Nouadhibou
Après 12 jours de route, nous voici enfin en Mauritanie. Le voyage va débuter. Jusqu’ici, nous n’étions qu’en transit. Le passage de la frontière a plutôt été long, surtout du côté marocain, mais bon, c’est l’Afrique. Côté mauritanien, la Gendarmerie nous a demandé si on n’avait pas un cadeau !! Et la douane voulait nous taxer de 10€ même si nous avions un carnet ATA pour la voiture. Après quelques minutes de palabres, ils nous ont foutu dehors car d’autres pigeons arrivaient et il ne fallait pas qu’ils entendent que c’était possible de ne pas payer. Michet et Cécile – 2 français vivant au Sénégal - qui nous suivaient n’ont pas payé. Jacques a payé car ils lui ont dit qu’il n’avait pas procuration pour son fils !!! Et il a payé. Jacques n’est pas encore très à l’aise en Afrique.
Le visa de 15 jours à la frontière : 20€ par personne.
Nous voici maintenant chez Ali, camping de la Baie du Lévrier, conseillé par Bircrand et Martinache. Le moment de faire du change – le samedi – 1€ pour 310 Um. Pour dormir dans sa bagnole, 2000 Um par personne, Camille gratuit. Pas donné quand même.
Demain, on part pour Nouakchott à l’auberge Menata pour demander notre visa Malien, en attendant de prendre les pistes qui longent le fleuve Sénégal..
Que s’est il passé depuis notre départ ? Une descente piano piano, avec cours de Camille le matin. Traversée Tarifa Tanger 166€. Par Ceuta, on n’aurait payé moins cher car ils faisaient voiture gratuite, mais encore fallait il le savoir ! Température des plus agréable. Nous sommes tombés en panne de clim, mais bon, nous n’en n’avons pas besoin.
Au Maroc, retour sur certains bivouacs que nous avions pratiqué cet été avec les enfants, notamment une fructueuse pêche aux moules et une dorade de 2kg achetée à un pêcheur 100 DH : excellente à la braise. La température est plus agréable qu’n été car l’hydrométrie est plus faible. A Essaouira, déjeuner « chez Jeannot », un « copain » de Jacques qui fait une très bonne cuisine à des prix de marocains aisés.
Peu avant Tan Tan (3000 km depuis le départ), une rencontre exceptionnelle sur la route avec José, un brésilien qui va de Paris en Afrique du Sud en… voiture à pédales. Il y a plus fou que nous, mais nous le savions déjà. Voici ses coordonnées ; allez y faire un tour…
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