Trajet Amérique du Sud


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Nous envoyer un SMS: le plaisir d'offrir et de recevoir

Sur le site http://messaging.iridium.com/ vous avez la possibilité de nous envoyer un SMS gratuit (n'oubliez pas de vous identifier à la fin du message).Quel plaisir pour nous de recevoir un message d'amitié au fin fond de la brousse!
Pour cela, il suffit d'aller sur le site ci-dessus et de compléter avec notre numéro IRIDIUM (+8816) 32534201

Autre possibilité: en bas de chaque message, il y a possibilité d'envoyer un commentaire. Choisissez l'option anonyme (mais indiquez quand même dans le texte qui vous êtes sinon ça sera dur de savoir qui nous écrit), et le tour est joué. Mais là, nous ne pouvons consulter ces messages qu'avec un accès internet alors qu'avec le tel satellite, on le reçoit n'importe où et n'importe quand.

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mardi 10 février 2009

Direction le Sénégal


Au Burkina, nous retournons voir notre ami Drissa qui tient un campement au bord du lac de Tengrela. Il a bien bossé. Il a construit une nouvelle case, changé les matelas des autres, disposés les "menus" que nous lui avions fait sur word dans différents sites touristiques voisins. Il est très content et sent déjà les retombées en terme de fréquentation. Pourvu que ça dure.
Un peu de pub; si vous allez là-bas, aller jusqu'au lac, au campement Le Rancart.
Tel 00 226 78 25 14 68; Vous y serez bien reçus.
C'est notre manière à nous d'apporter notre contribution en aidant quelqu'un qui a envie de s'en sortir en bossant et non en quémandant comme malheureusement beaucoup. Il faut dire que là-bas, les ONG pullulent!
Nous rencontrons un couple de voyageurs en Toy 75 qui ont pas mal vadrouillé, Henriette et Roland. Des voyages passés, jusqu'en Chine par exemple, et plein à venir. Nous espérons nous revoir en France.
Puis départ pour le Mali et le Sénégal. Un mot sur le visa malien pris à la frontière; que ce soit pour 3 jours ou 1 mois, c'est le même prix: 15 000 CFA. Quelques infos sur les formalités d'entrées au Sénégal où le carnet ATA ou de Passage en douanes n'a plus cours. On nous délivre un passavant pour 25OO CFA; vous n'avez que ça à payer et personne ne nous demande autre chose.
Le hasard fait que nous retrouvons notre brésilien Jose au poste de police obligé de reprnedre un visa sénégalais à Kayes au Mali car il n'a pas vu le temps passer au Sénégal... Rencontre toujours aussi émouvante.
La route jusqu'à Tambacounda est bonne, au milieu des épineux où nous croisons des familles de singes, des calaos géants, des vautours, mais pas de grosse bébête.
Nous hésitons sur la suite du parcours; Casamance ou pas Casamance. Martine, de France, nous envoit des infos pas très rassurantes. Sur place, des voyageurs nous disent qu'il n'y a pas de problème et l'Armée nous dit que la route est sécurisée.
C'est décidé, nous y allons. En effet, sur une partie du parcours, il y a des militaires tous les km; et qui communiquent entre eux. Nous nous arrêtons pour déjeuner. Au bout d'une heure - quand même - 2 toys avec mitrailleuse lourde arrivent en trombe, et les mossiers pas contents du tout!! Imaginez des touristes enlevés par les rebelles, et plus de promotion.
En fait, il n'y a plus d'activisme indépendantiste, mais des "coupeurs de route", autrement dit des bandits de grand chemin qui on occupé la place vide. Rasurez vous, nous n'en verrons pas. Par contre, pour le bivouac du soir, nous sommes allez voir la patrouille pour les informer que nous allions "disparaitre". Le gars a fait une de ces bouilles, il s'en foutait comme de sa première chemise, comme quoi...
Parlons un peu de la Casamance, le nectar du Sénégal, le coin à voir. Nous allons encore une fois être déçus. A part la mangrove aperçue de la route, le club Med de Cap Skirring, les plages de sable blanc avec ordures, pas grand chose à voir. Les oiseaux sont plutôt rares, très rares.
Marie Pierre et Alain sont comme nous; nous n'y passerons que quelques jours, et encore parce que nous avons sympathisé avec un Joël, un français qui a tout laissé pour cnstruire une vingtaine de maisons à Djembereng, à 2 pas de la mer, pour touristes fortunés. Plus de 30 000 € la case; nous espérons pour lui qu'il réussisse à les caser.Soirées super sympa avec Karim et Pap, 2 sénégalais qui le suivent dans cette aventure, et Maurice, Thibaut et Jérome, 3 perroquets qui le suivent également.

Retour vers le nord du Sénégal; le problème, c'est qu'il y a un petit pays qui le coupe en 2 sur quelques centaines de km, et qui s'appelle la Gambie. 2 solutions. Soit on fait une marche arrière vers Tambacunda sur des routes dégueulasses, soit on passe par la Gambie où le tampon du policier "coûte " 1000 CFA. Si vous ne payez pas, vous retournez d'où vous venez. Alain s'en tirera pour plus de 35 000 CFA et nous pour un peu plus de 10 000!! C'était notre jour de chance. Il faut dire que nous avons fait marcher notre carnet ATA nous évitant une taxe douanière de transit de la voiture de 15 000 CFA. Juste 1000 avec reçu, et le tampon de sortie était gratuit!! Le bac, pour traverser le fleuve Gambie coute dans les 4 000 CFA (avec ticket) mais à la barrière pour y accéder, on nous demandait 90$!
Mais quel pays désagréable, avec des pistes de m..., et rien de plus ou de moins qu'ailleurs.Ah si! Ils parlent un anglais avec accent africain, pas facile de toujours comprendre et on n'ose pas trop faire répéter des fois que le mot serait facturé.
Route infernale jusqu'à Kaolak. Dire que le Sénégal est soit disant le pays le plus développé de ceux que nous avons traversé; une chose est sure, si c'est le cas, ils ne réinvestissent pas dans les routes. Ni dans la gestion des ordures. C'est crade de chez crade. Mais les Sénégalais sont sympas. Ca compense.
Quant aux forces de l'ordre, ils nous prennent vraiment pour des cons ou des vaches à lait. Allez donc, ils nous demandent les gilets fluos, l'extincteur, vérifient nos clignotants, nous disent qu'on appuie trop sur le "pignon". Quand on voit l'état des poubelles roulantes locales, je ne suis pas sur que tout le monde soit équipé...
Un petit tour au lac Rose avec ses forçats du sel, le parc du SIne Saloum vers Djiffer. Comme dit le Routard, "un site exceptionnel, au delà du réel". C'est sympa certes, avec des étendues marécageuses entre mer, terre et fleuves, mais de là à sauter au plafond, quand même. Surtout que dès que l'on quite Dame Nature pour revenir à la "civilisation", c'est d'une saleté incroyable. On se demande comment on peut accepter de vivre dans des telles souillures, surtout qu'il suffit de se lever et de prendre un balai pour changer la face des choses. Jean-Marie, un sénégalais de Casamance l'a parfaitement compris tout seul; une oasis de propreté dans un désert d'ordures.

Nous pasons à M Bour sans y croiser Jacques. Il faut dire que nous sommes passés au coeur de la ville "sénégalaise" qui n'a rien à envier aux autres. Ce n'est pas là que nous risquons de croiser un toubab venu passer ses vieux jours au soleil, mais dans les ghettos à riches, entourés, surveillés, protégés. Ce n'est plus l'Afrique.

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