Trajet Amérique du Sud


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lundi 5 novembre 2007

Retour Maison

17 10 2007

Yadz est encore une ville à taille humaine; on peut flaner tranquilou dans la vieille ville. Attention toutesfois aux motos qui se faufilent partout. Ces pétrolettes fumantes sont vraiment une plaie, que l'on soit piéton ou automobiliste.

Yadz mrite un détour pour ses badgirs, tours captant le vent et refroidissant ainsi les habitations, ses mosquées, ses vieilles demeures en pisée, rénovées ou non.

On en profite pour se connecter à internet- rapide - et mettre à jour le blog dont les nouvelles ne sont plus fraiches. 10 000 r de l'heure.

Sortie de la ville vers 16h; il faut trouver un coin pour dormir avant la nuit, cad avant 17 h 30 . Plat pays; ce soir, ce sera derrière un tas de gravier. Pas très romantique.

18 10 2007

Arrivée à Ispahan; 1,5 million d'habitants. Ca fait du monde dans les rues. Grace à Mr Gps, on trouve un petit hotel facilement: Shad Hotel; une chambre avec 3 lits pour 180000r. Le plus dur a été de trouver un parking à ciel ouvert pour le land; les souterrains ne sont pas asez hauts; 80000r négociés; cher comparativement à Mashad.

20000 le sandwich kebab; ici les prix flambent par rapport à l'Iran que ous connaissions jusqu'à présent.

Ballade dans la ville; on dit qu'Ispahan est la moitié du monde, étant donné la beauté de ses monuments. Les mosquées sont très belles, immenses. Et la place de l'Imam est un coin agréable pour flaner la nuit tombée.

On confirme que nous ne sommes pas faits pour les villes; foule oppressante, regards incessants pour les filles que ça gave, espérance de vie du piéton très faible, bruit, pollution. Rien ne vaut un diner au calme sous le ciel étoilé.

Un guide parlant un bon français nous aborde et nous offre le thé ... dans son magasin de tapis. On s'en sortira facilement. On discute de la société iranienne, contradictoire avec ses interdits, que tout le monde brave une fois chez lui. La police veille sur les tenues vestimentaires. Quelle hypochrisie! Mazdak nous demande ce qui nous a incité à venir malgré tout ce qui est dit sur le pays.

Concernant les restrictions d'essence, elles sont en vigueur depuis 4 mois, comme ça, unilatéralement bien sur. Tout le monde est contre, mais ici on ne discute pas. Le marché noir y trouve son compte. En fait, l'Iran a beaucoup de pétrole brut, mais pas assez de capacité de raffinage. Il est donc obligé d'importer de l'essence! Un comble, qui coute très cher. D'où les mesures de restriction. Un touriste roulant à l'essence devrait acheter sa carte 50$ et payer son essence, 200 l maxi; au delà marché noir à 0,50€. Allah merci, nous roulons au lourd, au bon rouge.

Ce matin, nous avons rencontré un vieux toy australien roulant au GPL; bonjour les ravitos.

19 10 2007

Au petit matin, la ville ne ressemble en rien à celle de la veille; presque aucun piéton, pas de voiture. Dans l'air frais, il est agréable de se promener. Nous longeons la rivière avec ses ponts du 17e rendez-vous des familles, des amoureux, des joggeuses en en tchador.

Une famille nous interpelle en nous offrant du pain et de la purée de lentilles. Nous passons un peu de temps à discuter en anglais avec eux. Lui est ingénieur, elle, enseigne le farsi. Photos souvenirs. Nous ofrent des petits présents.

Généralement, beaucoup de femmes nous abordent; elles en sont toutes émoustilllées, comme si lorgner vers des étrangers était un bonheur rare.

Deux pépés nous proposent du thé; "Iran pas bon" en montrant les foulards d'Annie et Camille. Ils regrettent l'image de leur pays à l'extérieur; ras le bol des mollahs et de leur dictat.

Combien de temps cette contestation silencieuse va-t-elle le rester?

Départ vers l'ouest du pays, pour rejoindre la Turquie. C'est une région très peuplée. Le temps se gate; quelques gouttes de pluiie. Est-ce le début de l'hiver? S'il se met à pleuvoir, la boue va faire son apparition, ce qui ne sera pas des plus agréables.

20 10 2007

Nous n'avions pas trouvé un bivouac très discret hier soir, au milieu des collines broutées par les moutons. Ce matin, nous avons été réveillés par les troupeaux venant s'abreuver au point d'eau. Ce qui est frappant, c'est la relative discrétion des locaux; ils nous regardent certes, mais ne viennent pas en curieux, contrairement à d'autres contrées.

Nous décidons de ne pas poursuivre le long de la frontière avec l'Irak; les paysages sont uniformes et la région très cultivée. Nous remonterons donc vers le nord, en nous approchant des hautes cimes qui bordent la mer Caspienne, avant d'obliquer ensuite vers l'ouest pour rejoindre la Turquie.


Aujourd'hui encore, un accueil formidable lors des arrêts courses; un petit père parlant parfaitement anglais - ce n'est pas la première fois que les personnes d'un certain âge dépassent les jeunes dans cette discipline - se met à notre disposition pour intercéder auprès des commerçants; chez le boulanger, on passe devant tout le monde -c'est gênant - et en plus c'est gratuit pour nous. Un client quin'avait pas tout suivi nous interpelle même lorsqu'il nous voit partir sans payer, Annie se retrouve ainsi avec 2 fois plus de carottes que demandé. A la station service, les routiers nous laisent passer; il faut dire que c'est plus rapide de mettre 60 litres que 1200 pour eux.

Et toujours les portraits des Imams qui guident la Nation et des Martyrs de la guerre contre l'Irak.

Encore quelques gouttes, des nuages, 20 degrés. Mais ça passe. Quel temps fait-il en France, au fait?

Rectficatif; nous avons essuyé un orage à 2500 m, pas très violent. Résultat; ça colle dur aux basketts. Le matin, ciel bleu et soleil radieux.

21 10 2007

Nous rejoignons le nord de l'Iran, près de la mer Caspienne. Miracle! Des feuillus, des montagnes aux cimes dans la brume. Il manque les gorilles. On se croirait presque à nouveau en Carélie.

Et Camille qui demande à aller se baigner dans la mer. Le problème, c'est qu'il faut se baigner tout habillé!

Nous prenons la route de Masuleh, village typique perdu dans la brume. Pris par la nuit, nous trouvons tant bien que mal un espace plat entre la route et le torrent. Nous sommes visibles; à 2h du matin, le moteur et les phares d'un 4x4 nous réveillent en sursaut. C'est la police.

Nous sommes extirpés de la tente, allongés par terre les mains sur la nuque, le canon froid d'une kalash sur la tempe. Passeport. Gestes lents. Tourists, tourists, crions nous à tue-tête. Au bout de quelques minutes qui nous ont paru une éternité, nous sommes emmenés en ville, dans un hotel réquisitionné pour nous.

Quelle aventure! Quel rêve! Tout n'est que songe d'un écrivain en mal de devenir, votre serviteur. Mais la visite de la police est bien réelle, enfin le pensons nous.

22 10 2007

Visite de Masuleh. Bon, ok, c'est typique mais il n'y a pas de quoi fouetter un shah d'Iran. Les maisons sont de costruction classique; pas de terre ou matériau ancien. Il y a même des petits immeubles. Et l'état est à revoir. Bref, on s'y attendait un peu.

On s'approche de la cote de la Caspienne. Des plages de sable fin à n'en plus finir, des ports coquets, des Iraniennes désinhibées et dévêtues sur le sable. Il y a quelques topless. On n'en croit pas nos yeux.

Je ressens un vif pincement de la peau. C'est Annie qui me réveille, qui me sort de mon songe. Encore ce satané mal-être de l'écrivain qui se cherche.

Quel désenchantement! Du sable gris, des plages inexistantes et inaccessibles, aucune baigneuse ni baigneur, des détritus partout. Voilà la Riviera iranienne.

Et côté climat, des nuages arrêtés par les cimes toutes proches, un crachin, des nuages gris. En contrepartie, des prairies vertes.

Malgré cela, des pique-niqueurs le long des routes, au milieu des ordures, dans le bruit et les crachats des pots d'échappement. Quand on n'a que cette verdure à se mettre sous la dent, on l'apprécie certainement.

Direction Tabriz et la frontière dans 2 jours.

23 10 2007

La routine. Dejeuner, leçons, rangement, départ vers de nouveaux horizons. C'est métro, boulot, dodo. Non, je déconne.

Ce matin, soleil levant sur le mont Sabalan, 4811 m svp, plus haut que le Mont Blanc! Quelque neige éparse sur le sommet; ici il fait froid, mais l'humidité n'est pas encore au rendez-vous. En tout, ce genre de vue au lever est un cadeau de Mère Nature que nous apprécions toujours autant, des choses simples, loin de l'agitation des hommes.

Nous passons à Tabriz, première grande métropole que traverse le voyageur venant d'Europe. 35 km de traversée sur le périph; non merci. Nous avons vu 2 cyclistes, des vrais, avec vélos clinquants, cales auto, tenues cyclistes avec pub, et casque!! Et le rythme de pédalage, un 80 en côte. Beau. Les pauvres. Ils montaient une côte sur la voie rapide, roulant aussi vite que certains camions qui fumaient noir. On les voyait à peine. Tu parles d'une oxygénation. Cela valait bien un tut tut; pour une fois, les rôles étaient inversés.

Nous sommes à 100 km de la frontière. Impossible de prendre du go; il faut un paplard! Restriction? Ne sait pas. Un pompiste parlant un peu anglais nous a dit que plus près de la frontière, il n'y avait pas de problème. On espère bien, 240 litres pour 4$, c'e.st. mieux que le litre à 1,30€ en Turquie!

24 10 2007

Maku, 25 km de la frontière. 30 l maxi pour les touristes. 100 l pour les poids-lourds. Restriction, certainement consécutif à une entente entre les 2 pays. A Bazargan, village frontalier, on n'a droit à rien. On fait les courses pour liquider le maximum de rials. On apprend qu'il y a du go au bidon, autrement dit de contrebande. Le prix: 220000 rials pour 150 litres; faites le compte. C'est 7 fois plus cher que le prix normal, mais en Turquie, cela aurait été une autre paire de porte-monnaie. Le prix est de 2,40 lire turque, soit plus de 1,40€. Taux de change: 1€ = 1,7 lira.

Le "pompiste" se demandait combien on pouvait mettre de go dans la bagnole Merde! Pourvu qu'il ne soit pas de mèche avec les douaniers.

Toutes les douanes du monde sont bordeliques; on ne sait pas distinguer ceux qui y bossent et les rabatteurs de tout poil. Un truc pose problème; on s'en doutait. Les visas iraniens sont très mal faits; il y a du farsi et de l'anglais. Les dates de validité pour entrer dans le pays sont en anglais comme la durée maxi du séjour. Résultat: les douaniers n'y comprennent rien, mais il faut dire aussi qu'ils n'ont pas chercher à creuser. C'est pourquoi à l'entrée, ils nous ont dit qu'il fallait sortir le 19, qui est en fait la validité maxi du visa. Et ils l'ont mis sur le carnet de passage.

On nous réclame donc des sous pour dépassement. On explique leur bévue. Au final, pas de problème. Rapide vérification du numéro de sassis et le mec nous accompagne à la grille. 10$ de backshish, direct. Plus de sou mon gars. Une poignée de main, merci et salut.

Frontière turque. Diesel ou essence? On sait tout de suite ce qu'ils cherchent. Inspection du coffre, des malles. Un jerrycan vide sur la galerie; ils ne regardent pas! Ok, c'est bon. Ils ne doivent pas savoir que certains 4x4 ne sont plus tout à fait d'origine au niveau capacité; 240 litres. Un conseil, si vous sortez d'Iran, soyez malins sur ce point, sinon amende je suppose.

A la sortie, route à droite pour aller voir un trou de météorite, le 2e plus grand du monde parait-il. On est tout de suite dans le bain; présence militaire impressionnante; enregistrement, comptage des passagers, fouilles, automitrailleuses, véhicules blindés, des tanks par dizaines, des sacs de sable et la mitrailleuse qui va avec. Le PKK est passé par là; il repassera pas par là. Par contre pour le bivouac, il va fallir trouver autre chose.

Vue sur le mont Ararat, plus haut sommet de Turquie avec 5000 et des brouettes - 5137 -, sans nuage ce matin, avec nuages cet après-midi. C'est un cone gigantesque. Magnifique. Voilà pourquoi le père Noé l'a choisi pour son arche. Puis la forteresse de Ishak Pasa Sarayi. Magnifique, de loin, et quel panorama!

Puis on file vers Erzurum. 1500 km jusqu'à Istambul. Pas de tourisme; on rentre pour la première quinzaine de novembre. Nous sommes attendus, et Camille est impatiente de revoi ses frèros.

25 10 2007

Il a fait un froid de canard cette nuit; en dessous de zero et humide, les sacs mouillés par la condensation. Il a neigé ici i y a environ 2 semaines. A altitude comparable, c'est plus froid et surtout plus humide que l'Iran voisin.

Ce matin, nous avons eu d'abord la visite d'un berger. Agréable, souriant, plein de retenue. Il était avec ses chiens, les fameux kangals que nous redoutons lors des bivouacs. Ce sont des molosses de la taille d'un Saint Bernard qui sort de chez le coiffeur, et à la place du tonneau, un collier à lames acérées pour blesser et empêcher de se faire égorger. Voilà pour le tableau. Il y en a eu un qui a "attaqué" une bagnole sur la route, des fois qu'elle écrase un mouton. En tout cas, on préfère les voir avec leur maitre que sans.

Ensuite, une voiture s'est arrêtée; un pépère qui avait travaillé en France. Nous avons donc pu discuter. Si on avait voulu, on serait encore en train de prendre le thé.

Dommage! Nous n'avons pas le temps de mieux connaitre ces gens simples, accueillants et respectueux à la fois. C'est une invitation à un autre voyage.

Plus de gaz. Même ambiance chaleureuse pour trouver une solution. Finalement, le marchand n'a pas le bon raccord pour recharger notre bonbonne iranienne, de type asiatique parait-il. En tout cas, c'est bien compliqué lorsque l'on change souvent de pays. Il nous a fait un prix sans qu'on demande quoique ce soit: 20 lira.

Quelques ressentis de nos 2 premiers jours.

Tout d'abord, sur les routes, il y a très peu de voitures particulières. On comprend pourquoi. Des camions et les minibus Ford transit noir et blanc qui nous font toujours penser aux voiture de police. Par contre, c'est fou le nombre de stations service ultra modernes mais désespérément vides Tout le monde ne doit pas gagner sa croute.

Par contre, la récolte de la betterave bat son plein.

Des gens charmants, on l'a dit. On recommence à mater les filles, bien qu'il y ai encore des foulards et un tchador par ci par là.

Des paysages de montagne qui invitent à l'escapade...Ataturk.

Et l'armée. Moins de barrage, mais une débauche de blindés sur la route. Et les mecs rigolent pas. Dans leurs tourelles, la gueule maquillée kaki, ils ont le doigt sur la gachette de la mitrailleuse. Je ne m'excite pas sur la gachette de l'appareil photo. Par contre, Mimine est toute excitée; l'uniforme fait toujours de l'effet chez les filles.

26 10 2007

Ras si ce n'est que le temps frais s'installe. Quelques gouttes de pluie cette nuit mais rien de méchant. Par contre, un bonnet et une paire de gants seraient les bienvenus.

Une route sinueuse de toute beauté, un torrent vert émeraude. Et tout ceci à 150 km de la mer Noire.

Déjeuner local avec chacun une assiette de viande, crudités épicées, riz et chai: 20 lt. Toujours un accueil formidable.

Ce soir bivouc génial sur une montagne boisée, où se succèdent les couleurs de l'automne.

27 10 2007

Au bout de 60 km, nous croisons un marcheur sur le côté gauche de la chaussée. A première vue, ce n'est pas Bernard Ollivier. Nous faisons demi tour. Lorsque nous descendons de la voiture, c'est accolade chaleureuse pour nous trois. Notre marcheur est vraiment très très heureux de voir des compatriotes, des gens à qui parler. Nous étions très heureux de lui apporter cela.

Robert Membré, tel est son nom, est parti de Lyon depuis le 27 juillet 2007 direction Pekin, et compte y arriver pour l'ouverture des Jeux en aout 2008.

Il n'en est pas à son premier coup d'essai: Paris Dakar à pied, l'Australie, etc... Nous sommes admiratifs devant ses "performances" physiques. Mais le plus remarquable est l'aspect psycholoqique; marcher seul, sur le bord de routes où les poids-lourds vous frolent, sans voir à court terme le bout du chemin. Imaginez! Robert va marcher ainsi pendant tout le rude hiver continental d'Asie centrale. Dormir par -30! Chapeau bas Robert. Et tiens le coup, garde la pêche, pense au but ultime.

Cette rencontre alimente nos conversations sur la route du retour. Un hdj 80 français nous double à toute vitesse. Autre esprit.

3 kebabçi, boisson, yogourt pour 8,50 l.

28 10 2007

Une nuit fraiche et humide et du crachin ce matin. Nous pensons à Robert seul dans sa petite guitoune.

Autoroute direction Istambul. 300 km pour 11 l; on voudrait ça en France. Nous passons le Bosphore et remettons les pieds en Europe. Nous avons rêvé d'un bivouac sur le bord de la mer de Marmara, mais les promoteurs immobiliers sont passés avant nous. Pas un coin demeuré à l'état naturel.

Bivouac à 231 m d'altitude. Demain, direction la Grèce.

Précision: nous roulons toujours au GO iranien; dommage qu'il n'y ai plus de place dans le Land pour mettre un 4e réservoir!

29 10 2007

92 km pour rejoindre la frontière. Cela faisaitbien longtemps que frontière ne s'était pas passée aussi rapidement. Rien à déclarr Monsieur le Douanier grec; ok on y go.

A la frontière, GO détaxé à 0,70€, mais dans l'autre sens. savoir pour retourner en Turquie, en supposant que les douaniers ne fassent pas la chasse au go détaxé! Qu'à cela e tienne, nous ferons encore 300 km avec notre go iranien.

Autoroute gratuite! Sandwich grec énorme à 2€! Moins cher qu'en Turquie. Chercher un bivouac le long de la Méditerranée n'est pas chose aisée; nous rebroussons chemin sur une plage où le Toy s'enfonce dangereusement.

Après une journée très couverte, nous essuyons un gros orage avac un vent nous obligeant à nous arrêter; nous finirons sur le bord d'un grand lac qui, au vu des détritus est un lieu de villégiature. Mais en ce jour de fin octobre, nous n'avons pas grand voisin.

30 10 2007

Départ tardif - 12 h - Courses dans un Lidl, vieux souvenir.

Coup de fil de Stefano que nous ne pourrons voir en remontant la botte italienne; et pour cause, il est en Tunisie.

Bivouac dans une gorge escarpée, sur la route des Meteores.

31 10 2007

Ce n'est pas le jour pour aller aux Météores, ces fameux pitons rocheux avec des monastères bâtis dessus; il pleut. Et à 500 m d'altitude, nous sommes dans les nuages. Ceci dit, voir ces géants la tête dans les nuages crée une certaine atmosphère, étrange, mystérieuse, un peu comme dans les jeux vidéo Riven ou Myst pour ceux qui connaissent.

Nous visitons un monastère, très bien restauré. Entrée 2€. Les femmes en pantalons doivent porter une tunique, pour leur cacher les fesses. En d'autres lieux, on aurait appelé ça un tchador, comme quoi toute religion portée à son paroxisme a les mêmes déviances. Et il faut croire que le cul d'un mec est moins exitant pour les moines, quoique...

C'est sympa à voir, mais ça sent vachement le business. En tout cas, ça ne sent pas le mystique.

Du monastère, nous n'avons pas le vertige, et pour cause, on ne voit qu'à 10 m. Il faudra revenir ici par un beau jour de printemps; l'été, ça doit être envahi de touristes.

Direction Ioannina par une belle route de montagne. On roule à 30, cause brouillard.

Nous serons réveillés en pleine nuit par des gratouilles sur la tente. En Russie, nous avions déjà eu les mulots. Mais là, au bruit, c'est du gros, très gros mulot. En fait, il s'agit d'un goupil, curieux et intrigué par ces intrus.

01 11 2007

Visite de la grotte de Perama. 7€ l'entrée, 3 pour les enfants. Magnifique. De belles et nombreuses concrétions, 3 salles de grande dimension. Cela plait à Camille. Quant on pense à ce que les Turkmens demandaient comparativement à leur coût de la vie!

Pluie, et repluie. Nous filons vers le port d'Igoumenitsa pour rejoindre l'Italie.

C'est la basse saison. Nous pensions prendre la traversée la plus courte, vers Brindisi. Coût 150€ pour 10 h de traversée sans cabine. On nous propos d'aller à Ancone, 640 km plus au nord, en cabine, en 14 h pour 240€. Le choix est vite fait. Nous n'aurons plus qu'une partie de l'Italie à traverser.

De Ancone à notre domicile, 1400 km. Autoroute jusqu'à Turin 24,50€ GO à 1,25€! Nous tombons de haut! En France, il est maintenant à 1,12€ pour le moins cher.

Retour à la maison le 04 11 2007 après 24 000 km.


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