec Sergio et son épouse nous a fait très plaisir et nous avons pu ainsi longuement discuter de différents sujets, tels la vision des boliviens concernant leur Président Morales, on est loin du Robin des Bois que les médias européens véhiculent. Nous avons parlé salaire minimum en Bolivie. Dans les 100 US$. Il n’y a pas de travail. Taux de chomage inconnu. Narco trafic et promotion de la coca par Evo Morales… Union terrible avec le Venezuela de Chavez… Corruption énorme, même avec la nouvelle équipe dirigeante. Mauvaise gestion des considérables ressources minières du pays. Bref, la Bolivie a tous les atouts pour être un pays riche, mais c’est le plus pauvre de l’Amérique du sud. Cherchez le hic.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire