Trajet Amérique du Sud


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vendredi 14 janvier 2011

Toujours que du sublime: le Fitz Roy


Adieu le Perito Moreno, adieu El Calafate. Vive El Chaiten. Je roule vers le nord sur une route sans grand intérêt ; de la steppe, un temps maussade. 250 bornes à faire, et le vent de face, plein ouest, ou plein nord, ça dépend, du vent justement. Quand je double des cyclistes qui l’ont en pleine gueule aussi (normal. Non, pas bien fait pour eux, mais logique puisque ils vont dans le même sens que moi), je les plaints. Enfin, c’est leur choix.
Un nouveau grand lac, le lago Viedma, vert turquoise laiteux, et dees vagues, des vagues. Au loin, c’est bouché de chez bouché. Il pleut sur El Chalten et on ne doit y voir.
Je croise effectivement François et Monique en Toy 78 avec cellule (enfin autre chose que des Land Rover), ils me confirment mes impressions et se sont empressés de quitter ce climat maussade. Et ils n’ont rien vu.
Un bivouac ensemble et le lendemain chacun va de son côté. Moi, je ne veux pas passer à côté du Fitz Roy, LE sommet du coin, invaincu jusqu’en 1954. Quand vous regarderez la gueule du machin, vous comprendrez pourquoi. A moins de s’appeler Spiderman, je me demande comment on peut s’accrocher et grimper á ce truc.
François m’apprend qu’il n’y a plus de billets dans les distributeurs argentins. Je croyais que c’était limité à El Calafate. Les rumeurs vont bon train ; corruption, crise, etc. L’essence manque, et il y a des queues immenses aux stations. Le gasoil, à voir. Bon, j’ai 200 litres, mais je ne suis pas rendu à Buenos Aires. Scoop : mon bateau est le 8 février. Je rentre. Enfin , si j’arrive à BA, car sans argent ni carburant, ça ne va pas être facile.
Une alternative : passer au Chili et remonter par là. Il ne restera plus que la traversée Santiago BA. Une broutille, 2000 km. Un plein ne suffira pas. Et pour corser le tout, des français m’ont appris que les douaniers chiliens sont en grève. Donc on ne rentre pas au Chili. Quelle merde.
Bon, attendons quelques jours et on avisera.
Revenons à nos montagnes. J’ai de la chance. Le temps s’améliore. Et la route qui mène à El Chalten en longeant le lago Viedma est d’une beauté sidérante.






 
Le lac, sa couleur. Les montagnes fraichement  blanches car il a neigé. Le glacier Viedma qui se jette dans le lac. Les sommets acérés. Le spectacle est ahurissant. Je n’arrête pas d’arrêter…pour prendre des photos. Il y a longtemps que je ne mets plus la ceinture de sécurité. Pour l’enlever toutes les 5 mn !
Je fais les 40 km de piste qui conduisent au Lago del Desierto,et là, le monstre se montre. Il faut être là au bon moment car les nuages s’y accrochent comme des morpions. Quelle majesté. Cette pointe qui dépasse les autres. 3400 et des poussières. Et je suis à 400 m. Allez, à vos crampons, si le cœur vous en dit.


Ce soir, bivouac en face du Mossieur. Vent d’enfer. Je suis gelé dans la voiture car il rentre par les joints de porte et de fenetres. Et demain, je remonte par la 40. 500 km de piste, a priori pas bonne du tout. Direction Perito Moreno (la ville) pour essayer d’y trouver du carburant.
A+









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