Kayes (Mali)
Nous vous avions quitté à Nouakchott.
Nous avons pris la route de l'espoir vers l'est du pays direction le Mali. Nous sommes passés à Aleg où il y a un an, des touristes français ont été tués. Crimes crapuleux, point final à l'histoire si cela peut rassurer nos lecteurs.
Et justement, à Aleg, nous avons bivouaqué en pleine brousse, et le soir; en pleine nuit, une ombre avec une barbe extraordinaire nous a amené du lait de vache tout tiède sortant du pis. Quel beau signe de bienvenue!!
Le lendemain matin, il revient avec de la chèvre...pour le petit déjeuner.
Finalement, nous avons passé la journée chez eux à ripailler,couscous, zrig (lait de vache mélangé à de l'eau locale et du sucre - pas de trouble gastrique à signaler) ne rien faire, séance de henné pour Annie et Camille.
Les invitations se sont multipliées et il a fallu refuser sinon nous y serions encore.
Quand je pense qu'un grand voyageur faiseur de bouquins n'a pas réussi à se faire offrir un thé en 6 semaines, on peut s'interroger.
Je ne sais pas si la Mauritanie a changé ou si c'est nous qui avons changé, mais nous avons une vision autre de la Mauritanie, différente de celle de 2006.
Et tout au long de la frontière Mauritanie Sénégal, même accueil, mêmes signes d'amitiés. Ils aiment les français. Ce fut des pistes où aucun toubab ne passe; on se demande si certains ont déjà vu des blancs. En tout cas, un enfant que nous avons pris comme guide ne savait pas ce qu'était une voiture; il ne savait pas rentrer ses jambes et fermer la portière!!
C'est cette naïveté qui nous touche.
Pistes de sable, avec des passages d'oueds parfois scabreux, de gués, de frontière. Présence de nombreux gros épineux; les pneus s'en souviennent. Nous avons du également gérer la proximité d'un incendie de brousse avec déménagement en pleine nuit. Quelle aventure!!
En tout cas, nous sommes maintenant au Mali et allons maintenant vers Bamako.
Suite au prochain numero. Bon courage à tous ceux qui bossent - qui rebossent pour certains - et qui connaissent la grisaille et le froid. Ici, très chaud, trop chaud.
1 commentaire:
A qui fais-tu allusion quand tu parles de "ceux qui rebossent"? J'aimrais tant être avec vous ...
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