Trajet Amérique du Sud


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lundi 10 septembre 2007

Kazakhstan: les routes enfernales

27 08 2007

Sergei vient nous chercher à 10 h avec son chauffeur et Olga une collaboratrice anglophone qui rentre de vacances. Elle se souviendra longtemps de cette rentrée, me confiera-t-elle plus tard.

La voiture ne démarre pas; plus de batteries. 2 jours de frigo sans recharge? Certainement. Mais, aussi, une des 2 batteries scuinte l'acide, a tendance à gonfler. Elle ne m'inspire pas. Comme quoi, il faut toujours partir avec un équipement éprouvé.

On démarre sur le 4.7 l toy; un monstre. 30 l au 100 .

Que fait-on? Si l'on veut changer de batteries, c'est maintenant, en Russie. Après, on ne trouvera plus rien. Déjà, ici, ils nous vendent des batteries turques plutot que russes, moins fiables. Les turques sont garanties!! A Astrakhan! 6700 R pour des 90A. 50 R pour le montage. Dépense imprévue.

Retrait d'argent au distributeur, courses au supermarché, au marché.

Malaise de Camille! Blanche, glaciale, elle a vu une video comme elle dit. Sur le marché, tout le monde est aux petits soins. Ca s'arrange avec un tour de Toy V8 climatisé.

Retour à la banque en VIP. Tous les employés nous regardent, thé, toasts, et connexion internet dans le bureau climatisé du boss. Les gars ont la pêche. Karachov. Alimentation du blog.

Il est trop tard pour aller jusqu'à la frontière. Nous quitterons nos hotes à la sortie de la ville. Cadeaux; vin de Bordeaux pour Sergei et calissons pour Olga. Embrassades. Adieus.

Premiers chameaux. Bivouac très calme.

Ah, j'oubliais. Nous nous sommes faits arrêter par la police pour la première fois aujourd'hui. C'est pas mal.

28 08 2007

Après un bon bivouac bien calme, une bonne leçon de math et de svt, direction la frontière. Pas simple. Un bac à passer 30 r. La route à trouver. Aucune indication. On demande plusieurs fois. Les visages sont maintenant de type oriental, avec les yeux bridés. Nous allons en Asie.

La frontière russe se passe rapidement. Nous ne pouvons remplir seuls la déclaration de douanes cause langage. Nous demandons l'aide du fonctionnaire. Pour pas s'emmerder, il nous dit que c'est bon. Cool.

Ensuite, une dizaine de km avant la douane kazakh, et un bac que nous attendrons longtemps 50 r. Formalité de police. Voir des français les fait rire. Ils ont du mal à lire nos passeports. Déclaration de douanes; le mec était au pieu. Il nous remplit les paplarts; cout 200 r! Un nouveau bureau, où ils se tartinent tout à la mimine sur de beaux cahiers d'écoliers. Change : 1 R égale 4.7 tenge, 1 € = 162 tenge.

C'est bon. La porte s'ouvre. On fait 1 km; controle de police. Passeports, ouvrir le coffre, recopier sur un cahier. Si c'est comme ça pendant 3000 km, on n'est pas rendu. Nous avons fait 250 km sans autre controle.

Etat des routes déplorabkes. Paysage de steppe brulée par le soleil, monotone, plat, sans charme. Idem pour l'architecture. Il n'y a que les cimetierres qui sortent du lot, avec un style nouveau jamais rencontré jusque là.

Des champs pétrolifères nomberux. Cette région est l'un des plus importants sites au monde. Derricks, torchères.

Et notre première nuit dans la steppe, où il est bien difficile de se cacher, la vue portant à des km. Ce soir, il fait presque frais; nous apprécions après ces jours de canicule.

29 08 2007

Nous arrivons à Atyrau, capitale du pétrole kazakh. C'est sinistre. Maisons sans âme, industrie délabrée, poussière. Ca fout le bourdon. Par contre, dans le centre, il y a une multitude de banques, des immeubles tout neufs, futuristes, et des hotels de luxe. Le pétrole ne profite pas à tout le monde.

Change à 166 tenge pour 1 €,. Go à 65 t et à côté à 50 t, soit 30% d'écart!

Départ pourAralsk sur les bords de la mer d'Aral; 1200 km. Nous mangeons notre pain blanc d'abord; 100 km de billard, certainement payé par les américains. Après, plus de pétrole, plus de route. C'est l'enfer Nous ne trouvons pas les routes. Normal, il n'y en a pas. Une piste défoncée de chez défoncée, jamais vu ça. 10 km à l'heure. Et impossible de savoir ce qui nous attend, puisque personne ne parle un mot d'anglais. Quand on retrouve le bitume, ce n'est guère mieux. On roule à trente.

On s'interroge. Nous avons 2 600 km à faire pour aller à Almaty. On n'est pas arrivé. Et il faut faire attention à ne rien casser. C'est stressant.

Arrêt. Une ratatouille maison, un verre de rosé, un raisin sans pépin, et dodo. A chaque jour suffit sa peine.

30 08 2007

Lever à 6 h 30. Il faut dire qu'on s'est couché à 18 h 30 heure de Paris. Il y a maintenant 3 heures de décalage horaire. Il y en aura 5 à Almaty ville la plus éloignée de notre périple.

Nous roulons sur la route, qui n'est plus une route, mais un champ de mines où toutes les mines auraient explosé. Les trous peuvent aller jusqu'à 2 m de diamètre et 40 cm de profondeur. Inroulable. On roule sur des pistes parallèles, plus souples, mais attention aux fréquenres ornières. Moyenne horaire 30. Il reste 380 km jusqu'à la prochaine ville importante. Et ce sera toujours comme ça. Je pilote. Annie m'aide à déceler les trous.Trop, c'est trop; ça nous gave, d'autant que ce n'est pas ce que à quoi nous nous attendions, que nous avons beaucoup de km à faire, qu'il y a un vent dingue, une poussière fine qui rentre partout. Nous sommes un peu à cran. Et il n'y a rien à voir; toujours ce paysage plat, monocorde, sans relief, sans attrait. Il faut être né là-bas pour y vivre. Pour nous occidentaux, ce serait la dépression assurée.

Nous attendons beaucoup de l'est du pays avec ses hautes montagnes et ses prairies. En attendant, ce n'est pas le meilleur moment du voyage, et tout arrive en même temps. ça ira mieux demain.

Le matin et le soir, le vent fraichit. Nous avons comme l'impression qu'on pourrait vite basculer dans le froid. N'oublions pas qu'il fait +40 l'été et -40 l'hiver. Il ne faudrait pas que le froid nous tombe dessus avant que nous soyons plus au sud.

En teme de temps au Kazakstan, il nous faut aller à Almaty pour demander le visa ouzbek. nous ferons de notre mieux.

Ce soir, bivouac dans les steppes pour changer. Nous sommes visibles de partout. Arrêt dans un "champ" avec des vaches. Un side-car pétaradant et fumant vient nous voir. Bonjour, quelques sourires. Je leur montre notre périple sur une carte. Il font le tour de la voiture, admiratifs devant cette technologie qui existe pourtant chez eux, chez les riches qu'ils ne cotoient pas.

Malheureusement, aucun dialogue possible. C'est un gros handicap dans l'échange. Par contre, nous les sentons souriant, aimables comme à la banque hier ou pour nous indiquer la route.

Mais pour linstant, aucune rencontre mémorable.

31 08 2007

Au bout de 50 km, nous sortons de cet enfer pour trouver une route...bosselée. Mais ça vaut mieux que les trous ou que d'attraper la scarlatine.

Comme vous le pressentez, nous retrouvons du baume au coeur.

Contrôle de police. C'est le second. En 4 jours, nous égalons notre record de Russie. Le flic a vu un gros 4x4 avec des malles sur le toit; bizarre, s'est-il dit. Ya bon le backshish. Annie a ouvert sa fenêtre, il a bagouiné, Annie a baragouiné. Son rêve s'est envolé, et il ne savait plus quoi faire de nous. Il a alors appelé son collègue à l'aide, qui, à la vue des petits hommes verts, les a laisser partir.

Il faut ravitailler avant de descendre sur la mer d'Aral. Nous n'avons plus de pain. Pain se dit "nan" en kazakh. Nous cherchons une anerie en vain. Impossible de communiquer, On se promène avec un petit bout de pain pour montrer ce que l'on veut. On trouve finalement une boulangerie épicerie installée avec une pharmacie. Deux pains et une baguette, 2 l de lait, 2 bières pour 630 t. Le long de la route, des petits vieux fort sympathiques vendaient leur production. 2 kg de tomates et 1 kg de raisin pour 350 t, 2 kg de pommes de terre 120 t, , 1 melon 120 le kg soit 300. Grands sourires, et comme cadeau, la petite mère est vite allée chercher une grosse patate cachée dans sa Lada.

Go; on voit 49 t le litre, un record, mais pas possible ;il nous faut un ticket que nous ne savons comment obtenir, ni pourquoi. Finalement, on changera de boutique, à 60 t, ce qui est bon marché, mais il faut tout de même noter les écarts de prix.

Après, il faut prendre la bonne route. On en prend une au gps, mais pas de panneau et pour être sur, on demande. Par 3 fois, on nous dit de rebrousser chemin. Incompréhensible, la carte indque d'aller à l'est, pas à l'ouest. On passe outre et on aura raison. En fait, ils ne doivent pas aller bien loin, et un bled à 600 km, ils ne connaissent pas et préfèrent dire une connerie que de montrer leur ignorance.

Récompense suprême; un beau bitume, sans trou ni bosse, pendant 140 km endroit du bivouac. Après, on verra demain! Ce soir, omelette kartofel; royal. Et bière fraiche.

Info: la température a été plus faible aujourd'hui: 28 au lieu de 33, 35. Est-ce le prélude à l'automne?

01 09 2007

Nouveau mois de voyage. Lever tot; il faut dire que nos nuits sont de 11 12 h. Il fait frais; 8 degrés. Nous continuons sur le même beau bitume pendant 150 km avant de perdre à nouveau le bitume. Décourageant. Et toujours aucune réponse à nos lancinantes questions: est-ce la bonne route? Combien de km comme cela? 300, 500, plus? Nous roulons à 30 maxi. La moyenne baisse. .Une bifurcation; aucun panneau. Il ne faudrait pas en plus se gourer de direction. J'arrête un routier et son Kamaz avec remorque. Sympa le routier. Avec un crayon, une carte et un croquis, on réussit à se faire comprendre. C'est la bonne route et il "reste" environ 170 km avant de retrouver le bitume. Nous sommes rassurés; nous n'aurons pas cet enfer de piste jusqu'à Almaty.

Nous continuons; il n'y a que ça à faire. A l'horizon, 2 motards qui n'ont pas l'allure locale. Appel de phares. Tout le monde s'arrête. Ce sont 2 Ecossais qui parcourent le Kazakhstan à moto. Nous sommes tous contents de voir des gens avec qui discuter, échanger. Ils sont comme nous; ras le bol des routes de l'ouest du K et de ses paysages. Ils nous rassurent sur l'est et sa beauté.. Tant mieux. Nous sommes impatients d'avoir notre récompense. Merci de votre hello, Dave et Greg. Et bon retour à Atyrau puisque c'est la-bas qu'ils travaillent pour le roi pétrole.

Il est 17 h. On s'arrête dans la poussière. Nous espérons voir la mer d'Aral demain, mais ici on ne peut jurer de rien.

Un mot sur le Lonely Planet. On critique toujours le Routard et on vante les mérites de cette collection. En Russie, le LP avait une forte tendance à enjoliver les sites; nous avons toujours été déçus des commentaires. Ici, au Kazakhstan, aucun mot sur les routes reliant les villes importantes. Du politiquement correct surtout. Des fois qu'on déplairait à ceux qui nous rincent. En tout cas, nous sommes clairs, cette partie du pays est à déconseiller pour les raisons déjà évoquées. Imaginez des baroudeurs notamment camping-caristes rentrant à l'ouest comme nous. Ils n'ont aucune porte de sortie si ce n'est prendre le bateau pour Bacou, à condition que la route soit correcte.

Allez, je la ferme. Ce soir, nouilles sauce tomate. On n'a pas encore gouté à là cuisine locale. Pas de resto en vue dans cette immensité.

02 09 2007

Le routier n'avait pas menti; 70 km et on retrouve le bitume. N'empêche que la moyenne de la jounée sera de 30! Depuis 6 jours que nous sommes au K, nous n'avons rien vu de bien; nous n'avons fait que rouler sans avancer. Et ce vent, et toute cette poussière.

Comme ce n'est pas encore assez, en sortant de la piste, on se fait arrêter par un flic. Ils sortent tous de la même école les flics des pays en voie de développement; l'école de la connerie, 2 e rue à gauche au fond de la cour. Il lui faut 5 mn pour venir à la voiture, autant pour comprendre qu'on ne parle pas sa langue. Et il nous demande d'où on vient et où on va. Connard, on sort de cette putain de piste de merde. Ah! Un peu de gros mots, ça fait du bien. Il ne sait pas lire nos passeports. Quand même pas de demande de backshish!

20 km et arrivée à Aral. Re belotte. J'ai le bonnichon qui chauffe. Même cinéma. Aral, quel nom, quel symbole! Quelle ville aussi! C'est sinistre, triste. Annie achète du pain. En montrant 2 doigts, la mère ne comprend pas qu'on en veut 2. A croire qu'ils ne savent pas que des gens parlant un autre language existent. Vent, poussière, chaleur. Annie pète un plomb de 10 A, Marre de ce pays; elle veut du vert, des choses à voir, un pays moins austère, plus joyeux.

L'idée d'aller sur les bords de la mer d'Aral nous exaspère. On ne connait pas les pistes à prendre, et l'idée de refaire environ 200 bornes de pistes ar nous effraie. Trop, c'est trop, même pour voir un symbole.

Le bivouac avec un vent terrible, une poussière qui s'immisce partout, confirmeront notre décision; Demain, nous filerons vers l'est du pays, Chimkent puis Almaty. Les Ecossais d'hier nous ont dit que la route reliant ces villes est belle. Croyons les.

Et pour sortir d'Aral, nouvel arrêt des flics. Celui-la faisait son quéqué, Paris, Almata, et patati et patata. Il devait être chef car il avait une voiture de fonction; non, non, pas une lada samara avec girophare, non. Une mercedes nouveau modèle flambant neuve!

03 09 2007

Un jeune passe sur le chemin du bivouac. On se serre la main. Présentations. Je dit fransuze, il me répond kazakh. C'est bizarre, je m'en serais douté.. Pas un mot d'anglais. Qu'est-ce qu'ils apprennent à l'école comme langue vivante? L'ouzbek ou le turkmen, qui sait, pour échanger entre voisins. Je lui propose de le prendrer avec nous pour qu'il nous emmène à Aralsk more - j'met au kazakh phonétique - peut pas, il va au taf... dans la steppe!!

Tant pis, on aura essayé. Sur la route, un spoutnik panorama. Nous montons dedans; les boules. Pourvu que le vent ne l'emporte pas pendant qu'on y est. Vue sur un lac, mais ce n'st pas la mer d'Aral. Cela pourrait l'être. En fait, nous recherchons plus le symbole que la vue, puisqu'il n'y a rien à voir. Un couple de touristes locaux, avec vrai appareil photo, arrive au spoutnik. Speak english? De ke ki cause? No english. Pourtant, ils travaillent à Baikonur, mais ils ne doivent pas s'envoyer en l'air tous les jours.

Nous passerons à Baikonur. C'est beau. Pylones électriques par centaines, ferraille rouillée, route interdite. Heureusement qu'un panneau nous dit que c'est interdit, parce que sinon, il n'y a rien à voir et on ne saurait pas qu'on y est. En fait, les sites de lancement sont très éloignés et on ne voit rien. Y a t il au fait quelque chose à voir? Personnellement, quitte à payer pour aller dans l'espace, je préfèrerais les amerlocs. Au moins, la logistique et l'environnement sont certains d'être là.

60 de moyenne. Au moins, on avance, même si le bitume n'est pas tout lisse. On longe puis travers le fleuve Syr Daria, qui avec l'Amur Daria, alimente la mer dAral. Avec les ponctions d'eau faites en amont pour irriguer les champs de coton ouzbeks, ce n'est plus un mega fleuve. La mer d'Aral a besoin de plus pour se maintenir, ce qu'elle n'a d'ailleurs pas pu faire comme chacun le sait.

Ensuite, le paysage change; c'est une zone de marécages, disons de désert avec de l'eau. On retrouvera vite la poussière, comme ce soir au bivouac. Il ne faut pas s'attendre à grand changement avant Chimkent, dans 400 km.

Nous en avons marre de ces jours de bagnole. D'accord, il y a des km à faire, mais on aurait du les avaler vite fait bien fait. Encore 3 jours de route pour Almaty où nous avons un impératif de visa, et. ensuite, on se pose.

Aujourd'hui, 3 arrêts de flic. On vous laisse faire les totaux. Et dire que tout le monde disait qu'on n'était pas emmerdé au K. Et inversement en Russie.

04 09 2007

C'est le rentrée scolaire en France. Bon courage Antoine et Ben. On pense à vous.

C'est aussi la rentrée scolaire ici; on voit les gamins avec leur chemise blanche, leur costume rayé - si si - parfois avec un gilet, jupette bleue marine pour les filles, et noeud de couleur dans les cheveux. Cet accoutrement a un côté suranné, et les gamins ont intérêt à faire gaffe à la poussière en rentrant chez eux s'ils veulent le remettre le lendemain.

Nous sommes passés à l'heure d'Almaty; quand il est 5 h ici, il est midi à Paris.

Journée passée à rouler mais nous n'avons pas le choix. 650 km aujourd'hui, reste 400 pour rejoindre Almaty. Aprés-demain jeudi, il faut qu'on y soit de bonne heure pour aller au consulat d'Ouzbekistan pour faire notre demande de visa. C'est ensuite week-end de 3 jours; attention le surmenage les guette.

Le paysage a changé; après les marais, nous avons retrouvé la steppe pure et dure. Puis des cultures sont apparues, et ensuite les montagnes au sud. Du bivouac dans la steppe poussièreuse cultivée, nous avons vu sur les montagnes à 3000.

Ce soir, ciel couvert, de la pluie plus loin, quelques gouttes pour nous. Si cela tombe dru, nous aurons droit à la gadoue, comme si nous n'avions pas déjà notre dose.

Après Almaty, on se pose une semaine en montagne avant de refaire les 700 km vers Chimkent et passer la frontière ouzbeke.

Un seul arrêt par la flicaille; nous avons été obligés de montrer notre passeport original, un par un, avec précaution, mais c'était un flic honnête - ça existe?- avec une bonne bouille comme dirait Annie.

05 09 2007

Nous roulons pour finir notre tâche. Comme nous n'avons pas assez de km à faire, nous nous trompons de route et nous retrouvons à la frontière khighize. Demi tour. Cinquante bornes de plus

La route est toujours très moyenne. Entre Bichenk et Almaty par contre, un billard. Normal, entre capitales.

Tiens, comme on se rapproche de la civilisation, un nouveau jouet apparait: le radar. Il ressemble à une vieille caméra des frères Lumière, mais ça marche. Ce matin , on se fait arrêter. Le flic voit le palm et le gps. Je fais celui qui ne comprend pas car avec les gps, on ne sait jamais. Qui sait si la guerre froide se réchauffait. C'est là que j'apprend la traduction de gps en kazakh: spoutnik. Karachov. Le flic nous demande les passeports. On lui donne les photocops et il nous fait signe de le suivre. Merde. Nous ne sommes pas les seuls arrêtés. Il commence par un local. Puis, au bout d'une minute, alors qu'on fait le planton à côté de sa caisse, il nous rend les documents et nous fait signe de nous casser. C'est surement trop lourd à gérer une prune à des occidentaux, pour ce que sa rapporte, car ils vont certainement demander un reçu. Logique. Recherche de la rentabilité. Voilà un flic efficace.

Dejeuner local. Nous testons. Soupe avec légumes et pâtes, excellente, 300 t. Gros raviolis de mouton, thé, viande de mouton. En tout 2000 t. C'est pas cher pour 3 . Il y en avait de trop; la prochaine fois, on prendra moins.

A 50 km d'Almaty, on recherche un bivouac. On tombe sur Turlik un kirghiz venu ici pour la saison des légumes. Il nous invite à bivouaquer près de sa cabane. Nous qui voulions un peu d'intimité ce soir, c'est rapé. Mais c'est notre première vraie rencontre au K; alors on en profite. Il est aux petits soins, nous offre des tomates, nous propose ensuite plein de légumes différents pour faire une soupe au feu de bois. Nous faisons le thé, avec petits gâteaux. Nous lui faisons gouter au pastis. Cul sec. Karachov. A la fin du repas, alors alors qu'il a fait acheter 3 glaces shrek pour nous, il redemande du pastis, puis un 3e. Je sens le coup venir. Effectivement, après 3 dosettes, il est un peu entreprenant. Annie ne peut pas aller se coucher avant de lui chanter une chanson française, et comme elle ne sait pas chanter... - mais non bandes de cochons - elle s'éclipse en force.

Demain, départ de bonne heure pour le consulat d'Ouzbekistan, puis une connexion internet et un graissage des transmissions.

06 09 2007

Il a fait un froid de canard cette nuit, et nous ne sommes qu'au pied des montagnes. Les contrastes sont saisissants. Il va vite faloir que nous descendions vers le sud, avant que l'hiver ne nous prenne.

L'entrée dans Almaty serait simple sans la circulation dingue, les bouchons souvent suite à des accrochages et les gens ne rangent pas leur voiture. Malgré tout cela, nous trouvons sans nous tromper le consulat ouzbeke. Merci le spoutnik.

Contrairement à ce que dit le lonely, les horaires pour les visas sont 14 h 30 17 h 30 et non le matin.

On fait alors internet en premier. Pour trouver, nous avons de la chance; aucun jeune interpelé ne connait un mot d'anglais! On trouve un cyber café; le wifi ne marche pas et la connexion internet est rapide mais défaillante; nous n'avons pu finir une conversation skype avec Tom et n'avons pu accéder au blog. C'est vraiment la dèche.

Courses dans un super marché où on trouve de la volvic à 2€ la bouteille, mais volvic quand même. Grandes commissions; 13 767 t pour être précis; c'est moins cher que chez nous, mais pas donné. Effet capitale. Nesquick pour Mimine, fraises tagada; quelques petits plaisirs pour la petiote.

14 h; retour au consulat. A priori, on passe après les autochtones. Sortie à 15 h 30 sans visa; nous l'aurons le jeudi d'après. Coût: 75 $ chaque. C'est le plus cher. Un irlandais l'a eu sur le champ; visa de travail ou petit arrangement?

Comme nous avons eu froid la nuit précédente, nous décidons de ne pas aller en montagne mais sur les bords d'un lac à 70 km. On trouve un terrain privé où la journée coute 1000 t; on y rencontre un mélange d'allemands, russes et kazakhs et nous sommes immédiatement invités à manger. Bain dans le lac pour Cam qui est aux anges.

Nous resterons ici quelques jours pour nous reposer et bosser un peu.

07 09 2007

Nous nous réveillons seuls au monde sur une plage abandonnée...

C'est un rêve. Mais nous sommes quand même sur une plage de sable fin. Décrassage après 10 jours de poussière; on commençait à dégager quelques effluves. Lavage aussi de la voiture. Rangement intégral. Lessive. Bain, et re bain. Chateaux de sable. Repas avec rosé frais. Une vie tranquille comme à Saint Brévin. Mais pourquoi faire tant de km alors qu'on a ça à côté de chez nous?

Nous payons 1000 t par jour.

Devoirs. En français, j'ai du mal à me faire une idée claire de ce qu'il faut enseigner et comment En rentrant, il faut que je me dégotte un bouquin adapté. Pour les autres matières, c'est clair.

Toute la journée les montagnes au sommets enneigés sont restées cachées par de gros cumulus blancs alors que nous avions un franc soleil. Y faisait il mauvais? Nous nous posons la question pour y aller ou non faire un tour début de semaine prochaine.

Nous sommes vraiment déçus de ce pays si grand, où la majeure partie est inintéressante et monotone. Déçu aussi de ne pas pouvoir parler plus avec ceux restés en France, et notamment les fistons. Les communications ne sont vraiment pas à la hauteur.

08 09 2007

La journée se pase comme à la plage. On tue le temps. Pour Camille, c'est le paradis. Des gens viennent passer la journée au bord de l'eau. Il y a 4 voitures de personnes endimanchés qui arrivent. Certains se baignent tout habillés!

Il y a beaucoup de bains de nuit. Le bain est un rituel. Aucune interrogation sur la qualité de l'eau. Quand on voit toutes les installations industrielles hors d'âge, que penser?

Sur la plage, des jeunes font le con avec leur bagnole, esprit "fureur de vivre": dérapages, tours dans le sable, ensablages. Justement, une berline est ensablée, Un jeune vient nous voir pour une sangle; miracle! Il parle parfaitement anglais. Nous sympatiisons, leur faisons gouter le pastis; ils nous donnent des tuyaux et spontanément leur numero de tel si nous avons un souci. Lundi, nous nous donnons rendez-vous dans un cybercafé d'Almaty; ils vont nous mettre sur la route de la montagne. Merci Kanat et Anton.

C'est aujourd'hui samedi; ce que nous craignons arrive. Une voitue arrive de nuit, s'initie au 4x4, s'ensable, bains, feu, cris et musique. Et ils se mettent à 30 m de nous alors que la plage fait 1 km de long. Heureusement, le vent très fort de la nuit relativisera cette pollution sonore.

t des tuyaux et spontanément leur numero de tel si nous avons un souci. Lundi, nous nous donnons rendez-vous dans un cybercafé d'Almaty; ils vont nous mettre sur la route de la montagne. Merci Kanat et Anton.

C'est aujourd'hui samedi; ce que nous craignons arrive. Une voitue arrive de nuit, s'initie au 4x4, s'ensable, bains, feu, cris et musique. Et ils se mettent à 30 m de nous alors que la plage fait 1 km de long. Heureusement, le vent très fort de la nuit relativisera cette pollution sonore.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

BONSOIR

NOUS LISONS AVEC INTERET VOTRE AVENTURE.MALHEUREUSEMENT NOUS AVONS PRIS CONNAISSANCE DE VOTRE SOUCIS DE BATTERIES. NOUS ESPERONS QUE VOUS AVEZ PU VOUS DEPANNER ET IL EST EVIDENT QUE NOUS PRENONS A NOTRE CHARGE LE REMPLACEMENT DE VOTRE BATTERIE.EN VOUS SOUHAITANT UN BON VOYAGE . L'EQUIPE RBC72.