Pas de Titre; manque d'inspiration
Tout d'avord, un petit mot sur une dernière quebrada près de Cafayate, la quebrada de las flechas. Vous comprendrez pourquoi ce nom en regardant les photos.
Nous nous dirigeons, mes amis Christine et Johan, et moi et moi et moi, vers le sud du continent, mais c’est loin, très loin. Première grande étape, direction Mendoza à environ 1000 km.
Nous nous dirigeons, mes amis Christine et Johan, et moi et moi et moi, vers le sud du continent, mais c’est loin, très loin. Première grande étape, direction Mendoza à environ 1000 km.
Hors d’œuvre avec la Cuesta de Miranda, ses précipices, ses cactus fleuris magnifiques. Et les fleurs sont douces tandis que le cactus, qui s’y frotte…D’ailleurs, en voulant ramener une épine comme souvenir, une autre m’a piqué et je ne sais pas s’il sécrète une substance, mais la douleur fut insupportable durant quelques minutes. Pas de souvenir.
A mi-chemin, les 2 parcs Ischigualasto, vestiges du Trias, des sortes de Jurassic park sans les bébêtes vivantes. Cañons datant de je ne sais combien d’années, roches multicolores érodées par le temps formant des sculptures toutes plus belles et différentes les unes que les autres. Le tout dans un milieu désertique. 45 un jour, 15 le lendemain. Dur de choisir sa garde robe.
A Talampaya, par 40 degrés, nous choisissons la marche à pied de 4 heures pour visiter la Quebrada Eduardo, plutôt que le tour en camion climatisé tamalesque. Petit groupe, guide sympa et intéressant, cañons étroits, roches sculptées, guanacos, ñandus, tout y est pour nous faire oublier la chaleur accablante.
Entrée parc 30 + 50 de tour guidé
Nous en sortirons la tête pleine de belles images et comblés de ces paysages fabukeux, de ces animaux, renards, guanacos et ñandus.
Un bivouac (interdit) dans cet environnement et le lendemain direction l’autre parc limitrophe, le parc de Ischigualasto, ou valle de la luna, une de plus. Là, nous faisons un tour guidé mais avec notre propre voiture. 70 pesos. 40 km dans une fournaise avec un car de pépés et mémés argentins qui se prennent en photos à tour de rôle, dans un cadre dément, avec des roches grises irisées de couleurs, avec des formes bizaroïdes comme le sous marin ou le champignon. Des rouges pétants pour finir.
Franchement, la route est longue pour voir ces parcs, mais il ne faut surtout pas les manquer. Nous sommes là dans une région magnifique d’argentine, désertique, avant de changer de latitude et de voir évoluer le climat vers d’autres températures, plus australes, plus froides.
En attendant, pour le jour commémorant un demi siècle de ma vie sur terre, bivouac dans un endroit très reculé, où le Toy a pris quelques rayures de plus, où il a fallu franchir des oueds sableux, où il n’y a que le silence. Et comme cadeau d’anniversaire, la vision, certes furtive mais à jamais gravée dans ma mémoire, vision d’un puma. Petit petit, viens donc par ici. Il a disparu comme il est apparu.
Et toujours des bivouacs que nous envierait n'importe quel Hilton ou Sheraton de la Terre.
Et toujours des bivouacs que nous envierait n'importe quel Hilton ou Sheraton de la Terre.
Maintenant, direction San Juan, puis Mendoza et son géant, l’Aconcagua, 6000 et des grosses poussières m !!
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