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dimanche 25 juillet 2010

La Vallée sacrée et le Machu Pichu


La Vallée sacrée


La route qui va de Cuzco à Pissac recèle de nombreux sites archéologiques incas, mais le plus intéressant à visiter est sans aucun doute Pissac. Boleto groupé de 70 sols pour 4 sites dont Moray et Ollantaytambo.

Déjà, les panoramas sur cette voie d’accès sont très beaux et occasionnent quelques panoramas photographiques. Ensuite, le site de Pissac est intéressant d’une part parce qu’il a été restauré et ne laisse pas l’imagination seule divaguer, et d’autre part par le cadre naturel dans lequel il est bâti…

Perché à flanc de montagne, il est situé dans un cadre magnifique. Avec des parois verticales à vous donner le vertige ce qui fut mon cas.

Puis visite des Salines de Maras, site méconnu et peu prisé de la masse touristique, mais ô combien photogénique. Ce sont environ 4000 petites salines agrippées à flanc de montagne dans un cadre enchanteur. Vraiment à voir. Entrée 5 sols.

Visite des terrasses circulaires de Moray. Beau également.

Un ravitaillement à Ollantaytambo avant de se diriger vers Santa Teresa, petit village à 1600 m d’altitude situé à 160 km, et point de départ vers le Machu Pichu. La route, goudronnée et en excellent état, monte jusqu’à 4300 m, et passe par des paysages différents selon l’altitude, de la flore de l’alti plano à la flore tropicale avec des bananiers et autres manguiers, sans oublier les petites bestioles qui vous piquent à sang et qu’on avait fini par oublier depuis plus de 2 mois passés en altitude.

De Santa maria à Santa Teresa, la piste nouvelle passe de 1200 m à 2000m. En effet, l’ancienne est en cours de réfection après avoir été emportée par les inondations de février 2010. Piste magnifique, sans difficulté si ce n’est un flirt permanent avec 800 m de vide. Plus impressionnant que la Route de la mort car ici, la roche est nue (waoh !) et il n’y a pas de végétation pour vous faire oublier que le moindre faux pas vous donne un billet direct sans escale pour le Paradis ou l’Enfer, au choix du candidat.

De Santa Teresa, nous allons prendre un collectivo qui va nous emmener à Hydroélectrica pour 2 sols chacun où 1 heure 30 de marche le long de la voie ferrée nous attend pour aller à Parada de Mondor, une nuit d´hôtel avant d’entamer à 4 h du matin l’ascension à pied vers le Machu Pichu.

Malheureusement, le temps n’y est plus. Comme je vous l’ai dit, nous sommes passés en quelques kilomètres à un climat tropical, donc humide. Régulièrement, il pleut, ce qui est le cas ce soir. Nous mettrons le réveil à 2h 30 pour nous lever et aller à pied au Machu Pichu pour obtenir le billet pour grimper au Machu Waya, le petit pic que vous voyez sur les photos. Mais une pluie drue nous fera rester dans la couette.

A 5h, même constat, il pleut toujours. Finalement nous partirons vers 9h en espérant une éclaircie. Rien de la journée et, au site, à environ 2500 m, nous sommes en plein dans les nuages. Stephane qui n’aura pas la patience d’attendre, fera la visite dans ces conditions.

Nous décidons d’attendre le lendemain, dernière possibilité car les billets sont valables 3 jours maxi. Descente à pied de la montagne sacrée (beaucoup plus facile que la montée harassante) pour aller dormir à la peite veille de Aguas Calientes. Nuit à l’hôtel pour 15 sols par personne.

Il y a la fête de la Vierge et les danses se multiplient jusque tard dans la nuit, avec de nombreuses fausses notes, l’alcool aidant. Malgré ce vacarme ambiant, la nuit sera réparatrice.

Le lendemain, miracle. Le soleil fait sa réapparition. Départ à 6h 30 avec le bus pour tamalou cette fois et non à pied. 7 dollars US par personne ; un racket officiel, mais c’est sans compter le train pour ceux qui viennent directement de Ollantaytambo (34 $ par pers. Aller).

Nous sommes comblés. En fait, nous admirons plus le site, le cadre que les ruines certes restaurées, mais ce sont des ruines. Et chaque guide y va de sa narration vu que de nombreuses inconnues subsistent sur le site. Selon l’endroit, les panoramas diffèrent, tous enchanteurs, tous merveilleux. Les terrasses millénaires s’étagent sur plusieurs centaines de mètres de hauteur, à flanc de montagne. Il ne fallait pas être saoul pour aller cultiver ses champs, sinon gare à la chute. On retrouve l’image traditionnelle du site avec ses 2 « pitons » ; les Incas avaient du goût. Ils poussaient l’architecture jusqu’à faire une maquette en pierre du site afin de l’aménager mais aussi afin de créer le réseau d’irrigation.

Nous prenons le chemin qui conduit au pont de l’Inca. On reste pétrifié devant le sentier à flanc de montagne avec un à pic d’environ 500 m. Là où il y a risque, le sentier est interdit au public. Quand on pense que les incas empruntaient ces sentiers chargés comme des mules, il fallait avoir du cran.

Comme nous ne sommes pas levés aux aurores pour venir au site à pied et être parmi les 400 premiers, nous n’aurons pas le ticket gratuit et gagnant pour pouvoir accéder au Wayna Pichu, le piton qu’on voit sur les cartes postales. Piton, mais une grimpette de 200 m pas toujours facile, en passant par des boyaux et des à-pics. Finalement pas de regret d’autant que le soir, avec les 4 heures du retour à pied, on en aura notre claque.

Voilà. Nous avons atteint le point symbolique ultime de notre voyage. Comme Camille veut retrouver une scolarité et une vie dans les « normes » l’année prochaine, Annie et Camille rentrent dans un mois de Bogota en Colombie. Je tâcherai de continuer seul à découvrir ce merveilleux continent, en espérant rencontrer des voyageurs pour partager des moments. Enfin, nous verrons bien comment cela va se passer.

Nous décidons donc dorénavant de filer rapidement vers la Colombie sans plus visiter le Pérou et ainsi consacrer le temps restant à la visite de ce pays dont tout le monde dit du bien et dont nous attendons beaucoup.
Nous disons au revoir à nos potes Steph, Gé, Maryse, Lola et Lily avec qui nous avons passé de bons moments depuis la Bolivie.

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