Trajet Amérique du Sud


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jeudi 16 décembre 2010

Alerte meteo en patagonie - On aura tout vu!


Que s’est il passé depuis les pingouins ? Et bien, je continue mon petit bonhomme de chemin vers le sud, inexorablement. De la région de Trelew, j’arrive à celle de Comodoro Rivadavia. Interrogation à mon retour sur les noms propres. Pas facile avec toutes ces origines différentes.
C’est ici que fut découvert au début du 20e siècle le premier puits de pétrole, et cela se voit. Il y en a des centaines comme celui-ci sur la route qui mène au premier bosquet pétrifié que je visiterai. Ces arbres ont été ensevelis par la cendre d’une éruption volcanique il y a quelques 75 millions d’années (vite, á vos arbres généalogiques) et un processus de minéralisation s’est lentement mis en place pour aboutir à des arbres fossiles, à de la pierre. La ressemblance est saisissante. Mais interdiction d’en ramener ne serait ce qu’une minuscule parcelle. Fouille au corps. La garde était super mignonne et j’en avais planqué partout. Waoh!
Mais non je déconne.










En  plus le paysage était sympa, style roches érodées de multiples couleurs. Belle ballade et beau bivouac. Prix 20$ (6 pour un Argentin).
Tout ceci donne aussi l’occasion d’observer la faune et la flore, les 2 adaptées au terrible climat de la Patagonie. Je vais y revenir.
Un gros saut de puce au Cabo blanco pour y observer de loin des otaries et des cormorans gris aux pattes rouges. Hotel classe. Regardez donc la vue de ma chambre au lever de soleil.
J’ai dit gros saut de puce sarthoise of course car depuis jeudi, soit 4 jours, j’ai fait 1200 km. Plus je vais dans le sud, plus c’est grand. Si je veux voir quelque chose, il faut rouler. Si je veux aller en terre de feu, je dois encore avoir dans les 1000 km ou plus. Terre sans limite. Il faut faire des pas de Patagon.
Avec une végétation rase, très rase, adaptée au climat, au froid, et surtout au vent, omniprésent ici.






Tenez, hier soir arrivée au Cabo blanco par un beau ciel bleu, température douce, et un petit poil de vent. Je me mets fenêtre à la mer comme vous avez pu le constater. A peine couchés, moi et le soleil 8ah ah le « s » vous a interpelé), le vent s’est mis à souffler, à souffler. La voiture dansait sur ses amortisseurs. Je me suis longtemps demandé s’il fallait déménager et chercher un abri.
Le matin, calme. Une heure après, un vent encore plus terrible. Là, j’ai déménagé cherchant un pseudo abri derrière des masures. Pseudo car le vent tourne sans arrêt. Marcher droit (à jeûn) devient difficile.
Dans cette tourmente, j’ai la chance de débusquer un couple de maras, appelés ici lièvres de Patagonie. Ils disent qu’il diffère du lièvre européen par une bande blanche (non réfléchissante) sur le derrière et par sa taille. En fait, ce n’est pas vraiment un lièvre, mais un rongeur haut sur patte, qui court bizarrement en faisant des sauts comme s’il était monté sur ressorts (j’ai le film). C’est rare d’en voir et encore une fois, le fait de prendre des pistes du bout du monde, doit bien aider dans ce domaine.
Toute la journée, ce fut ainsi, un vent du diable.  Impossible de filmer ou de prendre correctement une photo. Le vent nous pousse. Ouvrir ou fermer sa portière devient un réel problème. Si le vent pousse, j’ai toutes les peines du monde à l’ouvrir et si c’est l’inverse il faut vite choper la porte pour que le vent ne l’arrache pas.
Bouches d’aération fermées, la poussière rentre à  grosses bouffées dans l’habitacle. Irrespirable. Un état pas possible. Pourtant je passe l’éponge et la balayette. Une vraie fée du logis.
Un gaucho bilingue (son patron est australien) m’a dit que la Route principale 3 qui descend au sud est temporairement fermée pour cause de projections de pierres et de poussières. Il me conseille de ne pas rouler trop vite car, avec la vitesse, le vent pourrait coucher la voiture. Belle perspective à éviter tant que possible. Et en plus, j’ai le chic. A vouloir éviter les grandes routes, je me retrouve dans des chemins d’estancias, perdus au milieu d’immensités, sans voir un péquin, à descendre de nombreuses fois pour ouvrir et fermer les barrières, et seul, c’est 2 descentes de voitures à chaque fois. Il s’agit de ne pas se perdre. Merci le GPS.
Voilà la Patagonie, brutale, dure, et encore je n’ai certainement rien vu. C’est comme l’Afrique tropicale, il faut y aller en saison des pluies. En Patagonie, il faudra y revenir en plein hiver pour voir ce que c’est. Et en plus ce n’est pas beau, steppe et re steppe. Je me demande ce que certains y trouvent au point de s’établir ici. Il faut y être nés.
Autant la Patagonie andine a des beautés naturelles indéniables, ici c’est le plat pays, uniforme.
C’est cela la Patagonie ; on aime ou on n’aime pas. Vous l’aurez compris, ce n’est pas ma tasse de mate.
Et pour me contredire, aujourd’hui fut un jour presque sans vent, presque chaud. Drôle de pays.
En parlant de beautés naturelles, je suis allé voir le 2e site de bois pétrifié. Arrivé tard sur le lieu, je trouve un bivouac cool et que vois je, un arbre pétrifié, pour moi tout seul. Belle surprise.











Je profite du lieu pour faire plein de trucs qui trainent, et je quitte les lieu le lendemain …à midi. Dur dur. Je fais la rencontre d’un couple, lui allemand, elle mexicaine, et je visite avec eux. Nous passerons finalement la soirée ensemble et ensuite nous verrons. Ils vont comme moi à Ushuaia pour Noël.
Ce parc (gratuit, pourquoi ? No se) recèle des fossiles d’arbres beaucoup plus gros que le précédent. Des diamètres de 2 bons mètres, des araucarias je crois, Et le tout dans un beau paysage de western empanada.
A+

NB  Vu la lenteur du chargement, je mettrai de l ordre une prochaine fois. Essayez de vous y retrouver. Desole




















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