Trajet Amérique du Sud


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mercredi 7 juillet 2010

C'est le Perou


Nous voici dans le sixième pays depuis  notre arrivée sur le continent sud américain. Un premier bivouac tranquille sur le territoire d’une communauté indigène dont la délégation des 4 sages est venue nous voir pour se renseigner. Ils nous ont demandé une contribution de 5 sols ( 1€ = 3 sols).
Les rives du lac Titicaca sont nettement moins jolies de ce côté ci de la frontière. En effet, nous sommes constamment au niveau du lac et il n’y a pas de relief pour embellir les choses. Par contre, il y a beaucoup de roseaux avec lesquels les peuples autochtones, les Uros, fabriquent des iles artificielles sur lesquelles ils vivent. Nous n’iront pas voir ces « iles » qui n’ont aujourd’hui plus rien d’authentiques et sont des attrapes touristes.



Nous arrivons à la petite ville de Puno. La place principale est sympatoche, la cathédrale fort jolie et le marché très agréable. C’est l’occasion pour nous de côtoyer de plus près les Péruviens et ils sont souriants, gentils, ont beaucoup d’humour. Cela fait plaisir après les visages souvent fermés de Bolivie. Comme quoi, c’est incroyable de voir que des limites administratives peuvent forger à leur manière des peuples qui , au départ, ne forment qu’ un seul et unique groupe.
Au marché, nous trouvons toutes les victuailles souhaitées ; les prix sont un peu plus chers qu’en Bolivie mais cela reste sommes toutes très raisonnable. Le gasoil vaut environ 0,80€ le litre.
Camille est toujours un peu patraque, est ce le mal des montagnes, ou une légère intoxication alimentaire. No se.
Nous nous éloignons  maintenant du lac Titicaca pour nous diriger vers une des plus belles villes du Perou voire du continent, à savoir Arequipa. Mais, au lieu d’y aller par la nouvelle route asphaltée, nous choisissons comme souvent d’y aller par l’ancienne piste, et nous ne serons pas décus. La piste qui monte à 4750 m est tout simplement superbe, avec de belles lagunes en eau ou en sel, entourées par de magnifiques sommets dont le cone du volcan Ñisti qui culmine à 5825 m.

Certes, pour notre toy, la piste est d’une simplicité extrème. Par contre, pour le camping car de Stephane, quelques ponts emportés par les eaux obligeant à passer dans le lit s’avèrent être des difficultés considérables du fait du porte-à-faux arrière. Mais avec de la patience, tout le monde passe.
Deux nuits à 4000 et 4200 m nous offrent des températures de -10 degrés. Le chauffage est le bienvenu au petit matin. Mais nous sommes récompensés de nos efforts par des paysages de toute beauté, une nature propre – parce que quasiment personne ne vient ici -,une flore intéressante avec des lamas, alpaguas, chinchillas, oiseaux variés dont flamants roses. C’est beau.
Nous sommes maintenant en périphérie de Arequipa ; les décharges sauvages reapparaissent, un nuage de pollution plane au-dessus de la ville située à 2300 m. Nous avons mieux dormi. Il nous faut trouver un parking gardé dans cette ville de 1 million d´habitant pour la visiter l’esprit tranquille.

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