Trajet Amérique du Sud


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mardi 8 février 2011

Il est temps que le voyage se termine...


Cela fait un certain temps que vous n’avez plus de lecture ni photos à vous mettre sous les yeux. Et pour cause. Le voyage est fini, ou presque.
Disons que je suis sur le chemin du retour vers Buenos Aires (BA) pour embarquer. En cours de route, j’avais planifié de refaire un tour à la péninsule Valdes pour voir les orques venir casser la croute de jeunes éléphants de mer. Mais il fait trop chaud, et tout le monde est parti.
Je tue donc le temps en essayant de voir ce que l’on peut voir, mais il n’y a rien à voir sur cette côte atlantique en remontant vers BA. Pire, ce sont les vacances d’été ici, et les plages sont bondées. Très peu pour moi.
Le 1er février, c’est l’anniversaire de Camille. Arrêt wifi dans une station service. L’anniversaire tourne au cauchemar. Un mail de Grimaldi m’informe que mon bateau ne fera pas escale à BA. Tout simplement. Le fret prime. Les passagers passent après. Certes, il y a un port à 80 km de là, Zaratte, mais y descendre ou y monter relève du parcours du combattant.
En arrivant sur le continent, le bateau avait fait escale 4 jours à Zarate et j’avais tenté de quitter le navire pour rejoindre Annie à BA qui poireautait depuis 2 semaines. Impossible. Droit de douane et j’en passe. Un couple de voyageurs avait tenté de sortir faire une balade avec leur tandem et on leur demandait…les papiers du tandem. Kafkaïen non ? Ils n’ont pas pu sortir.
Alors, je campe dans ma station service – charmant – pour être joignable et joindre facilement par telephone. Chaque jour, on me dit que les négociations sont en cours pour que je puisse embarquer à Zarate. Mais chaque jour ça a raté (jeu de mot). On me mène en bateau, expression bien mal adaptée. Le week-end approche et rien. Réponse lundi.
Je décide donc de faire les 600 km qui me restent pour me réfugier dans un petit camping près de BA. Comme un malheur n’arrive jamais seul, sur l’autoroute, la boîte de vitesse du Toy flanche. La 3e est très difficile à enclencher, et par voie de conséquence la 4e. La bête est blessée.
Aspect positif, cela m’arrive pratiquement à destination. Si cela m’était arrivé en pleine carretera Australe, loin de tout, tu parles des emmerdes pour arriver à temps pour prendre le bateau. Voilà pourquoi il faut garder une marge de sécurité significative pour le retour.
Quoiqu’il arrive, je suis maintenant coincé ici. Si je ne peux embarquer, que me réserve t on ? Tous les bateaux sont complets. Combien de temps me faudra t il attendre ? Certains ne s’arrêtent pas au Havre et vont direct à Hamburg. Pourquoi pas, mais avec un Toy malade, humm.
 Autant de question sans réponse. Et quel stress. Je suis comme en prison, immense certes, sans barreaux, mais bel et bien tributaire d’une compagnie maritime sur laquelle aucune action n’est possible.
Lundi, je me déplace à BA directement au bureau du transitaire pour avoir MA réponse. Désastre. Toujours rien, Palabres, palabres. Sur quoi ? Le nombre et la marque des bouteilles de whisky que veulent les douaniers pour infléchir leur position ? Je ne le saurai jamais.
Une chance, sur le camping, je suis avec une famille de français en camping car qui attendent leur départ fin février, Gilbert, Florence et leurs enfants Mélodie et Willy. Ils veulent même me laisser leur place. Sympa non.
Je n’en n’aurai pas besoin. Un coup de fil mardi matin m’informe que c’est OK. OUF. Départ jeudi ou vendredi de Zarate.
Merci à Ines et Catalina de leur aide et compassion dans cette épreuve. Merci à ma petite famille pour le soutien moral. Mettez les bouteilles au frais, j’arrive dans un mois.
NB :  Gilbert vient de m’apprendre qu’il y a quelques temps, un bateau de la Grimaldi s’est couché dans le port de Anvers. L’info a vite été enlevée du net…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Allez allez, tu vas bientôt te faire chouchouter, encore un peu de patience ;-)) Bon retour ! Céline